Posté en tant qu’invité par M. Gagnard:
bonjour,
vous avez des précisions sur l’avalanche qui aurait tué 4 randonneur cet AM vers La Grave ?
Cordialement
M. Gagnard
Posté en tant qu’invité par M. Gagnard:
bonjour,
vous avez des précisions sur l’avalanche qui aurait tué 4 randonneur cet AM vers La Grave ?
Cordialement
M. Gagnard
Posté en tant qu’invité par guillaume petit:
Décidemment le web est petit M.Gagnard…
Bon la dépêche :
Les premières avalanches de la saison font cinq morts et cinq blessés
GAP (AFP) - Les premières avalanches de la saison ont fait cinq morts et cinq blessés dans les massifs des Alpes, au cours du week-end qui marquait le coup d’envoi de la saison de sports d’hiver après les récentes et abondantes chutes de neige.
L’avalanche la plus meurtrière a fait quatre morts et deux blessés légers. Elle s’est produite dimanche à 11h00 dans le massif des Ecrins (Hautes-Alpes) sur la commune de La Grave, à 2.120 m d’altitude, qui a déjà été le théâtre de plusieurs avalanches mortelles l’an dernier.
Les victimes, âgées entre 40 et 60 ans, originaires du sud de la France, faisaient partie d’un groupe de neuf randonneurs à ski membres du Club alpin français (CAF). Ils évoluaient sur un « sentier balisé et identifié sur la carte IGN », selon Alain Gueydan, le directeur de cabinet du préfet des Hautes-Alpes. Les deux blessés « légèrement commotionnés » et « choqués » ont été transportés à l’hôpital de Briançon, a-t-il ajouté.
« Aucun avertissement d’avalanche n’avait été donné sur ce secteur », a souligné à l’AFP, M. Gueydan. En effet, « la température constatée n’entraînait pas de dangers supérieurs à la normale », a-t-il dit.
« Les vents très faibles (entre 25 et 30 km/h) et la température inférieure à moins cinq degrés faisaient qu’il n’y avait aucun élément particulier de risque majeur », a observé le directeur de cabinet, rappelant que « le risque zéro n’existe pas ».
C’est l’un des trois rescapés qui a donné l’alerte, vers 11h17, faisant alors état d’une seule victime potentielle.
Près d’une cinquantaine de sauveteurs du PGHM de Briançon et des CRS de Grenoble, assistés de deux hélicoptères, ont été mobilisés avec les gendarmes et pompiers de La Grave, selon la préfecture.
Dimanche après-midi, un autre randonneur a été emporté et tué par une « grosse coulée de neige » au-dessus de Besse-en-Oisans (Isère) vers le sommet de La Quarlie, à environ 2.000 m d’altitude, selon les CRS du secours en montagne de Grenoble.
Les deux personnes qui l’accompagnaient ont été épargnées par la coulée d’environ 800 m de longueur et ont ainsi pu donner l’alerte, vers 14h15.
Samedi vers 14h00, ce sont deux randonneurs à ski hors piste qui ont été blessés dans le massif des Ecrins (Isère), emportés par une coulée de neige qu’ils venaient de déclencher à leur passage sur une pente très raide à 2.900 m d’altitude.
L’un d’eux souffre d’une fracture ouverte de la jambe et l’autre d’une entorse.
Enfin, une autre avalanche s’est produite samedi après-midi dans les Alpes-Maritimes, dans la station de ski d’Auron, emportant deux personnes, dont l’une a été légèrement blessée à la clavicule, l’autre étant indemne.
De nombreuses stations, profitant de récentes et abondantes chutes de neige qui ont touché les Alpes, les Pyrénées, le Massif central et le Jura avaient ouvert dès ce week-end une partie de leur domaine skiable. Notamment le département des Hautes-Alpes qui avait enregistré une baisse d’activité de 20% l’hiver dernier à cause du manque de neige.
Posté en tant qu’invité par M. Gagnard:
Merci Guillaume,
Visiblement Mr le directeur de cabinet de Mr le Préfet semble penser qu’évoluer en ski sur un « sentier IGN » est un gage de sécurité…
Il est des sentiers ni ne me verront jamais de l’hiver au printemps…
enfin tout ça est bien triste…
M.G
Posté en tant qu’invité par dave:
entendu sur france2
« plaque à vent 300m*800m »
« oisans audessus de la commune de lagrave »
Posté en tant qu’invité par bateman:
4 morts du CAF de Montpellier.
des collègues …
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
En effet, « la
température constatée n’entraînait pas de dangers supérieurs
à la normale », a-t-il dit.
« Les vents très faibles (entre 25 et 30 km/h) et la
température inférieure à moins cinq degrés faisaient qu’il
n’y avait aucun élément particulier de risque majeur », a
observé le directeur de cabinet, rappelant que « le risque
zéro n’existe pas ».
Comment une voie officielle peut-elle annoncer de telles âneries? On avait déjà entendu la même chose de journalistes après l’avalanche de Montroc (avalanche de poudreuse), soit disant déclenchée par la douceur des températures, comme si seules les avalanches de neige humide existaient!
Il y a encore du chemin à faire pour expliquer au grand public le danger des avalanches.
Posté en tant qu’invité par bateman:
oncle bill, toi qui sait tout, le risque était estimer à combien dans ce coin ce we?
sachant que le risque dépend des expositions/altitudes.
Posté en tant qu’invité par Laurent:
C’est etrange ces variations de traitement de la presse a propos des accidents dus a la neige.
Pour les journalistes, cete fois ci, c’est la faute a pas de chance. Il est vrai qu’il n’y a pas de guide a qui s’en prendre…
Posté en tant qu’invité par Bubu:
Meteo annoncée pour samedi et dimanche: mer de nuage, beau au dessus, 20-30km de vent Est a 3000m faiblissant l’apres midi.
La realité: mer de nuage, mais Lombarde de base, 60km/h de vent E a 2000m, rafales a 100km/h a 3000m, les cretes fument de partout, des versants SW ou W (sous le vent) entierement plaqués, formation de plaques sur tous les versants derriere les cretes ou les croupes (les rupture de pentes en général, mais certaines portions étaient épargnée). Les plaques sont en neige tassée-frittée qui portent a pied si elle ne casse pas (10-15cm mini pour 70kg). Jusqu’a 60cm d’epaisseur observe. Si la plaque n’est pas bien calée dans un creux et/ou si la sous couche n’offre pas une retenue suffisante, elle part si on la chatouille trop (samedi, ca se fendait devant les skis sur toutes les portions convexes dans des pentes a 25 SW, sous un col a 2000m).
Skier des pentes SW moutonnée avec moult portions convexes prééminantes était le meilleur moyen de s’en prendre une ce WE.
Il fallait mieux faire des couloirs N encaissé a 40 que des collines S au relief doux. Je ne sais pas ou s’est passé l’avalanche de la Grave (c’est grand la grave), mais a la Quarlie ca ne m’etonne pas… apres coup, car vendredi soir je pensais trouver de la belle peuf partout en N, et de la peuf en cours de croutage par le soleil en S.
Posté en tant qu’invité par jeremy:
Il faut croire que les journalistes doivent bien aimer le Caf.le mot club, ou français peut-être doit leur laisser penser qu’à partir du moment où ce sont des personnes du Caf, ce sont des gens expérimentés à qui il ne peut rien arriver, on ne comprend pas comment celà a pu leur arrivé.S’ils ne sont pas au caf, c’est beaucoup plus simple; il aurait suffit d’écrire :« 4 jeunes inconscients dans une avalanche ».
Posté en tant qu’invité par Francois:
Je suis d’accord avec Bill. Il y a encore du chemin à parcourir. Quand on lit le charabia du directeur de cabinet, on se dit qu’il ferait mieux de la fermer et de laisser parler les spécialistes.
Et les journalistes vont encore raconter n’importe quoi…
Posté en tant qu’invité par Michel S:
Bubu a écrit:
Meteo annoncée pour samedi et dimanche: mer de nuage, beau au
dessus, 20-30km de vent Est a 3000m faiblissant l’apres midi.La realité: mer de nuage, mais Lombarde de base, 60km/h de
vent E a 2000m, rafales a 100km/h a 3000m, les cretes fument
Pas très clair ton message: la lombarde c’est sur la crête frontière et à la Grave la frontière c’est loin…
Ce dimanche en Belledone, pas si loin de la Grave donc, l’atmosphère était étonnament calme, pas le moindre souffle, pas la moindre convection
de partout, des versants SW ou W (sous le vent) entierement
plaqués, formation de plaques sur tous les versants derriere
les cretes ou les croupes (les rupture de pentes en général,
mais certaines portions étaient épargnée). Les plaques sont
en neige tassée-frittée qui portent a pied si elle ne casse
pas (10-15cm mini pour 70kg). Jusqu’a 60cm d’epaisseur
observe. Si la plaque n’est pas bien calée dans un creux
et/ou si la sous couche n’offre pas une retenue suffisante,
elle part si on la chatouille trop (samedi, ca se fendait
devant les skis sur toutes les portions convexes dans des
pentes a 25 SW, sous un col a 2000m).
Skier des pentes SW moutonnée avec moult portions convexes
prééminantes était le meilleur moyen de s’en prendre une ce WE.
Il fallait mieux faire des couloirs N encaissé a 40 que des
collines S au relief doux. Je ne sais pas ou s’est passé
l’avalanche de la Grave (c’est grand la grave), (…)
Tout ceci se tient… d’après ce que j’ai compris (après un zapping furieux hier entre toutes les chaines télé) je crois que c’est JB Allan de la CRS Alpes qui indiquait sur une carte que l’accident se serait produit en rive gauche du ravin du torrent (le nom m’échappe) qui mène au Pic du Mas de la Grave, randonnée sans difficulté aucune par ailleurs, plutôt réputée pour ses plats interminables. Pour ne pas perdre de l’altitude à la descente, le groupe aurait donc coupé par les pentes, vallonées avec plis et replis assez traitres, dégageant alors une plaque.
Sans épiloguer sur un événement aussi dramatique, et en attandant une analyse plus fine que conduira certainement l’anena il est probable que ce faisant le groupe ait enfreint au moins une des règles de base de l’évolution dans ce type de terrain: de telles pentes se traversent «en haut, en bas mais jamais au milieu».
S’il faut certes se méfier de ce genre de règles simplistes, qui cachent bien des complexités, elles aident souvent à adapter la conduite à tenir.
Posté en tant qu’invité par mh:
Pas très clair ton message: la lombarde c’est sur la crête >frontière et à la Grave la frontière c’est loin…
Ce dimanche en Belledone, pas si loin de la Grave donc, >l’atmosphère était étonnament calme, pas le moindre souffle, >pas la moindre convection
Il y avait effectivement, comme le dit Bubu et comme prévu par la météo, des retour d’Est qui allaient jusqu’à la Bérarde dans l’aprem de samedi (dimanche je sais pas), et ça souffait méchamment d’Est.
mh
Posté en tant qu’invité par Michel S:
Oncle Bill a écrit:
En effet, « la
température constatée n’entraînait pas de dangers supérieurs
à la normale », a-t-il dit.
« Les vents très faibles (entre 25 et 30 km/h) et la
température inférieure à moins cinq degrés faisaient qu’il
n’y avait aucun élément particulier de risque majeur », a
observé le directeur de cabinet, rappelant que « le risque
zéro n’existe pas ».Comment une voie officielle peut-elle annoncer de telles
âneries? O
Il faut se méfier de la «voie officielle» qui n’est pas forcément celle d’un incompétent, surtout à Briançon.
Le réchauffement du manteau neigeux est en effet un facteur déterminant de déclenchement de départ de plaques de neige fraiche. C’est même le premier facteur, avant la cause mécanique, surchage pondérale ou action du vent. Un simple apport de chaleur par rayonnement solaire ou par convection d’air chaud suffit à entrainer une métamorphose de la neige dans le sens d’une diminution de la tenue mécanique. Cette action même très localisée suffit à fragiliser une plaque juste posée sans accroche sur un plan de glissement.
Et effectivement ce dimanche, on ne peut soupçonner l’action d’un soleil de mi-décembre dans un ciel légèrement voilé, le vent étonnement faible, nul en Belldonne, et plutôt secteur E à N.
Il n’y avait pas de raison de craindre une évolution de la neige sur la journée, sauf certains secteurs plein sud évidemment.
Posté en tant qu’invité par casscroot:
je trouve très pertinente la remarque de jeremy. Je peux l’étayer en rajoutant de ce dilême ne date pas d’hier, c’est le même qu’il y a 100 ans aux balbutiements de l’alpinisme amateur: « L’accident qui frappait la cordée sans guide était le résultat d’une folie condamnable; celui qui survenait à la cordée avec guide était imputable à la fatalité » -Eric Shipton.
Peut être la différence entre ces temps passé est le traitement de l’information, plus rapide et plus généralisé.
Posté en tant qu’invité par Bubu:
J’etais a la Pointe d’Emy hier, 60-80km/h de vent sur les cretes a 2500m, les Aiguilles d’Arves dans des nuages de style fohen, je ne sais pas comment le vent s’appelle, mais c’etait bien plaqué sur les croupes et des gars on fait partir une plaque en SE samedi (ils ont voulu passe au sommet de la plaque, a la limite des rochers, tres raide, ils sont tombes dans la cassure, leur trace repartait du depot !). Ca s’est calmé apres midi-13h. Par contre on etait pas tres loin du Pic du Mas de la grave…
Samedi, le versant SW du col de la Perriere au dessus de Val Pelouse en Belledonne etait entierement plaqué, et 60km/h de vent au col le matin a 9h30 (mais le vent est plus fort aux cols).
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
En France, le risque d’avalanche chiffré ne sera diffusé qu’à partir du 12 décembre.
Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Le réchauffement du manteau neigeux est en effet un facteur
déterminant de déclenchement de départ de plaques de neige
fraiche. C’est même le premier facteur, avant la cause
mécanique, surchage pondérale ou action du vent. Un simple
apport de chaleur par rayonnement solaire
Je ne suis absolument pas d’accord avec toi. Si le réchauffement par rayonnement solaire provoque régulièrement des avalanches de plaque de neige fraîche par destruction rapide de la cohésion de feutrage en surface de la plaque, c’est une cause minoritaire. Il y a bien plus de départs de plaques par surcharge, en grande majorité par surcharge due à une chute de neige.
ou par convection d’air chaud …
Par ciel dégagé, dans une pente à l’ombre, fait passer de l’air « chaud » (disons 5°C) sur la neige, ça ne va rien faire, la neige elle, restera aux alentours de -10°C en surface.
Posté en tant qu’invité par Mic’hel:
ravin du torrent (le nom m’échappe) qui mène au Pic du Mas
de la Grave, randonnée sans difficulté aucune par ailleurs,
plutôt réputée pour ses plats interminables. Pour ne pas
perdre de l’altitude à la descente, le groupe aurait donc
coupé par les pentes, vallonées avec plis et replis assez
traitres, dégageant alors une plaque.
Est ce qu’on connait l’inclinaison de la pente au niveau de la rupture, la largeur et le denivelé de l’avalanche?
Posté en tant qu’invité par Michel S:
Oncle Bill a écrit:
Le réchauffement du manteau neigeux est en effet un facteur
déterminant de déclenchement de départ de plaques de neige
fraiche. C’est même le premier facteur, avant la cause
mécanique, surchage pondérale ou action du vent. Un simple
apport de chaleur par rayonnement solaireJe ne suis absolument pas d’accord avec toi. Si le
réchauffement par rayonnement solaire provoque régulièrement
des avalanches de plaque de neige fraîche par destruction
rapide de la cohésion de feutrage en surface de la plaque,
c’est une cause minoritaire. Il y a bien plus de départs de
plaques par surcharge, en grande majorité par surcharge due à
une chute de neige.
Je me suis mal fait comprendre, c’était juste une argumentation « toutes choses égales par ailleurs» je disais en l’abscence de surcharge ce qui implique de nouvelles précips qu’elles qu’en soient la forme, neige ou liquide, comme c’était le cas dimanche.
ou par convection d’air chaud …
Par ciel dégagé, dans une pente à l’ombre, fait passer de
l’air « chaud » (disons 5°C) sur la neige, ça ne va rien faire,
la neige elle, restera aux alentours de -10°C en surface.
Je ne suis pas sur de comprendre, il me semble établi qu’une convection forcée, (par un vent moyen) d’air dit «chaud» altère les propriétés mécaniques par métamorphose, à l’extrème c’est le fameux «mangeur de neige», en tout cas suffisamment pour affaiblir des ancrages qui n’attendent que ça par exemple sur des convexités.
Par rapport à l’actualité c’est sans importance, il n’y avait pas vraiment de chergui ce WE, c’est ce qu’ont voulu signifier les officiels.Par contre il y avait donc du vent samedi…