Posté en tant qu’invité par Flo73:
J’ai pondu tout ça, tout simplement parce que je sais qui se cache derrière Simpleguide et que ça m’enerve royalement de voir que quoi qu’on écrive, il y a toujours quelqu’un pour reprendre chaque phrase et jouer au correcteur. Et après, on va s’étonner que des forumers comme lui, qui ont des tas de choses à raconter ne viennent plus!
Entre tous les posts anti-guides, anti-non guides, anti gardiens de refuge, anti n’importe quoi …ça vole déjà pas haut. Alors, c’est pas la peine d’en rajouter en dénigrant les moindres propos pour des histoires de vocabulaire. Chacun vit la montagne à sa façon, il faut savoir écouter, parfois.
Mais bon, moi de toutes façons, plus ça va, moins j’ai envie de lire les absurdités de c2c, bavasser sur la terminologie montagnarde, sur les affreux guides et gardiens de refuge, c’est pas mon truc.
Qu’on parle de conquète ou de n’importe quoi, ça change quoi? Avant, on disait comme ça et alors? Les anciens n’ont-ils pas vécu aussi pleinement la montagne que nous?
Ou peut-être mieux, même?
C’est la façon de vivre la montagne qui est importante, pas les mots employés par chacun. Maintenant, on ne dit plus conquète, mais de plus en plus, on met des baskets, on prend un chrono et on essaye de faire le meilleur temps possible pour aller au sommet et redescendre, sans même prendre le temps de jeter un oeil autour de soi, et sans rien faire partager aux autres, à part ses soi-disants performances.
Ou alors, on y va pour trouver dans les refuges le confort qu’on a chez soi, alors on peut toujours éviter de dire conquète, c’est pas pour autant qu’on aura su apprécier le bonheur d’être en montagne.
Je regrette juste une chose, c’est que un certain nombre de personnes qui avaient des connaissances à faire partager, ne viennent plus. J’aimais bien les lire.
Et je pense qu’en faisant de telles réponses, on les dégoûte un peu de venir nous raconter leur vécu sur c2c.
Un guide qui a 44 ans d’expérience, ça ne t’intéresse pas? Il ne peut avoir que plein de choses passionnantes à nous faire partager.
Et répondre à son aveu qu’il a perdu 6 amis en montagne dans ses débuts, par une remarque sarcastique, et bien, moi ça me choque un peu.
Perdre des amis ou des proches en montagne, c’est quelquechose de très douloureux qui ne s’efface jamais.
[%sig%]