Merci pour le témoignage de votre mésaventure qui, heureusement, se termine bien.
C’est le danger des itinéraires où il y a du monde alors que les conditions nivo sont délicates. On ne maîtrise pas ce que vont faire les skieurs au-dessus de nous.
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Les propos de Loic évoquant les doutes sur l’orientation de la Combe Ratin et votre changement de point de vue pour la descente, au dernier moment en voyant autant de monde dans la Combe, sont importants. Ce n’est pas simple de s’affranchir des « autres » pour évaluer les risques. Notre jugement est vite pollué par la pratique des autres.
Idem quand il explique la nécessité d’avoir une vrai gestion de groupe.
Posté en tant qu’invité par oursquivol:
Le fait que 10 personnes soient passées ne vaut pas dire que la pente est sûre… Moi je ne veux pas dire que tu as bien fait ou mal fait j’en sais rien j’y était pas et personne n’a a juger de ce qui s’est passé. Quand je disais que la combe ratin est un endroit miné, c’est juste pour avertir les futurs heureux skieur du pic de Bure. Dans ce passage il faut se méfier c’est tout. Et surtout ne pas croire que parce que c’est tracé ça craint rien, c’est totalement faux. On a déjà vu des récits ou des photos d’endroits tracés, et un truc bizarre ce produit, ça part d’un coup… . Alors non on dit pas qu’il faut rester chez soit, mais juste etre vigilant.
D’ailleurs j’ai même fait la réflexion à voix haute à la fin du pique-nique « c’est marrant comment cette combe est passée de craignos hier/ce matin à fréquentable ce midi » (en gros).
Probable qu’on y serait pas allé (ou du moins, il y aurait eu plus de débats) si on n’avait pas vu autant de monde et de traces.
J’ai rajouté les commentaires de Domi (envoyés par mail), qui ajoutent une perception différente.
A 16? soit pour vous ce jour là 2 groupes de 8? dont le votre hétéroclite d’après le CR, et l’autre que vous venez à peine de rencontrer?
là je tilte un peu quand même!
Je parlais en général. Et puis je ne vois pas le problème d’être à 16, suffit de se concerter (ce que nous n’avons pas fait, mais ça ne veut pas dire que c’est impossible).
Et perso je ne savais pas que nous avions décidé de descendre avec le groupe de 8 à ce moment là, je n’ai pas suivi la rencontre avec le groupe car je bricolais mes skis derrière une antenne.
Nous n’étions pas 16 mais un groupe de 8, suivi d’assez loin par un autre groupe de 8. Nous descendions plus vite qu’eux, et les avons un peu « attendu » à l’endroit du repeautage potentiel parce que les deux chauffeurs (Domi et moi) voulaient descendre du même coté qu’eux vu qu’ils étaient sensés nous ramener à la Joue du Loup où nous avions laissé nos véhicules. J’étais la dernière de notre groupe, et même si je skie moins bien que la plupart, je ne trouve pas que le groupe était si hétérogène et disloqué que certains commentaires le laissent penser… personne n’a été laissé seul, le(la) dernier(e) est toujours descendu(e) sous le regard d’au moins un autre.
Quelques questions et remarques supplémentaires en vrac :
- comment une neige sans cohésion arrive à donner une avalanche avec de telles grosses boules (cf photos de Nicolas sur picasa)?
- le haut de la Combe Ratin semble débonnaire sur les photos (moins sur la carte), c’est une sorte de goulet qui semble expo, zone en pointillés sur la carte IGN : http://www.camptocamp.org/map?zoom=10&lat=44.63706&lon=5.92251&bgLayer=ign_map
- les photos de loin et de face de Nico montrent l’ampleur de l’avalanche, je la voyais initialement plus petite
- Nicolas, était-ce raisonnable de repartir seul plus loin sur un autre sommet pour faire des photos?
La neige sans cohésion est en sous couche. La plaque, c’était 40 à 50cm de poudre tassée (300kg/m3) avec pas mal de cohésion (mais moins que du carton). Elle reposait sur 5 à 20cm de gobelets.
La plupart des pentes dans la combe était dans cet état, mais le plus souvent les épaisseurs étaient moindre ou il manquait des gobelets par endroit, donc plus difficile de déclencher une plaque.
Ben oui, à part l’entrée depuis le plateau et le verrou en photo, c’est globalement tout plat la combe Ratin. Il faut aller chercher les pentes sur les rives ou derrière une bosse pour faire un peu de ski. Et quand on y arrive, on se prend des cailloux…
La plaque fait environ 1/2ha (70mx70m).
Posté en tant qu’invité par la baltringue:
c’est quand même hallucinant de lire à chaque fois les certitudes de Bubu, qui a skié une bonne grosse plaque partie juste après son passage… mais bon, lui il le savait que ca partirait pas ! Evidemment tu provoques, et sur le terrain je suis certain que tu ne te comportes pas pareil. Mais je n’ai jamais rencontré aucun grimpeur, skieur ou alpinistes avec autant d’aplomb que toi. Pourtant j’en ai rencontré pas mal, des montagnards, guidos, moniteurs…
Bubu me fait penser à un sketch des inconnus.
Les skieurs de rando, c’est comme les chasseurs : il y a les bons et les mauvais. Bubu est un bon. Quelle est la différence ?
Ben, le mauvais skieur de rando, il skie sur une plaque, tu vois, il est nul, c’est un mauvais ! Le bon, et ben il skie sur une plaque, ouais mais bon, c’est un bon tu vois, c’est pas pareil !
Comme ce que vont faire des milliers de personnes dans les semaines qui viennent, car les gobelets ne vont pas disparaitre comme ça… Et si dimanche il suffisait de s’enfoncer un peu plus pour déclencher la plauqe, maintenant il faut y mettre plus de moyen, mais en découpant les ancrages ou en touchant une zone moins épaisse, on pourra déclencher des hectares aussi, pas de problème. Tu t’engages à leur dire la même chose qu’à moi ?
Posté en tant qu’invité par Jules:
D’accord avec baltringue.
Bubu pour butébuté, quand même.
Peut etre que les miliers de personnes ne vont pas aller à la ratin ou dans des secteurs un peu pourri ou faire du ski de fond ou rien.
Posté en tant qu’invité par benjam05:
D’accord avec baltring, j’hallucine quand je lis tous les postes de BUBU « moi je savais, moi je sais skier dessus je m’enfonce pas, les gens qui crie en montagne comme des c…, la sortie pas terrible (alors que tous le monde semble content), on aurais pu en venir au main avec les italiens, et j’en passe, on en croise des randonneurs avec un égo surdimentionné, mais là…. Imbuvable ce BUBU, je pense qu’un type comme lui (qui sais tous et qui est le plus fort) représente plus un danger pour un groupe que n’importe qui d’autre…( c’est quand même le seule de sont groupe qui a coupé la pente la ou les autres ont déclanchaient l’avalanche 1 minute après) , ah mais lui il savait….
en vrai il est plutôt sympa et presque timide, sur ses propos dans ce sujet je reste un peu sceptique mais je suis mauvais juge car incompétent en la matière
T’inquiète, tu n’auras plus l’occasion de me boire, je ne ferai plus aucun commentaire sur la stabilité du manteau, ni sur le déroulement de mes sorties.
Tu as raison et puis tu arrêtes tes sorties en montagne, à partir de maintenant tu ne te consacres qu’au développement du site, là tu ne risques pas les avalanches. Bien que des avalanches de reproches suite à un problème technique tu n’y couperas point.
Tes commentaires / analyses, je les apprécie, je les trouve « décalés » et passionnés, deux caractéristiques qui peuvent déranger, et alors…
+1
Personne n’est dans le secret des avalanches et toutes les méthodes d’appréciation du risque sont à la fois personnelles et appuyées par des connaissances théoriques (non stabilisées) ou empiriques très « rudimentaires ». Il y a bien sur une exception, LA solution qui marche à coup sur : rester chez soi !
Dans ce contexte, je crois qu’on apprend plus en comparant les « méthodes » des uns et des autres et qu’il faut plutôt encourager les gens à rendre explicite leur raisonnement. Bubu, lui, a fait cet effort. Merci !
Posté en tant qu’invité par benjam05:
peut être y suis je allé un peu fort « imbuvable » mais vraiment je trouve que le ton de tes commentaires manque d’humilité face a un évènement dont le dénouement aurait pu être tragique,comment aurais tu réagit s’il y avait eu un mort? je pense que le seul constat qui s’impose et que personne n’aurais du coupé cette pente car même si tu étais sur de toi que ce serait il passé en cas de chute de ta part (ça arrive a tous le monde) au moment de cette traversé? tu te serai peut être retrouvé dessous et tes amis avec! je viens de voir que tu est un membre actif du site et en lisant le descriptif que tu fait de toi sur ton profil je ne comprend vraiment pas le décalage avec ce que je lit de toi sur cette sortie…alors excuse(z) moi encore je ne voulais froisser personnes mais juste faire partager mon ressenti, même si je m’y suis mal pris. Bonne continuation a toi bubu et a tous les autres et que la montagne (et notre humilité face a elle) nous protège tous de se genre d’incidents…
Faudrait pas que les commentaires sur la sortie dérivent en procès de Bubu. Je pense que d’autres du groupe auraient très bien pu y aller aussi. Moi-même, au départ je pensais traverser, et en fait, sans faire vraiment gaffe (ou inconsciemment), je suis descendu trop bas à un point où il n’était pas facile de traverser cette pente. J’ai continué à descendre un peu, puis j’ai commencé à traverser, mais beaucoup plus bas (et sans doute un peu moins raide). J’ai vu que ça allait être pénible, car en légère remontée, et voyant que les autres descendaient sur le replat pour repeauter, j’ai préféré faire pareil, pour faire qq virages supplémentaires (mais même pas pour des questions de sécurité… alors qu’effectivement je me serais mis en danger). Donc des conneries, tout le monde peut en faire.
Ah ben non, c’est pas parce qu’il y en a 1 ou 2 qui s’excitent, que tu dois priver tous les autres de tes analyses.
Même si je ne partage pas toutes tes certitudes, je comprends (à peu près) ton raisonnement, et ça me semble intéressant de l’expliquer (et bien sûr à chacun de faire ses choix, en fonction de ses connaissances et de son niveau de risque acceptable).