Posté en tant qu’invité par Emmanuel:
Que dire de plus…
La saison est loin d’être finie en plus…
Année noire, trop de chute de neige, inconscience,…
ou dieu merci la montagne est reine et on y peut rien ?..
Posté en tant qu’invité par Emmanuel:
Que dire de plus…
La saison est loin d’être finie en plus…
Année noire, trop de chute de neige, inconscience,…
ou dieu merci la montagne est reine et on y peut rien ?..
Posté en tant qu’invité par nico:
inconscience, sentiment d’impunité (çà n’arrive qu’aux autres…), peut-être manque d’équipement APS (je ne sais pas si toutes les victimes en avaient, mais c’est encore bien trop cher pour généraliser cet équipement à mon avis, surtout chez les jeunes). Dame nature est TOUJOURS la maîtresse des lieux, faut toujours être sur ses gardes quoi!
Posté en tant qu’invité par Damien:
Quand on voit le nombre de gens qui sortent en montagne malgré les risques elevés d’avalanche, c’est le signe d’un manque evident de maturité et de respect pour ceux qui restent en vallée à se ronger les ongles en attendant le retour de leur bien aimés montagnard. Si les dangers objectifs existent et sont importants, ça veux dire qu’il vaut mieux rester chez soi devant sa télé que d’aller se viander en montagne…
Je serais surpris d’avoir des statistiques serieuses sur les individus equipés d’ARVA et surtout ceux qui savent s’en servir, ceux qui font des « similations ». Par ailleurs, je serais aussi curieux d’avoir des statistiques sur les avantages réels de ce système; en terme de resultat…si quelqu’un a des infos…?!
Posté en tant qu’invité par Yop:
Aberration …
Comment peut-on en être encore a rechercher quelqu’un en train de mourir avec une boite qui fait bip-bip précise à 10m près,alors qu’un gps trouve une alumette à 10cm près … Les plongeurs ont bien des emmetteur qui leur permettent de revenir plonger sur une épave avec un précision de l’ordre de la 10zaine de cm… Mais non, le ski n’a pas le droit à ça …
Marché peu rentable, car clientèle réduite certes, mais qui en justifie en rien qu’une technologie de secours date du néolitithe…
Reste les 80% d’erreur humaine (au moins) … mais c’est une autre histoire
Posté en tant qu’invité par seb:
D’après Mes sources (CAF), depuis la généralisation des ARVA on est sur que les ARVA ont sauvés au moins 110 personnes en France, je pense que ça suffit pour justifier leur utilisation, encore faut il en avoir un (cher, alors qu’à mon avis il devrait y avoir des aides pour acheter ce type de Matos, et des fois pas possible d’en louer) et savoir l’utiliser.
Pour ce qui est des Emmeteurs de plongeurs d’épaves, je serais curieux d’en connaitre le prix, la taille du recepteur, et la facilité d’utilisation sur le terrain, parce que je pense que les skieurs sont au moins aussi intéréssants commercialement que les pongeurs.
Posté en tant qu’invité par Mick:
« Je serais surpris d’avoir des statistiques serieuses sur les individus equipés d’ARVA et surtout ceux qui savent s’en servir »
Pour les malheureuses victimes, c’est quand même pas très difficile : il suffit de tourner le bouton.
Pour ce qui est des derniers accidents, je crois que tous avaient un arva. Malheureusement, un quart d’heure ou 20mn est encore un trop long délais dans bien des cas. Et pour ceux qui s’en sortent d’eux même, le temps de reprendre ses esprits, d’appeler les secours, de faire une recherche visuelle rapide, puis de s’organiser un minimum, et ben un quart d’heure, c’est bien vite passé …
Posté en tant qu’invité par v-max:
Je en pense pas que dans ces 38 personnes il n’y avait que des inconscient qui faisait fi de tout danger. Personnes ne va en montagne pour mourir, mais entre la fatalité,et les conditions nivologiques mediocre de cette année(avalanches de fonte sur le mont de Grange et tout le Chablais en janvier et fevrier)cette année le manteau neigeux est tellement peu stable sur de longues périodes, que même dans un risque 2 on arrive a chassé de l’air sur les couches superieur(signe d’instabilité: la coulée d’une épaisseur de 10 cm sur 100 mètres de dénivellé peut tuer). Sans oublier que tout le givre de surface présent dans la 1ère quinzaine de janvier a fini par se transformé en gobelets etc, etc…
avant de partir toujours prendre l’historique du manteau neigeux sur au moins une semaine(on paye des gens pour faire ces bulletins), et analyser soit même le manteau sur le terrain, ça ne mange pas de pain, définir un itinéraire sécurisé en étudiant la carte ET le bulletin nivologique, et on est assuré de passer une à peu près bonne course à moins qu’une &#¨^µ@{ de fatalité…
Posté en tant qu’invité par sylvain:
Bonjour! C’est pas très cool de dire ces gens ‹ inconscients › sans savoir ce qu’il s’est passé… Les accidents arrivent même aux meilleurs. Que diriez-vous s’il s’agissait d’un de vos proche. Le fait est là il sont parti alors s’il vous plait contentez-vous de débattre sur les risques de la montagne, les ARVA trop cher… Il est assès décevant de perdre quelqu’un que l’on aime bien et de voir les autre dire de lui qu’il etait ‹ inconscient › etc… Les journalistes sont déjà les rois dans le domaine!
Sinon pour ce qui est des ARVA il faut s’entrainer régulièrement et combien d’entre vous s’entrainent en multivictimes en essayant de reproduire des conditions réelles. Vous verrez qu’avec 3 victimes le temps passe très vite… surtout avec un ARVA analogique.
Bonne journée!
Posté en tant qu’invité par Charles:
nico a écrit:
inconscience, sentiment d’impunité (çà n’arrive qu’aux
autres…),
Pour l’inconscience , c’est possible , par contre je ne comprend pas le terme d’impunité que tu emplois . La montagne ne punit pas . Elle est même souvent clémente , sinon il n’y aurait plus beaucoup de forumeurs ici . Chacun d’entre nous prend un minimum de risque , il suffit que cette année la chance ne soit pas du bon coté et d’un coup , les accidents vont augmenter . A mon sens , c’est l’explication car je ne pense pas que les pratiquants prennent subitement plus de risques dans leur pratique par rapport à l’année précédente .
Posté en tant qu’invité par Indushi:
mais je voudrais savoir, ces 38 morts ce sont des skieurs hors piste ou bien des randonneurs/alpinistes.
Ca fait un peu cliché de dire ca, mais je pense que les gens en hors piste sont bien moins conscients des risques et bien moins expérimentés. Pourtant ils sortent facilement hors des pistes. Ne serait ce pas aussi la faute de la politique des stations et des images de freeride qui incitent a profiter de la peuf avec un faux sentiment de sécurité?
Posté en tant qu’invité par david:
Plutot d’accord avec v-max et indushi, les causes sont ailleurs. La plupart des victimes étaient sûrement des randonneurs/alpiniste, puisque ce sont eux qui s’exposent le plus. Après, la question de savoir si ils « l’avaient bien cherché » me semble déplacée. Le risque fait partie de la pratique du ski de randonnée (et de la raquette-alpinisme ;)), la seule façon de l’éviter c’est de rester chez soi et je ne crois que ce soit l’option choisie par les gens qui fréquentent ce forum.
Juste pour le plaisir d’alimenter le débat: l’équation « je porte un ARVA » = « montagnard d’expérience » (du style: moi on ne me la fait pas, je suis pas un djeun qui ride comme un crétin) est fausse.
Porter un Arva n’est pas la solution ultime. Ce ne sont pas des appareils de sécurité, mais d’aide au secours. En porter ne t’immunise pas contre les avalanches, cela augmente seulement tes chances d’en sortir (ce qui est déjà pas mal). Qui est le plus inconscient: celui qui sort avec un ARVA quand le risque est élevé ou celui qui n’en mets pas lorsque le risque est très réduit et la pente faible?
Posté en tant qu’invité par v-max:
Indushi a écrit:
(accrochez vous, bien!)
mais je voudrais savoir, ces 38 morts ce sont des skieurs hors
piste ou bien des randonneurs/alpinistes.
Ca fait un peu cliché de dire ca, mais je pense que les gens en
hors piste sont bien moins conscients des risques et bien moins
expérimentés. Pourtant ils sortent facilement hors des pistes.
Ne serait ce pas aussi la faute de la politique des stations et
des images de freeride qui incitent a profiter de la peuf avec
un faux sentiment de sécurité?
Moi je ne fais QUE du hors-piste et je suis loin d’être un inconsient et loin d’être inexperimenté tu dit: "je pense que les gens en
hors piste sont bien moins conscients des risques et bien moins
expérimentés." Moins exprérimenté que qui? que les gens qui reste sur les sentiers baliser ou prennent les remonte-pentes? je sais très bien me servir d’une boussole et d’une carte, je sais lire un bulletin nivo et enfin je connais les differents type de neige et leur façon d’évoluer (nivologie) et malgré tout ça il y a un type d’avalanche que personnes ne peut prévoir (pas même les experts) c’est l’avalanche de plaques friable (qui à malheureusement emporté la plupart de ces 38 personnes). Je ne connais pas la manière dont tu aborde la montagne, mais à ce que tu écrit je pense que tu as plus ta place dans une station de ski, que dans la vrai montagne sauvage.
Posté en tant qu’invité par Pascal:
Bonjour,
A partir du moment où les conditions sont plus mauvaises en montagne, alors les risques sont plus importants. Et sortir avec des risques importants, c’est augmenter nécessairement le danger. De plus, aujourd’hui, les informations météo et nivo sont tout de même d’une très grande qualité et d’autre part, quand tu mets tes skis et que tu commences à monter, ça ne t’empêche pas de réfléchir et de te poser les bonnes questions. Donc, je suis tout à fait d’accord pour ne pas traiter les victimes d’inconscient car chacun est responsable de sa vie et de ses choix et qu’on peut supposer qu’ils l’ont fait en pleine conscience, mais je ne suis pas d’accord quand je lis des choses du genre : « c’est à cause des plus mauvaises conditions » ou « c’est pas de chance », par exemple. Les conditions sont ce qu’elles sont. Tu le sais et tu sors ou pas. De même pour la chance (ou la malchance). La montagne est à risque, ce qui veut dire qu’il y a probabilité que ce risque survienne et que tu sois dans la merde. C’est malheureusement aussi mathématique que cela
Quant aux Arvas, je suis étonné de voir que certains parlent de subventions pour en acheter ! Il faudrait nous laisser libre d’aller comme on veut en montagne, ce dernier espace de liberté totale que nous revendiquons, mais il faudrait nous subventionner pour y aller ! La liberté a un prix, il me semble.
Posté en tant qu’invité par benn:
quand l’indice est 3 ou sup a 3 on ne se risque pas en hors piste c tout! c quand meme pas bien compliqué ou faut il le dire en plusieurs langue non de non!
Posté en tant qu’invité par Francois:
Encore un qui a des choses à apprendre…
Posté en tant qu’invité par Francois:
v-max a écrit:
?
je sais très bien me servir d’une boussole et d’une carte, je
sais lire un bulletin nivo et enfin je connais les differents
type de neige et leur façon d’évoluer (nivologie) et malgré
tout ça il y a un type d’avalanche que personnes ne peut
prévoir (pas même les experts) c’est l’avalanche de plaques
friable (qui à malheureusement emporté la plupart de ces 38
personnes).
Personne n’est capable de prévoir une avalanche, quelque soit son type (que ce soit une plaque dure ou friable etc…). Tout ce qu’on sait faire, c’est évaluer un risque avec plus ou moins de bonheur…
(Prévoir un évennement signifie: cet évennement se passera à telle heure et à tel endroit)
Posté en tant qu’invité par Antoine:
Francois a écrit:
(Prévoir un évennement signifie: cet évennement se passera à
telle heure et à tel endroit)
Un évennement François ?
Cela m’étonne de vous…
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par FRED:
Pour des informations complémentaires concernant le phénomène avalanche en montagne, vous avez à votre disposition un tès bon site : http://www.anena.org/
Vous trouverez tout ce qui fait débat dans ce post.
A bientôt
Et pour celles et ceux qui désirEnt des info sur le DIU de medecine et secours en montagne, http://dium.free.fr
FRED
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par J2LH:
benn a écrit:
quand l’indice est 3 ou sup a 3 on ne se risque pas en hors
piste c tout!
Il est totalement ridicule de raisonner ainsi, on peut très bien sortir sans risque (significatif) par risque 3, 4, voire même par risque 5. Et on peut prendre des risques importants en sortant par risque 1 ou 2. Tout est une question de choix de l’itinéraire en fonction des conditions.
Celui qui affirme qu’il ne faut pas sortir à partir d’un niveau de risque n’a rien compris à ce qu’est la prévision du risque et à quoi correspond un niveau de risque.
De plus le terme de hors-piste c’est du jargon de journaleux qui n’envisage la montagne qu’à travers l’existence des stations. On ne fait pas du hors-piste quand on est à plusieurs km de la première piste, quand on n’est pas sur le domaine d’une station.
Posté en tant qu’invité par gégé:
pour aller dans le sens de J2
hors piste : c’est sortir des pistes, mais tout en restant dans un domaine skiable. Bien souvent, on est monté avec les téléphériques et autres télésièges.
ski de randonnée : on va où on veut, en général hors des domaines skiables, et on part depuis le bas.
Il me semble que sur ce forum, on parle plus de ski de rando ( d’où le titre ) que de hors piste.
Bien entendu, pour un journaliste parisien, où d’ailleurs, l’idée qu’il puisse y avoir une montagne en dehors de ces fameux domaines skiables n’a aucune chance de lui traverser l’esprit.
d’où les approximations sur le vocabulaire qu’ils emploient.
CQFD