tu veux dire réveil midi ?
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En même temps, il oublie également de regarder l’heure quand il développe quelque chose pour c2c.
Posté en tant qu’invité par Jules:
[quote=« Bubu, id: 1134154, post:4, topic:108107 »]
Ben non, la preuve, au moins une vingtaine de personnes sont descendues avant le groupe de 8 sans problème. Elles ont juste éviter les zones dangereuses. Et nous aussi.
Et si c’est tout le temps plaqué et que ça part tout le temps, il faudrait donc ne jamais y aller ? Elle est pourtant parcouru par des centaines voire des milliers de personnes chaque année sans problème.
Le problème n’est pas la combe Ratin, c’est juste la gestion du risque par ceux qui y passent.
Hier c’était effectivement plus risqué si on allait n’importe où sans réfléchir dans la combe, mais en réfléchissant un peu, il n’y avait pas de problème (ça revenait à descendre là où la majorité des gens sont descendus). C’est sûr que si on ne sait pas réfléchir, faut pas aller dans la combe Ratin, mais faut pas faire du ski de rando du tout non plus, où que ce soit…[/quote]
donc si plus ya de monde, donc c 'est sans rsique, on suit sans se poser de questions…
J’aime bcp ce genre de débats où les participants cherchent des explications (excuses ?) à la faute comise de se trouver dans un mauvais endroit.
La ratin est réputé comme le dit oursquivol, bra 3 marqué, neige fraiche, le CR de skitour qui laisse présager des conditions qui vont s’aggraver.
Fallait peut mieux payer un forfait à superdevoluy, 10 forfaits, c’est toujours moins cher qu’un ski enfoui
Il vaut mieux ne pas en chercher, tu as raison. Et commettre ultérieurement des erreurs similaires. :rolleyes:
On ne suit pas sans se poser de question, mais :
- une pente labourée sur toute l’épaisseur de la couche mobilisable est effectivement sûre
- toutes les traces qui s’écartaient du fond du vallon, donc dans des pentes plus raides et moins tracées auparavant, sont d’autant de test de la tenu des pentes vierges.
Mais hier, ce n’était pas que la combe Ratin où l’ont pouvait déclencher des plaques, mais la moitié des alpes françaises ! Tout là où il a neigé plus de 10cm, dans les pentes > 35° d’orientation E à W en passant par le N !
Donc c’est une grosse connerie de se contenter de se dire « j’évite la combe Ratin donc pas de problème ». Si on ne fait pas cette connerie, c’est qu’on sait gérer correctement le risque quel que soit la combe. Et donc on sait aussi le gérer dans la combe Ratin, il n’y a pas une malédiction supplémentaire dans la combe Ratin, c’est une combe globlement N avec des pentes en fraiche soufflée sur gobelets, comme des milliers d’autres pentes dans les Alpes actuellement ! Si on a plus de rapport d’accident de plaque dans la combe Ratin, c’est simplement qu’il y a plus de monde qui la fréquente, et donc sur le tas il y a plus d’erreurs et donc plus d’accidents. Mais elle n’est pas plus dangereuse qu’une autre combe N avec des rives à 30-35°.
J’ai toujours un peu du mal à comprendre comment tu peux être si sûr que c’est pas toi qui allais déclenché la plaque. J’ai suivi ton raisonnement de « par où je passe pour minimiser le risque », mais j’ai quand même l’impression qu’il ne manquait pas grand chose pour que ce soit toi qui partes avec la plaque.
Désolé, on aurait pu en parler oralement, mais après tout l’explication peut en intéresser d’autres…
Ou alors il teste ce qu’il a développé le matin à l’heure du RV (véridique !)
Ben tant que je ne traversais pas la couche de poudre tassée, je ne déclenchais pas la couche fragile, d’où pas de de déclenchement de plaque.
Et j’ai pu voir la tenue de la poudre tassée à l’enfoncement des skis, ainsi que la tenue de la couche fragile au déclenchement (enfoncement nécessaire pour la déclencher selon la cohésion de la neige au-dessus), lors de la descente dans le haut de la combe, et d’après les traces laissées à droite à gauche. Ca m’a permis d’encadrer les conditions de la pente par des conditions connues, dont je connais le risque de déclenchement d’après des stats que j’ai faites dessus (en déplaise à Mic’hel qui prétend que c’est n’importe quoi de faire des stats, il fait bien ce qu’il veut). Et c’est ainsi que j’ai pu savoir que tant que je n’enfonçais pas de plus de 10cm dans la couche de poudre tassée (en fait tant que je n’approchais pas la couche fragile à moins de 20-30cm), je ne déclencherais pas la couche fragile. Tu es toi même descendu dans une pente tracée, avec des traces sur toute l’épaisseur de fraiche, en godilles qui se croisent, et donc des bout de plaque sans aucun ancrage. Et rien n’est parti. Parce qu’il n’y avait que 10-20cm de poudre, ou que c’était pas assez raide. Mais ça permet de savoir que dans une pente un peu plus raide ou avec plus de fraiche, si on trace en n’enfonçant que de 10cm sur 40-50cm, ce sera difficile de faire partir une plaque.
mouais… que la probabilité soit réduite certainement mais je doute que tu puisses avoir une certitude « absolue »
Posté en tant qu’invité par Jules:
[quote=« Bubu, id: 1134348, post:13, topic:108107 »]
On ne suit pas sans se poser de question, mais :
- une pente labourée sur toute l’épaisseur de la couche mobilisable est effectivement sûre
- toutes les traces qui s’écartaient du fond du vallon, donc dans des pentes plus raides et moins tracées auparavant, sont d’autant de test de la tenu des pentes vierges.
Mais hier, ce n’était pas que la combe Ratin où l’ont pouvait déclencher des plaques, mais la moitié des alpes françaises ! Tout là où il a neigé plus de 10cm, dans les pentes > 35° d’orientation E à W en passant par le N !
Donc c’est une grosse connerie de se contenter de se dire « j’évite la combe Ratin donc pas de problème ». Si on ne fait pas cette connerie, c’est qu’on sait gérer correctement le risque quel que soit la combe. Et donc on sait aussi le gérer dans la combe Ratin, il n’y a pas une malédiction supplémentaire dans la combe Ratin, c’est une combe globlement N avec des pentes en fraiche soufflée sur gobelets, comme des milliers d’autres pentes dans les Alpes actuellement ! Si on a plus de rapport d’accident de plaque dans la combe Ratin, c’est simplement qu’il y a plus de monde qui la fréquente, et donc sur le tas il y a plus d’erreurs et donc plus d’accidents. Mais elle n’est pas plus dangereuse qu’une autre combe N avec des rives à 30-35°.[/quote]
Alors si la plupart des alpes est plaqué, c’est le bon jour à sortir !
Donc, bingo le choix de la ratin ! c’est bien, t’as donné l’explication
N’interprète pas les propos : « j’évite la combe Ratin donc pas de problème ». , j’ai plutot dit, j’évite la ratin… ce qui est grandement différent.
D’une manière générale en ce qui concerne les avalanches de neiges sèches, l’état de l’art actuel est : on sait qu’on ne sait pas.
Pas de certitude absolue, mais un risque aussi faible que dans les autres pentes que je juge sûre (le risque était en dessous de mon risque acceptable).
C’est sûr que c’était chaud, si d’un coup je traversais la couche, j’aurais été mal. Mais j’avais pu voir qu’en rive droite c’était bien tassée partout (limite carton cassant, difficilement skiable en petit ski car on enfonçait alors de 20-30cm dans les virages, et même là où le carton était peu épais, on passait dessous).
Si tu évites la Ratin sous prétexte que c’est plaqué, tu évites donc la moitié des Alpes. OK pas de problème. Sauf que dans les semaines qui viennent, ça m’étonnerait que tu ne touches pas aux versants E > N > W… Pourtant les gobelets y seront toujours… Mais tu es inconscient, malheureux, faut pas y toucher ! Donc OK, personne ne touche aux versants froid, disons jusqu’à mi-mai pour être sûr ? Je ne veux voir aucune trace en N, pas de connerie :lol:
Pourquoi tu ne veux pas comprendre que ce n’est pas tout noir ou tout blanc ? qu’il y a une infinité d’intermédiaires, et que dans un vallon où il y a à coup sûr des risques qq part, il est possible (ou pas, ça dépend) de trouver un itinéraire sans risque en évitant les zones dangereuses ? Bien sûr que notre comportement vis-à-vis de ces risques n’est pas exemplaire sur ce coup là, mais ceux qui ne sont pas allé tater les rives n’ont pas eu de problème.
Merci pour le témoignage de votre mésaventure qui, heureusement, se termine bien.
C’est le danger des itinéraires où il y a du monde alors que les conditions nivo sont délicates. On ne maîtrise pas ce que vont faire les skieurs au-dessus de nous.
Les propos de Loic évoquant les doutes sur l’orientation de la Combe Ratin et votre changement de point de vue pour la descente, au dernier moment en voyant autant de monde dans la Combe, sont importants. Ce n’est pas simple de s’affranchir des « autres » pour évaluer les risques. Notre jugement est vite pollué par la pratique des autres.
Idem quand il explique la nécessité d’avoir une vrai gestion de groupe.
Posté en tant qu’invité par oursquivol:
Le fait que 10 personnes soient passées ne vaut pas dire que la pente est sûre… Moi je ne veux pas dire que tu as bien fait ou mal fait j’en sais rien j’y était pas et personne n’a a juger de ce qui s’est passé. Quand je disais que la combe ratin est un endroit miné, c’est juste pour avertir les futurs heureux skieur du pic de Bure. Dans ce passage il faut se méfier c’est tout. Et surtout ne pas croire que parce que c’est tracé ça craint rien, c’est totalement faux. On a déjà vu des récits ou des photos d’endroits tracés, et un truc bizarre ce produit, ça part d’un coup… . Alors non on dit pas qu’il faut rester chez soit, mais juste etre vigilant.
D’ailleurs j’ai même fait la réflexion à voix haute à la fin du pique-nique « c’est marrant comment cette combe est passée de craignos hier/ce matin à fréquentable ce midi » (en gros).
Probable qu’on y serait pas allé (ou du moins, il y aurait eu plus de débats) si on n’avait pas vu autant de monde et de traces.
J’ai rajouté les commentaires de Domi (envoyés par mail), qui ajoutent une perception différente.
A 16? soit pour vous ce jour là 2 groupes de 8? dont le votre hétéroclite d’après le CR, et l’autre que vous venez à peine de rencontrer?
là je tilte un peu quand même!
Je parlais en général. Et puis je ne vois pas le problème d’être à 16, suffit de se concerter (ce que nous n’avons pas fait, mais ça ne veut pas dire que c’est impossible).
Et perso je ne savais pas que nous avions décidé de descendre avec le groupe de 8 à ce moment là, je n’ai pas suivi la rencontre avec le groupe car je bricolais mes skis derrière une antenne.
Nous n’étions pas 16 mais un groupe de 8, suivi d’assez loin par un autre groupe de 8. Nous descendions plus vite qu’eux, et les avons un peu « attendu » à l’endroit du repeautage potentiel parce que les deux chauffeurs (Domi et moi) voulaient descendre du même coté qu’eux vu qu’ils étaient sensés nous ramener à la Joue du Loup où nous avions laissé nos véhicules. J’étais la dernière de notre groupe, et même si je skie moins bien que la plupart, je ne trouve pas que le groupe était si hétérogène et disloqué que certains commentaires le laissent penser… personne n’a été laissé seul, le(la) dernier(e) est toujours descendu(e) sous le regard d’au moins un autre.
Quelques questions et remarques supplémentaires en vrac :
- comment une neige sans cohésion arrive à donner une avalanche avec de telles grosses boules (cf photos de Nicolas sur picasa)?
- le haut de la Combe Ratin semble débonnaire sur les photos (moins sur la carte), c’est une sorte de goulet qui semble expo, zone en pointillés sur la carte IGN : http://www.camptocamp.org/map?zoom=10&lat=44.63706&lon=5.92251&bgLayer=ign_map
- les photos de loin et de face de Nico montrent l’ampleur de l’avalanche, je la voyais initialement plus petite
- Nicolas, était-ce raisonnable de repartir seul plus loin sur un autre sommet pour faire des photos?