Posté en tant qu’invité par J2LH:
Hydra a écrit:
J’aimerais pas me fâcher avec toi Hervé, mais bon, je trouve ce
film proche du pathétique.
Bah… si tu préfères Cliffhanger ou Vertical Limit…
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Hydra a écrit:
J’aimerais pas me fâcher avec toi Hervé, mais bon, je trouve ce
film proche du pathétique.
Bah… si tu préfères Cliffhanger ou Vertical Limit…
Posté en tant qu’invité par claudio:
J2LH a écrit:
Hydra a écrit:
J’aimerais pas me fâcher avec toi Hervé, mais bon, je trouve
ce
film proche du pathétique.Bah… si tu préfères Cliffhanger ou Vertical Limit…
Tu aurais pu ajouter « Les rivières pourpres », mais Hydra a raison. Ce n’est pas parce qu’il y a pire que ça n’est pas mauvais : le « cinéma de montagne » est encore moins bien loti que la littérature de montagne - ce qui n’est pas peu dire. Sans doute parce que c’est difficile (quand on se souvient de la Bergman sur les pentes du Stromboli, on se dit que Rosselini aurait peut-être pu y arriver)
Il y a vraiment beaucoup mieux à voir.
claudio
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Jean-Marc:
Oui, ils ont fondus deux personnages principaux des livres de frison-Roche en un seul personnage.
Posté en tant qu’invité par Jean-Marc:
NonoD a écrit:
Nous avons eu la surprise de voir Patrick Berhault !!
Mais quel role jouait Berhault ??? Je l’ai cherché tout au long du film sans le reconnaitre…
Posté en tant qu’invité par strider:
Jean-Marc a écrit:
NonoD a écrit:
Nous avons eu la surprise de voir Patrick Berhault !!
Mais quel role jouait Berhault ??? Je l’ai cherché tout au long
du film sans le reconnaitre…
moi-aussi, pas reconnu non plus…pourtant pas du genre à passer inaperçu. peut être plus jeune?
Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Malgré son rôle très discret, on le reconnait pourtant facilement, notamment sans la première partie du film!
Seule sa coupe de cheveux « particulière » genre monastère le déguise quelque peu
Posté en tant qu’invité par Marie:
Hervé57 a écrit:
Malgré son rôle très discret, on le reconnait pourtant
facilement, notamment sans la première partie du film!
Il est avec la cordée qui part rechercher le père de Zian dans les Drus !
Hervé… tu n’as pas répondu là ! Tu veux une fessée pour avoir dissimiler les infos ? :-))
Posté en tant qu’invité par Marie:
Marie a écrit:
Tu veux une fessée
Tiens, mon langage va plaire à Dalle en Pente
Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Coucou Marie!
Marie a écrit:
Il est avec la cordée qui part rechercher le père de Zian dans
les Drus !
Moi j’ai pas dit le contraire
Hervé… tu n’as pas répondu là ! Tu veux une fessée pour avoir
dissimiler les infos ? :-))
;-))
La fessée? oui, pas trop forte et avec un brin de douceur, merci
Je plaisante Marie!
Posté en tant qu’invité par Hydra:
Ce n’est pas trop le fait de l’infidèlité aux romans de Frison Roche, mais bon, je trouve les acteurs pitoyables, et la mise en scène grotesque…comme par exemple quand Zian et Georges arrivent au refuge du Couvercle frais comme des gardons après avoir gravi la Verte !
Pour les images de montagne, faut bien les chercher, autant voir un documentaire ou de belles photos, à mon avis !
Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Hydra a écrit:
Ce n’est pas trop le fait de l’infidèlité aux romans de Frison
Roche, mais bon, je trouve les acteurs pitoyables, et la mise
en scène grotesque…
Rien que ça? C’est vraiment une question de goût alors …
comme par exemple quand Zian et Georges
arrivent au refuge du Couvercle frais comme des gardons après
avoir gravi la Verte !
J’avoue que c’est un peu fort, mais à l’inverse d’un documentaire, c’est une fiction, ce qui ne pardonne pas tout je sais!
Pour les images de montagne, faut bien les chercher, autant
voir un documentaire ou de belles photos, à mon avis !
NON, moi = pas d’accord!
Remarque, c’est peut-être parce que je n’ai pas vu la montagne depuis longtemps que je me satisfait de si peu
Posté en tant qu’invité par Hydra:
Bon je te rassure Hervé, ce Premier de Cordée est quand même mieux que Brice de Nice…
Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Une comparaison audacieuse, Hydra!! rires
Ce p’tit débat nous prouve que les goûts et les couleurs de chacun lui sont bien propres et ne se discutent pas
Bonne soirée !
Hervé57
Posté en tant qu’invité par strider:
Hydra a écrit:
Ce n’est pas trop le fait de l’infidèlité aux romans de Frison
Roche, mais bon, je trouve les acteurs pitoyables, et la mise
en scène grotesque…comme par exemple quand Zian et Georges
arrivent au refuge du Couvercle frais comme des gardons après
avoir gravi la Verte !Pour les images de montagne, faut bien les chercher, autant
voir un documentaire ou de belles photos, à mon avis !
mon avis est que cette version du 1er de cordée souffre du mal du cinéma français c’est d’être un cinéma de monchu soixante-quinzard…
les parigots dominent largement et écrasent le cinéma français qu’ils soient producteurs, scénaristes, studios, publicitaires, distributeurs etc…etc…
regarde « malabar princess » qui n’est pas à proprement dit un mauvais film, mais tu y retrouve typiquement la vision d’une production soixante-quinzarde là-dedans : le cinéma parigot te fait croire qu’il existe un brin de rusticité et ruralité dans les Pays du Mont Blanc (au sens de localité, secteur du Mont Blanc ) alors que s’il y a bien quelque chose dont souffre particulièrement les Pays du Mont Blanc c’est bien la disparition de l’agriculture (déjà qu’il n’en avait pas beaucoup avant) et une vallée qui a été beaucoup été grignotté par l’urbanisation, chose qu’ils ont complètement omis de montrer.
maintenant tu regardes le schéma de pensée du producteur ou encore scénariste parigot pour lui les pays du Mont Blanc c’est la province, voire la campagne, donc pour eux les gens là-bas vivent rustiquement dans leur chalet avec leur berrets de campagnard ou je ne sais quel autre cliché soixante-quinzard…même à Bonneval s/arc , village ou je vais depuis mon enfance, le plus « old-looking » , ils ont tous des fours à micro-ondes, ils ont le satellite, ils ont des laveslinges /sèches linges, ils sont habillés avec des vestes north-face et des lunettes cébé…même les vieux chalets rustiques datant du 18ème sont tous équipés à l’intérieur…
moi qui a l’origine vient d’une région de petits plateaux agricoles et forestier avec 30hab/km2, au nord-est de Paris, je ne te dis pas ce que ces soixante-quinzard pouvaient nous prendre presque pour des arriérés.
quand au cinéma de fiction français lui-même c’est pareil, tous les mois voir toutes les semaines, le cinéma français te rabache au moins une comédie ou comédie-dramatique parisienne, toujours une histoire de moeurs, avec la dictature des scènes de dialogue et de l’inévitable et ennuyeux champ-contre-champ…je ne dis pas que c’est forcément toujours mauvais, mais quand ces messieurs les producteurs français viennent accuser le cinéma indien, chinois ou américain de faire toujours les mêmes films, hé ben ils feraient mieux de se regarder, au lieu de s’auto-proclamés « uniques » et de se prendre pour des originaux…« cinéma d’auteur » comme ils disent, comme si un auteur pouvait tout faire tout seul, heureusement qu’il est dépendant d’une équipe, cet auteur…sinon il pourrait jamais faire son film : c’est là le mensonge du mot « cinéma d’auteur » ou le narcissisme invoqué de l’auteur qui est auto-proclamé « original » c’est à dire différent ,s’élévant par je ne sais quel critère, du « bourbier » des auteurs de film « grosse production » : mensonge!!!..un vrai auteur tu peux en avoir sur tout type de film, petit, gros, comédie-science-fiction-fantastique-drame-aventure etc…, et de toute façon cet auteur-réalisateur, pour faire un chef d’oeuvre il est capital qu’il soit super bien entouré de talents, talents dont on ne parle jamais d’ailleurs!!!
personne ne cite Pierre Lhomme, l’excellent chef opérateur de Cyrano ou de C.Claudel parce que personne ne le connait, et pourtant il a eu un grand rôle à jouer dans la magie visuelle de ces films…et je ne parle pas du talent de Bruno Delbonnel, chef op d’Amelie et d’une long Dimanche, pareil on n’en parle pas non plus.
etc…je sais que quoi je parle j’ai fréquenté une école audiovisuelle à Paris pendant 6mois et j’ai vu ce que c’était, notamment la mentalité désastreuse qu’il y régnait, de ce narcissisme épouvantable.
quand tu penses que les producteurs français ont mis 20ans pour reconnaître le talent de Miyasaki, 30ans pour Kurosawa qui eux sont des grands créateurs qui ont toujours été intransigeant au niveau de la qualité de leur film et qui sont ou étaient capables d’exprimer des choses avec des images, de vrais cadrages, sans excès ni fioritures de dialogues, spécialité française pour combler les trop souventes lacunes visuelles de son cinéma.
Posté en tant qu’invité par dalle en pente:
Bin, heu, nico, si je peux me permettre, tout de même,
les dialogues c’est quand même un tout petit peu
plus que des bouche-trous graphiques…
(…) dialogues, spécialité française pour combler les trop
souventes lacunes visuelles de son cinéma.
Posté en tant qu’invité par dalle en pente:
Marie a écrit:
Marie a écrit:
Tu veux une fessée
Tiens, mon langage va plaire à Dalle en Pente
Hmmmouais, le défouloir déborde ou c’est un reflexe maternel?
Posté en tant qu’invité par strider:
dalle en pente a écrit:
Bin, heu, nico, si je peux me permettre, tout de même,
les dialogues c’est quand même un tout petit peu
plus que des bouche-trous graphiques…
sauf quand les dialogues sont creux!! :o)
et svt c’est parler pour parler, en plus!
par ex : qu’est-ce j’en ai foutre que sur l’écran le gars me raconte sa vie si je ne la vois pas mise en scène en image? on fait du cinéma, non? alors on fait un flashback et on évite 2min de dialogue insipide. C’est ça, l’inventivité visuelle.
et puis je parle bien de visuel, ça ne veut pas forcément dire « bouche trous graphiques » , regarde un film de Burton, de Hitchcock, de
Kitano, de Kurosawa, tu verras ce que c’est que du visuel inspiré…
le cinéma c’est de un art « AUDIO-VISUEL » c’est à dire que son support c’est du son et de l’image, une bande sonore, un BO, une photographie…
c’est pas du bavardage à la française qui va faire le support du cinéma…
pour le bavardage je suis désolé mais un pièce de théatre c’est fait pour le dialogue et c’est deux fois mieux pour ça que le cinéma car tu as un contact direct avec les comédiens.
je n’aime pas mélanger les genres…moi quand je vois un scène de café ou de restaurant comme on en voit à gogo dans une comédie parisienne, où c’est 2-3 min de dialogues avec des cadrages en « champ-contre-champ » sur les personnages, j’ai du mal à voir en quoi c’est du cinéma…je préfère voir les acteurs en vrai au théatre si c’est pour entendre des dialogues à tire-larigots…le théatre c’est l’art du dialogue, pas le cinéma.
Regarde un peu " L’ été de Kikujiro" de Kitano ou « Rêves » de Kurosawa économie de dialogue, inventivité visuelle, malice du regard, ça c’est du cinéma : c’est très simple il n’y a pas pratiquement pas un seul champ-contre-champ insipide dans ces films…et ben tu vois la différence avec bon nombre de comédie parisienne ou ils nous emmerdent avec leurs films bavards.
Posté en tant qu’invité par claudio:
strider a écrit:
Hydra a écrit:
Ce n’est pas trop le fait de l’infidèlité aux romans de
Frison
Roche, mais bon, je trouve les acteurs pitoyables, et la
mise
en scène grotesque…comme par exemple quand Zian et Georges
arrivent au refuge du Couvercle frais comme des gardons
après
avoir gravi la Verte !Pour les images de montagne, faut bien les chercher, autant
voir un documentaire ou de belles photos, à mon avis !mon avis est que cette version du 1er de cordée souffre du mal
du cinéma français c’est d’être un cinéma de monchu
soixante-quinzard…
les parigots dominent largement et écrasent le cinéma français
qu’ils soient producteurs, scénaristes, studios, publicitaires,
distributeurs etc…etc…
On s’éloigne un peu du sujet, mais là, tu enfonces un peu une porte ouverte. La plupart des productions demandent beaucoup de moyens, et ces moyens sont concentrés , en France comme ailleurs (Cinecitta, Le Caire, Hollywood, Bollywood, Hong-Kong). Il n’est pas interdit de réaliser des films indépendament de ce système, y compris à Chamonix ou à La Grave, mais il y aura moins de moyens (ça n’est pas plus mal, en général).
regarde « malabar princess » qui n’est pas à proprement dit un
mauvais film,
c’est pas du Orson Welles non plus…
mais tu y retrouve typiquement la vision d’une
production soixante-quinzarde là-dedans : le cinéma parigot
te fait croire qu’il existe un brin de rusticité et ruralité
dans les Pays du Mont Blanc (au sens de localité, secteur du
Mont Blanc ) alors que s’il y a bien quelque chose dont souffre
particulièrement les Pays du Mont Blanc c’est bien la
disparition de l’agriculture (déjà qu’il n’en avait pas
beaucoup avant) et une vallée qui a été beaucoup été grignotté
par l’urbanisation, chose qu’ils ont complètement omis de
montrer.
ça n’était pas dans le cahier des charges d’un film comme celui-là, je suppose. Par ailleurs, l’urbanisation en soi n’est pas quelque chose de mauvais (qui « grignote »), c’est un phénomène mondial irréversible. Les Pays du Mont-Blanc montrent simplement l’exemple (majoritaire) d’une urbanisation pensée selon des critères étroitement utilitaristes.
maintenant tu regardes le schéma du producteur ou encore
scénariste parigot pour lui les pays du Mont Blanc c’est la
province, voire la campagne, donc ils vivent rustiquement dans
leur chalet avec leur berrets de campagnard ou je ne sais quel
autre cliché soixante-quinzard…même à Bonneval s/arc ,
village ou je vais depuis mon enfance, le plus « old-looking » ,
ils ont tous des fours à micro-ondes, ils ont le satellite,
ils ont des laveslinges /sèches linges, ils sont habillés avec
des vestes north-face et des lunettes cébé…même les vieux
chalets rustiques datant du 18ème sont tous équipés à
l’intérieur…
Bonneval c’est très joli, comme les Baux-de-Provence. Mais, comme tu dis, c’est « old-looking », on n’est pas loin du parc à thèmes.
moi qui a l’origine vient d’une région de petits plateaux
agricoles et forestier avec 30hab/km2, au nord-est de Paris,
je ne te dis pas ce que ces soixante-quinzard pouvaient nous
prendre presque pour des arriérés.
Malheureusement le regard des urbains sur les ruraux est partout le même, ça n’est pas spécifique à Paris, et cet ostracisme s’aggrave naturellement avec le mouvement d’urbanisation évoqué plus haut. Quand tu viens de la Haute-Loire et que tu débarques à Lyon, du Queyras à Marseille (ou à Manosque, tout simplement), ou du Nordeste à Rio, tu retrouves le même regard - et la même défiance.
quand au cinéma de fiction français lui-même c’est pareil,
tous les mois voir toutes les semaines, le cinéma français te
rabache au moins une comédie ou comédie-dramatique parisienne,
toujours une histoire de moeurs, avec la dictature des scènes
de dialogue et de l’inévitable et ennuyeux
champ-contre-champ…je ne dis pas que c’est forcément
toujours mauvais, mais quand ces messieurs les producteurs
français viennent accuser le cinéma indien, chinois ou
américain de faire toujours les mêmes films, hé ben ils
feraient mieux de se regarder, au lieu de s’auto-proclamés
« uniques » et de se prendre pour des originaux…
Les producteurs défendent leur bout de gras ; aucun réalisateur aimant son métier ne tient ce discours. Les auteurs de la Nouvelle Vague ont été les premiers à faire connaître le cinéma japonais en France, et à considérer le cinéma américain comme quelque chose ne relevant pas seulement du divertissement ou de l’édifiant ; et ça continue aujoud’hui : le nouveau cinéma asiatique a été introduit par des gens comme Assayas en France. Il n’y a que des gens comme Besson (producteur autant qu’auteur) pour essayer de faire aussi gros que la machinerie américaine, sans avoir un dixième de la culture de Tarantino, par exemple.
"cinéma
d’auteur" comme ils disent, comme si un auteur pouvait tout
faire tout seul, heureusement qu’il est dépendant d’une équipe,
cet auteur…
il n’a jamais été querstion de ça dans la fameuse « politique des auteurs » défendue il y a quarante ans. « Cinéma d’auteur », ça signifie d’une part que les films de Welles ou Howard Hawks doivent leur être crédités, et non à leur producteur (comme c’était le cas auparavant, le réalisateur ayant à peu près le même rôle que Mozart à la Cour de Vienne - domestique de luxe) ; d’autre part, ça veut aussi dire que Welles, Hawks ou Truffaut sont des auteurs au même titre que Proust ou Dostoïevski. Accessoirement, ça leur assure les droits afférents, ce qui n’est pas rien.
sinon il pourrait jamais faire son film : c’est là
le mensonge du mot « cinéma d’auteur » ou le narcissisme invoqué
de l’auteur qui est auto-proclamé « original » c’est à dire
différent ,s’élévant par je ne sais quel critère, du « bourbier »
des auteurs de film « grosse production » : mensonge!!!..
Là, tu as raison : on en est venu aujourd’hui à considérer le « cinéma d’auteur » comme un genre, ou presque. Mais l’auto-proclamation, sinon, on la voit partout. Grosses ou petites productions se bousculent et se vendent comme elles peuvent. Quant au narcissisme, c’est un peu facile d’en accabler le « cinéma d’auteur » : James Cameron et Jean-Pierre Jeunet ne font peut-être pas preuve de narcissisme (la mégalomanie n’est ni plus ni moins qu’un narcissisme qui a réussi, le succès public l’absout) ?
un vrai
auteur tu peux en avoir sur tout type de film, petit, gros,
comédie-science-fiction-fantastique-drame-aventure etc…, et
oui, tu as raison. Mais pour ne parler que de trois auteurs français sur lesquels les préjugés sont tenaces : Le film qui a révélé Desplechin est un thriller (La Sentinelle), Assayas a réalisé un film de sf (DemonLover) et Pascale Ferran vient de tourner un film en costumes (Lady Chatterley)
de toute façon cet auteur-réalisateur, pour faire un chef
d’oeuvre il est capital qu’il soit super bien entouré de
talents, talents dont on ne parle jamais d’ailleurs!!!
personne ne cite Pierre Lhomme, l’excellent chef opérateur de
Cyrano ou de C.Claudel parce que personne ne le connait, et
pourtant il a eu un grand rôle à jouer dans la magie visuelle
de ces films…et je ne parle pas du talent de Bruno Delbonnel,
chef op d’Amelie et d’une long Dimanche, pareil on n’en parle
pas non plus.
Ben oui, comme quoi le « narcissisme » frappe aussi bien Rappeneau qu’Assayas, et tout le monde d’ailleurs, jusqu’aux alpinistes - tout dépend de ce qu’on en fait, et de la complaisance qu’on lui accorde.
etc…je sais que quoi je parle j’ai fréquenté une école
audiovisuelle à Paris pendant 6mois et j’ai vu ce que c’était,
notamment la mentalité désastreuse qu’il y régnait, de ce
narcissisme épouvantable.quand tu penses que les producteurs français ont mis 20ans pour
reconnaître le talent de Miyasaki, 30ans pour Kurosawa qui eux
sont des grands créateurs qui ont toujours été intransigeant au
niveau de la qualité de leur film et qui sont ou étaient
capables d’exprimer des choses avec des images, de vrais
cadrages, sans excès ni fioritures de dialogues, spécialité
française pour combler les trop souventes lacunes visuelles de
son cinéma.
« Juste une image » ou « une image juste », comme dirait l’autre suisse (Godard) ? Opposer l’inventivité visuelle des uns par rapport aux dialogues qui tournent en rond des autres, ça me paraît un peu hémiplégique comme perspective. Qu’est-ce que tu entends par « lacunes visuelles » ? Les films de Kurosawa sont effectivement magnifiques, comme ceux de John Ford ce sont des films de peintre et de conteur d’épopées, mais ce n’est pas parce que ceux d’Ozu sont filmés au ras du sol dans des cuisines, avec des couples qui discutent, etc., qu’ils sont « visuellement lacunaires », non ?
Bon, quant à « 1er de cordée », franchement, il n’y a pas d’autres romans montagnards à adapter ?
« L’ascension », de Ludwig Hohl, par exemple, ça n’intéresse personne ? Aux réalisateurs de faire preuve d’originalité, aux producteurs d’être audacieux - et aux spectateurs d’être curieux.
bonne journée
claudio
Posté en tant qu’invité par claudio:
et ben tu vois la différence avec bon nombre de comédie
parisienne ou ils nous emmerdent avec leurs films bavards.
je suis super d’accord avec toi sur la différence cinéma/théâtre (Robert Bresson lui-même expliquait bien cette différence, et reprochait à ses collègues - Marcel Carné, notamment - de faire du « théâtre filmé »), mais de quelles comédies parisiennes, de quels films bavards parles-tu exactement ?
à +
claudio
Posté en tant qu’invité par dalle en pente:
Bon c’est sûr que dans une comédie à 2 balles les dialogues
valent pas cher. Le rest enon plus d’ailleurs… on est d’accord!
Par contre si je te rejoins sur le sujet du théatre, il faut quand
même admettre que les films (et en particulier à la télé)
permettent de profiter de bons dialogues et de bons acteurs
à des personnes qui n’ont pas l’occasion d’aller au théatre,
que ce soit pour des raisons de pognon, d’habitude, de famille
ou n’importe quelle autre raison.
J’ai pas vu les films que tu cites, j’en ai vu d’autres de kitano
et je pense que je vois tout à fait ce dont tu parles, c’est des
films que j’apprécie mais pour moi c’est qu’une toute petite
partie de ce que le cinéma peut apporter d’inventif. Burton
avec ses graphismes débridés, c’en est une autre partie (surtout
Edward Scissorhands, c’est beau comme du Tati), Hitchcock
a des scenarios et un rythme formidables, et comme tu le dis
des cadrages magnifiques (dans Frenzy par exemple) mais il
n’y a pas qu’eux!
par ex : qu’est-ce j’en ai foutre que sur l’écran le gars me raconte
sa vie si je ne la vois pas mise en scène en image? on fait du
cinéma, non? alors on fait un flashback et on évite 2min
de dialogue insipide.
Pas d’accord, un dialogue est pas forcément insipide. Si il est
bien fait et bien joué, il peut etre beaucoup plus intéressant
qu’un flash back explicite et plat.
Dans les deux cas, le résultat dépend infiniment plus de la façon dont
c’est fait que du fait d’avoir fait un flachebaque ou un momologue.
et svt c’est parler pour parler, en plus!
Bin si c’est du blabla sans intéret pour meubler, c’est du dialogue de merde,
et le film a toutes les chances d’etre une merde dans son ensemble !