4 surfeurs disparus?

Posté en tant qu’invité par steph:

Quelqu’un aurait-il des infos plus précises que celles du journal de 20H ; à savoir que 4 surfeurs-raquettistes auraient disparu dans le secteur d’Aime…

Posté en tant qu’invité par François:

zavaient qu’a pas y allez, j’leurs avait bien dis que la montagne c’est pas pour les raquettes.

Posté en tant qu’invité par Robert:

Ce type de réflexion à la con ne peut que décrédibiliser son auteur qui n’a plus sa place sur ce forum.

Posté en tant qu’invité par p’tit bouchon:

« j’leurs avait bien dis que la montagne c’est pas pour les raquettes »

Je soupçonne une réflexion un peu ironique mais ça me fait râler quand je lis ça.

Et d’une, y’a des gens qui ne savent pas skier, n’ont pas envie d’apprendre (peur de chuter, n’aiment pas la glisse…) mais qui aiment la montagne enneigée quand meme, y trouvent le même plaisir que les skirandonneurs.

Et de deux, y’a des skieurs qui aiment AUSSI raketter, par exemple pour sortir avec leur copains/copines qui ne skient pas, par exemple quand il n’y a pas assez de neige pour skier, par exemple quand il y a un bel itinéraire « à vaches » (j’aime bien les vaches, surtout les tarines d’ailleurs) qui vaut vraiment le coup d’etre parcouru et qui nécessiterait un multi-peautage/dépeautage ou ne glisserait pas, etc…

P’tit bouchon qui aime le ski ET la raquette.

Posté en tant qu’invité par Laurent:

entendu asteure sur France inter:
« 4 surfeurs partis en raquettes pour le mont Rosset. On espere qu’ils ont trouve un refuge. »

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

clap, clap!
well spoken!

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Depeche AFP obtenue sur Yahoo:

  mercredi 5 février 2003, 8h00

  Inquiétude après la disparition de quatre jeunes surfeurs en Savoie

           ALBERTVILLE (AFP) - Quatre jeunes gens, âgés de 20 à 23 ans, ont disparu
           depuis lundi après-midi en Savoie alors qu'ils étaient partis en raquette à l'assaut du
           Mont Rosset (environ 2.300 m) qu'ils voulaient redescendre en surf, a-t-on appris
           mardi auprès des gendarmes.

           Le bulletin de risque d'avalanche était lundi de niveau 5, c'est-à-dire maximum
           pour le massif du Beaufortin où les surfeurs se sont engagés. Le groupe a garé sa
           voiture au parking de ski de fond de la Cote d'Aime (Savoie) vers 1.300 mètres
  d'altitude. Ils sont bien équipés et disposent de deux ARVA (appareil de recherche des victimes
  d'avalanche).

  Le groupe serait composé de deux Savoyards, dont un montagnard très qualifié, d'un garçon de
  Montpellier (Hérault) et d'un autre de Montluçon (Allier), selon une bonne source. La
  préfecture de Savoie n'a pas souhaité confirmer l'origine des disparus.

  Ils devaient rentrer lundi soir et ce sont des parents qui ont alerté les secours avant 20H00. Des
  recherches lundi soir et mardi, avec la sortie d'un hélicoptère et la mobilisation de nombreux
  gendarmes et de CRS de toute la zone, n'ont rien donné. L'hélicoptère était équipé pour capter
  des signaux émis par des ARVA.

  Les sauveteurs, notamment des membres du Peloton de gendarmerie de haute Montagne, des
  CRS de montagne, des gendarmes du groupe montagne et un élément chenillé du bataillon de
  chasseurs alpins de Bourg Saint Maurice (Savoie) ont organisé des caravanes terrestres qui ont
  exploré la voie normale du Mont-Rosset, dans des conditions très difficiles, se déplaçant dans des
  hauteurs de neige de 1,5 mètres à 2 mètres.

  Ils ont visité trois chalets d'altitude au Mont-Rosset, à la Chapelle Saint-Guerin et Chambrier Pré Pinet et n'ont
  découvert aucune trace.

  La neige est très poudreuse, et ne convient pas pour la fabrication d'un igloo, a indiqué un gendarme. "S'ils n'ont pas
  trouvé une cabane pour se mettre à l'abri, il y a lieu d'être très inquiet pour eux", a ajouté un sauveteur.

  Le secteur où sont partis les jeunes gens est situé entre Aime et Beaufort (Savoie), dans un secteur connu pour être
  l'itinéraire d'une prestigieuse course de ski alpin : la Pierra Menta.

  Selon un montagnard, propriétaire d'un chalet d'altitude dans le secteur, Marcel Sorrel, l'ascension du Mont-Rosset est
  "assez facile et peu avalancheuse si on redescend par le même itinéraire qu'à la montée, mais il ne faut pas redescendre
  par l'autre coté qui est plus dangereux".

  "C'est une course classique dans de la montagne à vache et les téléphones portables passent sans problème" a-t-il ajouté.

Posté en tant qu’invité par Robert:

Ma réaction indignée ne concerne pas la rivalité skieurs raquettistes mais la disparition de 4 personnes qui en aucun cas ne doit prêter à « ironiser »
J’ai perdu 4 amis en décembre dans une coulée.
Pour la rivalité skieurs raquettistes d’accord avec P’tit bouchon.Si les raquttistes peuvent éviter de miner nos traces c’est encore mieux.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Ma réaction indignée ne concerne pas la rivalité skieurs
raquettistes mais la disparition de 4 personnes qui en aucun
cas ne doit prêter à « ironiser »

ch’ui bien d’accord.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Afin d’éviter tout malentendu, je précise que ce n’est pas moi l’auteur de ce commentaire. Voir cédille.
(j’crois que je vais changer de pseudo…)

Posté en tant qu’invité par Arnaud:

T’inquiètes, on avait bien que ce n’était pas ton IP

Posté en tant qu’invité par François:

effectivement la pointe d’ironie était là, mais je vois que cela dérange certain. faut-il se taire?.
Je suis désolé pour Francois intervenant souvent sur le forum et se sentant un peu montré du doigt. Non ce n’est pas lui je confirme.
N’empêche que je suis très inquiêt par le fait de rencontrer de plus en plus de raquetteurs très engagés en montagne, sachant que pour eux le retour est bien plus long qu’à ski, il prennent des risques plus important.
D’autre part les raquetteurs et surfeurs+raquettes sont malheureusement des gens connaissant peu ou pas le milieu montagne, pour preuve je crois se lancer dans cette aventure avec les risques d’avalanches actuel.
Pour les surfeurs, la montée en raquette s’effectue sans baton ( poids et encombrement, on le comprend), parfois la montée à raquette ne peut se faire par l’itinéraire de descente, ils ne peuvent donc avoir la lecture des dangers se trouvant sur la descente d’autant plus que la vue et l’appréciation dans le sens haut vers le bas est moins bonne.
A lire les moyens déployés pour les retrouver avec les conditions nivologique locale, cela devient très préoccupant pour les secours eux même.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Je vois venir gros comme une maison qu’on ne va pas tarder à nous ressortir les couplets habituels sur ces imprudents qui sortent l’hiver en montagne, sur le prix des secours, sur « faut-il une règlementation? » et gna gna gna et gna gna gna…on connaît la musique…et les paroles ne changent pas beaucoup.

Posté en tant qu’invité par FredK:

Je confirme que « les raquetteurs … sont malheureusement des gens connaissant peu ou pas le milieu montagne », et en apportant une petite précision : il connaissent la montagne mais uniquement en été.
Apparemment, ils seraient partis à 4 avec 2 Arvas ?

Posté en tant qu’invité par Robert:

François avec cédille s’enferre dans des arguments très spécieux:en ski ou raquettes +/-surf cela ne change rien:on doit choisir sa sortie selon ses compétences ,les conditions et sa connaissance du milieu.

Posté en tant qu’invité par Olaf Grosbaf:

Monter en raquettes sans bâtons? Tu rigoles, ou bien? Les bâtons téléscopiques, ça te dit qqch?
Olaf

Posté en tant qu’invité par Laurent:

pour confirmer la demonsration eclatante de Francois la cedille, il n’est que de consulter le bilan des accidents mortels d’avalanches 2003 edite par l’ANENA:
9 randonneurs a skis, 0 a raquettes.
Non seulement les raquetteurs sont moins competents, mais en plus ils sont assez vicieux pour biaiser les statistiques!

<\a ref=http://www.anena.org/actu/actu_bilan/act_bilan02_03.html >

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

« les raquetteurs … sont malheureusement des
gens connaissant peu ou pas le milieu montagne »,

c’est énervant, ce genre de généralités réductrices…

Posté en tant qu’invité par FredK:

Ben, après réflexion, t’as tout à fait raison.
Finalement, à partir de quand on connaît ou on peut prétendre connaître le milieu montagne ?

Posté en tant qu’invité par Robert:

That is the question.