Yo ! C'est mythique or not ?!

Posté en tant qu’invité par bibi caldwell:

Hello,

Dans de nombreux récits, il est rapporté que les grimpeurs européens se retrouvent bousculer par le style de grimpe lors d’un trip dans la vallée du Nose. Est-ce que la sévérité des cotations dans cette région s’explique uniquement par l’aspect du granit dans cette vallée ? J’avais trouvé à ce sujet qq remarques sur le Net :

  • Camptocamp : Auteur: Mister freeze Date: 23 jan 2007 18:25
    « C’est vrai que le rocher du yos’ est très lisse et poli par les glaciers. Parfois les dalles sont brillantes, quand tu les touche t’as l’impression d’avoir bouffé des frittes avant. ça glisse à mort !! »

  • extrait de : http://agripp.ezoulou.be/nl/blog/archive/2007/02/13/yosemite.html
    « Nous nous trouvons confrontés avec des dalles tellement lisses qu’on peut y voir sa propre réflexion. Nos pieds se retrouvent sur des prises fuyantes comme des fesses de bébé huilées, et nos ongles se crochètent désespérément derrière des petits cristaux. »

Vaut-il mieux éviter ces murs exigeants et rester sagemment sur nos bons gros quartz ?
A. Huber est-il vraiment surmutant dans ce style à le regarder randonner dans les 5.13 (après travail tout de même) dans El Corazon ?.. la voie Petit au Grand Cap ne lui pas résisté longtemps… alors, les cotations sont-elles élitistes et se tassent-elles dans le 7ème degré ?

Merci à celles et ceux qui peuvent apporter leurs expérience dans cette vallée.

Posté en tant qu’invité par tetof:

Dans mon niveau (6, petit 7), j’ai surtout eut l’impression qu’il s’agit d’une question d’habitude.

Les grimpeurs elevés sur du calcaire et des goujons de 12mm ont quelques problèmes pour s’adapter aux fissures et protections. Cela me fera toujours bien rire de voir des topos francais traduire certains fissures 5.9 en 6b. 5.9 = 5+.

Posté en tant qu’invité par rty:

tetof a écrit:

Dans mon niveau (6, petit 7), j’ai surtout eut l’impression
qu’il s’agit d’une question d’habitude.

Les grimpeurs elevés sur du calcaire et des goujons de 12mm ont
quelques problèmes pour s’adapter aux fissures et protections.
Cela me fera toujours bien rire de voir des topos francais
traduire certains fissures 5.9 en 6b. 5.9 = 5+.

et vice et versa !

Posté en tant qu’invité par bibi caldwell:

J’aimerais avoir l’avis de bons grimpeurs sur granite car dans le Massif du Mont-Blanc (entre autres), on rencontre qq surprises lorsque l’on fait majoritairement du calcaire, et pas seulement sur de bons spits de 12 en couenne (…).

Des guides, dont certains sortes major de promo (…), rapportent tout de même que certains 6a au Yosemite seraient côtés 6c à Cham…

De toute façon, il s’impose de rejoindre « The Center of Universe » (as usual… made in USA !..) dans une vie de grimpeur. Ensuite, on adhère ou pas.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Oui c’est mythique, et c’est pourquoi la patine s’y est installee. Mais c’est comme ailleurs, c’est surtout les itineraires les plus faciles qui sont touches.
Apres, dans une voie qui n’a des prises que dans une unique fissure on comprend vite ou ca s’use et a quel rythme.
Pour les cotations, je n’ai pas d’opinion specifique. Ca fait partie du voyage, et c’est comme la langue… si tu ne t’y habitue pas, tu n’y comprends rien.

bibi caldwell a écrit:

Hello,

Dans de nombreux récits, il est rapporté que les grimpeurs
européens se retrouvent bousculer par le style de grimpe lors
d’un trip dans la vallée du Nose. Est-ce que la sévérité des
cotations dans cette région s’explique uniquement par l’aspect
du granit dans cette vallée ? J’avais trouvé à ce sujet qq
remarques sur le Net :

  • Camptocamp : Auteur: Mister freeze Date: 23 jan
    2007 18:25
    « C’est vrai que le rocher du yos’ est très lisse et poli par
    les glaciers. Parfois les dalles sont brillantes, quand tu les
    touche t’as l’impression d’avoir bouffé des frittes avant. ça
    glisse à mort !! »

  • extrait de :
    http://agripp.ezoulou.be/nl/blog/archive/2007/02/13/yosemite.html
    « Nous nous trouvons confrontés avec des dalles tellement lisses
    qu’on peut y voir sa propre réflexion. Nos pieds se retrouvent
    sur des prises fuyantes comme des fesses de bébé huilées, et
    nos ongles se crochètent désespérément derrière des petits
    cristaux. »

Vaut-il mieux éviter ces murs exigeants et rester sagemment sur
nos bons gros quartz ?
A. Huber est-il vraiment surmutant dans ce style à le regarder
randonner dans les 5.13 (après travail tout de même) dans El
Corazon ?.. la voie Petit au Grand Cap ne lui pas résisté
longtemps… alors, les cotations sont-elles élitistes et se
tassent-elles dans le 7ème degré ?

Merci à celles et ceux qui peuvent apporter leurs expérience
dans cette vallée.