5 morts aujourd\'hui sur sorties hors piste

Posté en tant qu’invité par pierre:

Parmi ces 5 morts il y en a qui faisait partie de groupes accompagnés par des guides.
Les guides s’ent sont sorti mais pas leurs clients. Je ne comprends pas pourquoi les professionnels de la montagne ecoutent leurs clients plutôt que les recommendations du BRA. C’est une question de pognon ou quoi?

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pierre : « Je ne comprends pas pourquoi les professionnels de la montagne ecoutent leurs clients plutôt que les recommendations du BRA. C’est une question de pognon ou quoi? »

Moi, je ne comprends pas pourquoi à chaque accident, il y a des gens qui émettent des jugements "définitifs"sur les comportements, alors qu’on ne sait à peu près rien des circonstances.
Est-ce vraiment un guide ? Où exactement a eu lieu l’accident ? sur quelle type de pente ? Peut-être que les clients n’ont pas écouté les recommandations, et se sont écartés de l’itinéraire ?..
Je ne sais rien de cet accident, mais je crois qu’il vaut mieux être prudent avant de juger, comme le montre l’actualité judiciaire dans d’autres domaines.

Posté en tant qu’invité par Hugues:

Whaouf, ils y ont pas été avec le dos de la cuiller !
En ce qui concerne les guides, vu que leur gagne-pain, c’est emmener des gens en rando ou en hors-piste, leur jugement sur les risques encourus est malheureusement un peu biaisé, même si c’est inconscient.

Posté en tant qu’invité par pierre:

les infos sont la :

[Modération]Voir un peu plus loin dans le thread… Le lien donné ici renvoyait à une info sans lien avec le sujet.

Posté en tant qu’invité par libre:

J’ai regarder france 3rhone alpes ce soir.C’était pitoyable de voir le journal avec cette journaliste qui n’ arrêtait pas de proposer l’ exemple americain:
Des patrouilles de "policiers des montagnes"pour verbaliser les dangereux skieurs qui sortent malgrè l’ indice de risque important.
La perte de vie humaine est toujours horrible,on se dit tous « et si c’étais moi » « si je laisse ma petite fille toute seule »,« il y a des gens qui risquent leur vie pour ma pour mon plaisir égoiste » …Mais bon dieu c’est notre seul espace de vrais liberté et pour mon cas une raison de vivre , alors si il faut le payer de ma vie ,un jour , oui je l’accepte,mais pitié laissez nous nos montagnes libres.

Posté en tant qu’invité par Phil:

libre a écrit:

alors si
il faut le payer de ma vie ,un jour , oui je l’accepte,mais
pitié laissez nous nos montagnes libres.

Tu t’égare dangeureusement libre.

Posté en tant qu’invité par ;0):

Phil a écrit:

libre a écrit:

alors si
il faut le payer de ma vie ,un jour , oui je l’accepte,mais
pitié laissez nous nos montagnes libres.

Tu t’égare dangeureusement libre.

.
et oui, c’est la liberté qui tue, c’est la conscience et la connaissance(du danger) qui sauve…c’est c** dit comme ça hein!

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

pierre a écrit:

les infos sont la :

http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=raa&id=060119164042.f7ojaukk
http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=raa&id=060119153713.03fuv5wq
http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=raa&id=060119150625.0f3lu6cs

Je ne comprends pas pourquoi les professionnels de la montagne
ecoutent leurs clients plutôt que les recommendations du BRA.

Dans de telles circonstances on peut déjà s’abstenir d’une idée reçue à l’emporte-pièce comme ça…

Sur le fond, c’est peut-être le principal problème que pose l’avalanche : l’expertise augmente (fortement) le niveau de sécurité, mais le risque zéro n’existe pas! Même le plus compétent prend un risque résiduel, qu’un indice lui échappe et que ça suffise pour y faire basculer.
Et comme un guide sort plus souvent qu’un amateur, il lance plus souvent ce dé-là…

Même si ça choque la logique marchande, il n’est pas possible d’acheter un risque zéro avec un guide. On achète un risque réduit, pas nul.

Posté en tant qu’invité par ;0):

Désolé!

Posté en tant qu’invité par pierre:

OK pour ce que tu dis mais on peut quand attendre quelques quelques jours après les chutes de neige avant de faire du hors piste.

mais tu me diras que dans quelques jours tous sera tracé.

je remarque quand meme que les randonneurs à ski sont plus prudents puisqu’aujourd’hui aucun n’a été pris.

Posté en tant qu’invité par strider:

les skieurs hors-pistes sont connus pour ceux qui prennent le plus de risque…le risque se trouve svt à la transition entre la sécurité relative des remontées et l’exposition forte des couloirs qu’ils empreintent…
parmis les skieurs hors-pistes il y en a qui cherchent souvent la sensation forte et skient vite sur des zones pas faciles et exposées, mais presque comme s’ils étaient sur des pistes.
heureusement il reste bcp de hors-pistes peu dangereux, mais il suffit de mauvaises conditions…le problème c’est que ces skieurs hors pistes-là n’ont pas toujours le sens des conditions : ils empreintent les remontées tout d’abord et s’aperçoivent ensuite vraiment des conditions que lorsqu’ils sont exposés dans le couloir ou la pente!!!

le skirandonneur lui en partant avec ses peaux s’aperçoit plus facilement des conditions et est obligé de faire avec, il peut donc renoncer plus aisément lorsqu’il voit que c’est dangereux…de plus il n’a pas le même rythme que le skieur hors piste, en général il va assez lentement dans l’approche, bien plus de temps pour considérer, et prend moins de risque n’ ayant pas la transition dangereuse entre un domaine sécurisé et des couloirs expos. Il evite en général ce qui est expos grace aux peaux et ses fixs. Ce qui n’empeche qu’il y ait des skirandonneurs imprudents et qui plus est s’exposent longtemps.

quand au skieur de piste il n’ y a pas de risque d’avalanche a priori mais il retrouve des risques sembables à ceux de la route, amoindris mais réels : collision, bousculade quand certains gars en maitrise pas leur vitesse etc…

bref la nature du risque change mais pour les 3 pratiques du ski connu, il n’y a pas de risque 0. Simplement le risque se décline suivant la pratique.

Posté en tant qu’invité par nath:

Tout à fait d’accord avec toi en ce qui concerne l’intervention de la journaliste, c’était vraiment pitoyable… je plains le directeur de la station de l’Alpe d’Huez qui était obligé de lui répondre!

Posté en tant qu’invité par casto:

Je connais des guides qui ne fond plus de ski ou de ski rando en hiver beaucoup trop risqué d’apres eux (trop de potes disparu). Isl sont + ou - forcé de prendre des risques ( clients peu ou incapable de se servir d’un arva pas le tremps de formmation etc…) alors ils attendent le ski de printemps comme dans le temps ou la rando se pratiquais rarement avant mars.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Il faut relativiser. Le nombre de morts par avalanche se situe en moyenne autour de 30 par an depuis pas mal d’années (consultez les stat de l’ANENA) et ce, malgré l’explosion du nombre de pratiquants, que ce soit en HP ou en ski de rando.

Posté en tant qu’invité par Astiaou:

L’exemple américain ? Faurt arrêter, Vu la taille et la densité de population des montagnes Rocheuses je voudrais bien voir comment ils s’y prennent. Mal au vu du carnage à cause de tous les gars qui se font choper avec des snowmobile, une hécatombe. Allez voir sur www.avalanche.org, il doit toujours y avoir les rapports détaillés des décès par avalanche, il y a quelques années c’était édifiant

Posté en tant qu’invité par Dgredg:

Les statistiques ça remonte le moral !

Posté en tant qu’invité par tyseb:

Pierre Chapoutot célèbre montagnard et réalisateur de topo est mort aujourd’hui en ski de rando sur le massif de la Lauzière.

Posté en tant qu’invité par Bloug:

N’empêche que les avalanches sont les catastrophes naturelles causant le plus de morts en France … alors à ne pas négliger tout de même !!

Posté en tant qu’invité par fabrice:

strider a écrit:

parmis les skieurs hors-pistes il y en a qui cherchent souvent la sensation forte et skient
vite sur des zones pas faciles et exposées, mais presque comme
s’ils étaient sur des pistes.
heureusement il reste bcp de hors-pistes peu dangereux, mais
il suffit de mauvaises conditions…le problème c’est que ces
skieurs hors pistes-là n’ont pas toujours le sens des conditions
: ils empreintent les remontées tout d’abord et s’aperçoivent
ensuite vraiment des conditions que lorsqu’ils sont exposés
dans le couloir ou la pente!!!

ça c’est toi qui le dits!!! il y a des skieurs hors piste sages et des skieurs de rando qui prennent des risques… Sans chiffres, tu ne peux rien dire. On dirait du tf1…

Posté en tant qu’invité par -:

Théories, théories, Docteur…!