Ce n’est pas tout à fait faire l’autruche. C’est juste un pari car le sondage oublie astucieusement de préciser que ce secours peut ne jamais avoir lieu, peu importe dans quoi on s’engage.
C’est plutôt le contraire de l’autruche. Au lieu de planter sa tête dans le sol, on ouvre les yeux et on réfléchit. On essaye de développer ses compétences pour réduire au maximum la probabilité de devoir déclencher un secours. On ne pourra pas la réduire à 0 mais au moins ça fait réfléchir avant d’agir.
C’est un équilibre à trouver. Et si on est bon, entrainé, alerte et aussi qu’on a de la chance sur les dangers objectifs, alors le secours n’arrivera jamais, et on a fait pari gagnant.
Si on a pas de chance, on perd, c’est le jeu et maintenant faut trouver 6 mois de salaire.
N’oublions pas aussi que l’accident peut aussi avoir lieu dans les Vosges, l’été par grand soleil au bout d’1h50 de rando.
Au delà du détail des chiffres qui est peu pertinent, il manque l’option la plus importante dans ce sondage :
« Je sais que ça coûte de l’argent donc je me forme, j’apprends. Je ne prends pas de risques si je n’ai pas de solution de repli derrière. »
Bien sûr ça peut arriver quand même d’avoir une couille mais avec ce genre de raisonnement on responsabilise les gens et on diminue certainement le nombre de secours abusifs dont on a vu les exemples sur l’autre sujet.