2 randonneuses en perdition guidées par les secours grâce à Gendloc

ça s’est la théorie .En pratique, tu peux te faire foudroyer facilement 1000m sous les crêtes (y’a plus de cas qu’on croit). Déjà testé de très très près et de nombreuses fois dans un pierrier 1000m sous les crêtes.

Ah ok, merci !
J’avais cru d’après l’article du D.L.
Du coup les 2 femmes après avoir envoyé leur position via Gendloc, ont été guidées au téléphone par les secours.

Il pourrait y avoir entente pour que ce soit gratuit c’est pourquoi j’ai posé la question.
Par exemple je peux aller sur certains liens orange (mon fournisseur d’accès) sans que cela pioche dans mon forfait.

J’ai peut-être répondu un peu rapidement : il est possible que la page web s’actualise automatiquement et que la position puisse être transmise de façon régulière pour suivre la progression du smartphone.
Du coup les gendarmes ont peut-être effectivement pu guider par téléphone les deux randonneuses.

Il suffirait de regarder dans le code source de gendloc qui est disponible sur github.

Ce qui est un peu ballot c’est que si elles avaient installé une cartographie basique comme Iphigenie ou autre elles auraient très bien pu se débrouiller toutes seules sans mobiliser les gendarmes…

En fait la rando au lac Achard est une rando très parcourue par un tas de gens, depuis Chamrousse. C’est une « balade familiale » mais il y a maintenant pas mal de chemins ou petites sentes qui partent dans tous les sens, certains dans des pentes au-dessus de torrent, non loin ou dans des petites barres rocheuses. Des personnes parties pour une simple petite balade surprises par le gros mauvais temps et le brouillard peuvent se retrouver en mauvaise posture voir s’égarer vers le versant Romanche.
Je ne pense pas que sur ce genre d’itinéraire il y a beaucoup de personnes qui ont un gps avec cartes chargées même si la majorité ont un smartphone…

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Il y a de multiples applications « alertes et secours », à fortiori au niveau Européen. Ce n’est pas aussi simple que le 112.

AMA, il bien plus logique que chacun se prenne en charge (pour la data). A fortiori dans une activité nécessitant un minimum d’autonomie, et ayant été pratiqué pendant des siècles sans smartphone et sans plus de pépins qu’actuellement.
Au pire, ces 2 personnes attendaient le levé du soleil vers 5h du matin. Ca fait donc 5h de plus à attendre. Ce n’est pas non plus la mer à boire et permet de s’en rappeler pour ne pas refaire la même boulette.

Oui c’est le grand intérêt de cet outil Gendloc : c’est basique et ça s’adresse à tout le monde même les moins « dégourdis »
A priori les gendarmes s’en servent même quand la personne qui appelle le 112 sait parfaitement expliquer où elle est et pourrait donner la position GPS. Je pense que ce coté systématique est plus simple à gérer pour les gendarmes et permet de limiter les risques de malentendu.

Si tu n’as pas de data il y a moyen d’envoyer sa position GPS en SMS par le 114, il y a des applis très légères (GPS Test par exemple) qui peuvent le faire par copier-coller. Mais après il faut que le répartiteur du 114 fasse le lien avec la demande de secours faite par le 112, forcément ça complique.

Maintenant plus grand monde n’a de smartphone sans un minimum de data.
Et puis il y a toujours moyen de le faire à l’ancienne en expliquant où on est ou en donnant sa position GPS par téléphone.

Pour le coup et concernant le sujet de départ, le faire à l’ancienne consiste surtout à ne pas téléphoner parce qu’on a pris l’eau sous l’orage.
AMA, c’est un bon exemple où l’outil (téléphone) pousse à la consommation alors que passer 5h de plus dehors n’aurait pas changé grand chose, hormis un peu d’inconfort.
On est tout de même quasiment dans une station de ski.

Oui tout à fait d’accord être sur une crête ou un sommet lors d’un orage c’est tres risqué mais la foudre ne tombe pas que sur les crêtes loin de là. Dans un pierrier il peut aussi y avoir un facteur aggravant qui est la présence de fer dans la roche. Et ya pas mal de secteurs dans ce cas dans les massifs cristallins (exemple bien connu de la Tête du Rouget mais il y en a bien d’autres). Ma pire expérience était en alpages entouré de crêtes et sommets bien pointus, ben ça tombait partout autour de moi en pleine prairie sans aucun objet proéminent (euh à part moi…) Et c’est là que j’ai fini par m’enfuir en courant au bout d’un moment car ça ne faisait qu’empirer. Bon je ne connaissais pas l’histoire de la tension de pas mais même avec çà il y a un moment où rester en boule sous les trombes d’eau et la grêle ça fait relativiser pas mal un certain nombre de théories qu’on a pu lire tranquille au chaud dans son salon. Puis comme l’a dit quelqu’un plus haut quand on court en principe on ne touche pas le sol avec les deux pieds en même temps. Quoiqu’il en soit j’ai pas eu à regretter mon choix une fois bien à l’abri :wink:

enfin là ce n’est pas la foudre…

c’est quoi selon toi ? on entend le tonnerre et on voit nettement un arc électrique au ras de sol

Je ne sais pas mais les fois ou la foudre est tombé à quelques mètres de moi je n’ai pas vu de ligne mais juste un flash éblouissant.
Le phénomène est lent et la liaison n’est pas continue, l’eau est secouée alors qu’il n’y a plus d’éclair. la fois ou j’ai vu la foudre tomber sur l’eau ça n’a pas retourné le lac.
C’est peut être la foudre mais c’est super étrange.

ce n’est pas la foudre :slight_smile:

OK… Toutes mes confuses…

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Ça me paraissait bien étrange pour la foudre. Mais du coup c’était quoi le but?

Déjà testé, 1h30 assis sur mon sac sous mon poncho sous l’orage. Effectivement c’est long …

Ça me rappelle aussi la Dibona.Apres midi au refuge temps un peu gris plafond uniforme mais rien d’inquiétant. On se lance dans la Dibona, on fait quelques longueurs et on entend un grondement. Le temps de finir la longueur l’orage était sur nous. Descente épique en rappel comme on a pu, heureusement on n’avait fait que quelques longueurs. A l’époque je ne connaissais pas la tension de pas, mais le rappel à pieds joints c’est quand-même pas évident :wink:

Souvenir aussi enfin pour nous ça va on montait au refuge, mais les cordées de la Dibona ont eu bien peur, parfois l’éclair (ou je pense les éclairs) s’acharnaient 1-2 secondes sur les sommets. La moraine avait été emporté, 30-40min plus tôt et on y restait…