Posté en tant qu’invité par strider:
Je finis par me poser la question : cet été, sur 10 tentatives de courses pour l’instant (sans compter tout ce qui a été annulé et parfois à tort!) je n’ai réussi que 2 fois à atteindre le sommet.
J’aurai tout eu : pluie, grêle, orage, tempête de neige, brouillard, vent glacial, mauvais regel à ponts fragiles, sinistres échos de chutes de pierre…nom d’un chien c’est bien le premier été que je suis maudit comme ça…
Ce matin même au soreiller la visite obligatoire s’est tranformé en descente obligatoire et pas visite du tout (au moins j’ai pu admirer le premier spit de la voie…génial!.. alors que j’étais même pas sur de pouvoir la faire, de savoir bien la faire et de s’y retrouver dans ces dédales de voie…c’est déjà pas mal, non?) orage, pluie, temps maussade…
et le comble c’est de se retrouver en activité ou sans dispos d’autrui les jours où il fait beau! C’est l’engrenage du créneau horaire : les dispos tombent systématiquement les jours où la météo se dégrade. Et la machine du temps a une logique infernale.
Alors je sens l’amertume étendre son empire dévastateur en moi, je suis déçu, je suis décontenancé, indigné, humilié!
O rage Ô désespoir! Suis-je maudit?
Alors que faut-il faire?
-Poser un cairn sur le mont olympe pour apaiser ses colères (encore faut-il que je ne me prennes pas de but dans l’ascension, genre orage…entre autres…)?
-Maudire les météorologues…si ça se tombe c’est de leur faute s’il faut mauvais!
-Jouer le yéti dans les tempêtes auxquelles je suis irrémédiablement liées?
-Compter les pierres qui roulent un petit matin lorsque le brouillard me cache sommets?
-Ramasser les crottes de moutons pour m’occuper sur l’inévitable sentier de descente que je prend à chaque fois à l’heure où je devrais monter?
Je vous le dis, je suis maudit!
PS : zut !! j’aurai pas du poster ce sujet, plus personne ne va vouloir grimper avec moi après!