Je parlais de l’UV1 alpinisme (comme jp13) et non des autres UV (ou plutôt UF).
Lors d’un stage initiateur alpinisme, il y a des candidats en validation, et d’autres en UV1. Donc cela ne prend pas plus de temps! Ce qui est demandé à un futur initiateur, c’est de faire preuve de qualités pédagogiques et décisionnelles, en plus des compétences techniques nécessaires à tous les candidats.
En effet, un candidat que l’on valide en UV1 est capable de mener une cordée derrière un initiateur en toute sécurité.
Un initiateur est capable de mener une course, d’organiser une sortie, une école de neige, de rocher…, organiser des UF autonomie…
1er congrès fédéral du CAF, où est la formation ?
Ce qui est important c’est les idées.
Il ne te reste plus qu’à trouver quelqu’un pour porter tes idées et en débattre lors du congrès et après.
Tu parlais de qui au fait ?
N’étant pas Floc, je ne peux pas te répondre.
En ce qui me concerne, je suis effectivement dans un gros club et l’un de nos membres (que je connais très bien) est vice président au fédéral mais je ne pense pas être celui qui s’exprime de la manière la plus critique.
Ben euh de toi pardi !
Mais bon tu m’as appris que tu n’étais pas des plus actif dans le club dont je parlais … mais juste pour consommer de la salle d’escalade.
Du coup ça marche un peu moins bien.
Ah ? J’ignorais qu’un membre du CAF d’Annecy avait un poste à la FFCAM
Comme quoi on en apprend tous les jours 
Je donne rapidement mon avis sur la FFCAM, en tant qu’initiateur alpi depuis quelques années :
- en proposant régulièrement des sorties cascade, dry tooling et alpi classique au club avec ma compagne, nous avons pu constater que les jeunes, malgré leur a-priori sur le CAF (club de vieux, sorties toujours complètes, etc) sont très demandeurs, et si on leur donne un petit coup de main, certains sont près à s’investir dans l’encadrement.
- en participant à différents événements CAF (Festidry, Grands Parcours, Camp4, Ice Ecrins, etc), on a rencontré de nombreuses personnes qui s’investissent au CAF et qui n’ont jamais hésité à nous aider quand nous en avions besoin. J’ai par exemple participé à un stage cascade de glace avec Ricovert et Bibi, un truc inoubliable !
- le président de mon club m’a toujours encouragé et a toujours soutenu nos projets, tout comme le comité régional et la fédé. Une assoc c’est avant tout des bénévoles, c’est eux qui assurent le fonctionnement du CAF, et ça fait plaisir d’être soutenu et encouragé dans ses projets !
- si j’ai un problème ou une question, voir une simple hésitation, je prend mon téléphone et j’appelle la personne qui pourra m’aider. C’est aussi simple que ça !
Ces quelques mots juste pour dire que c’est pas si mal au CAF !
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Ouai mais ricovert et bibi ça compte pas c’est des Pyrénéens 
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Je suis bien d’accord avec ça.
Le problème c’est que les cursus de formation sont trop complexes pour permettre aux gens de se former.
Il y a quand même des types à la fédération qui pensent que quand on est initiateur en ski de rando ou en raquettes on n’est pas nécessairement compétent pour encadrer des randonnée en montagne l’été. Et qu’il faut passer une formation complémentaire. Avec de tels principes les gens ne s’engagent même pas dans les formations.
Le système actuel nous fait perdre des dizaines d’encadrants valables chaque année avec à la fois des prérequis de plus en plus nombreux et des formations fédérales de plus en plus longues et exigeantes.
Je serais sans doute (ça demande quand même réflexion) favorable à un système qui donnerait une plus grande importance aux formations en interne dans les clubs et où les stages fédéraux seraient avant tout des examens qui ne dureraient pas plus de 2 jours. Ce serait sans doute assez scolaire avec des manuels de référence sur lesquels les candidats seraient interrogés. Puisque les UF deviendraient inutiles il serait possible d’organiser bien plus de weekends pour la validation des brevets.
Les UF sont justement les formations en interne dans les clubs. Et les stages fédéraux ne sont plus qu’une validation des acquis. Ce que tu souhaites est ce qui a été mis en place (mais avec un degré de complexité plus élevé).
Bonjour,
Les présidents de clubs ont tous reçu hier une enquête sur la formation avec plusieurs volets:
- formation des pratiquants dans votre club.
- formation des cadres
- brevets FFCAM
- écoles d’escalade et d’aventure
C’est une bonne idée de partir des clubs (et c’est pas trop mal fait) pour faire remonter un constat, des besoins, des idées, des propositions. c’est une base de discussion pour le Congrès de Grenoble. J’espère que l’on en tirera quelque chose.
Quoiqu’il en soit, la FFCAM réfléchit à l’évolution de son système de formation.
Impliquez-vous!
Tu fais un dossier de validation des acquis. Je te l’ai déjà dit que j’ai eu mon initiateur raquettes par dossier.
Cela dépend des activités mais tout à fait d’accord en escalade.
Déjà dit, mais à une époque, il était possible de faire une VAE et de venir à un stage d’initiateur alpi ou ski-alpi sur 2 ou 3 jours qui était un examen. Résultat: plus des 2/3 recalés et juste 2-3 initiateurs validés. Certains croient maîtriser en lisant des bouquins ou avec leur pratique perso mais rien ne vaut un stage de formation m^me quand on se croit bon, on apprend pas mal de choses.
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Entre Ozz qui habite à Strasbourg et moi à Lourdes (une belle diagonale!), on devrait bien représenter un bon échantillon de cafistes nationaux,
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Les UF1 oui mais c’était déjà comme ça il y a 20 ans et ce sont des formations en dehors des cursus pour devenir initiateur. N’importe quel initiateur peut organiser une UF1 comme il le souhaite, ce n’est pas déclaré à la FFCAM, et n’y a d’ailleurs aucun papier officiel remis au stagiaire.
Les UF2 sont des formations organisées par la fédération et qui sont les prérequis pour être initiateur. Les UF2 sont organisées par des instructeurs avec la FFCAM, elles font l’objet d’une reconnaissance officielle, etc.
On est passé de UV à UF mais c’est la seule chose qui a changé.
Le système est très fermé
Il faudrait que ça devienne la procédure normale, sans qu’il n’existe rien d’autre. Mais pour homogénéisé les connaissances il faut une référence écrite, des documents qui décrivent l’intégralité des connaissances que doit posséder un candidat et il serait interrogé sur ces connaissances. Un peu ce que contient le Memento.
Je dis ça sans être sûr que ce soit la voie à suivre, juste une idée comme ça.
D’où l’importance d’une plus grande implication des clubs dans la formation en amont et de la préparation des candidats par les clubs.
A condition que les clubs aient les compétences en interne.
Que fais-tu des petits clubs qui essaient péniblement de sez développer?
C’est ce que je fixerais comme une priorité : former des instructeurs. Il n’y a pas de stages d’instructeurs tous les ans dans toutes les activités, voilà un énorme problème. J’aimerais par exemple passer l’instructeur raquettes mais est-ce qu’il y aura un stage cet hiver ? Pas sûr. Est-ce que je serais dispo à ce moment là ? Pas sûr. Se former pour être instructeur ça prend des années.
Les instructeurs n’étant bien sûr pas les seuls capables de participer à la formation des initiateurs. Mais il faut une base de documentation commune et unique pour assurer l’homogénéité des formations.
Je ne crois pas à l’importance des formations fédérales, je veux parler des formations de type UF où on va passer un weekend pour avoir des cours. Le type qui s’intéresse à un sujet peut parfaitement le faire en ouvrant des livres, ou alors c’est que le sujet ne l’intéresse pas vraiment.
Aujourd’hui tu as les UF, stage de 2j minimum, déclaré sur l’extranet et qui sont validés sur l’espace personnel de chaque licencié qui sont reçus. C’est donc tout à fait officiel.
L’UF TA remplace l’UV1 TA, et il y a 3 UF qui sont à valider pour remplacer l’UV1 terrain montagne.
Avec la liste de course appropriée et l’UV2, tu peux ensuite valider l’initiateur.
Reste le cursus escalade, qui est vraiment dégueulasse, ça donne pas trop envie de le faire, et je pense que c’est surtout là qu’il y a un problème : il faut d’abord valider la SAE, puis encadrer des créneaux en salle, avant de pouvoir passer le SNE, dont le niveau est assez costaud (en tous cas sur le papier).
Si on veut encadrer en grande voie ou en Terrain d’av, il faut continuer les stages !
Pas simple cette histoire, mais comme c’est la FFME qui dicte les règles, ça ne m’étonne pas que le cursus soit si tordu !
Justement, que peux faire un petit club qui a zéro, un ou 2 initiateurs par activité? et qui a du mal à proposer quelques sorties? Qui va s’occuper de la formation?
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Déjà que l’on a du mal à former des initiateurs! tu veux former des instructeurs?
Trouvons déjà des bénévoles motivés qui veuillent donner un peu de temps pour les autres.
Et puis arrêtes de parler de ton cas particulier!
Pour nous pyrénéens, les stages instructeurs sont souvent dans les Alpes: tu crois que c’est facile.
Quand j’ai passé l’instructeur alpi (en 4j à l’époque), nous avons du venir à Pelvoux alors que nous étions 4 pyrénéens sur 5 candidats.
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