Y-a-t-il un traducteur franco-espagnol dans la salle?

Posté en tant qu’invité par Charles:

Bon , voilà , vu mon piètre niveau en espagnol (mon vocabulaire s’arrête à « una cervesa por favor » et « la quanta » et encore , quand je ne prend pas mes jambes à mon cou) j’ai quelque mal à comprendre le topo suivant .
topo
Une âme de bonne volonté aurait -elle l’obligeance de me le traduire et/ou me donner la translation en français des termes :
buril
xapas
reunions de reunio (reunions = relais non ? mais une « reunion de reunio », ça donne quoi dans les faits?)
parabolt
cintos
clavos
expres (dégaines?)

Dans l’autre sens , comment on dit coinceurs en espagnol et pitons , si par hasard ça ne fait pas partie des termes cités auparavant?
Si vous voyez d’autres termes que j’aurai omis de citer (pour l’assurage) peut être spécifiques à nos voisin espagnols , n’hésitez pas à m’en faire part .
Merci d’avance

Posté en tant qu’invité par Charles:

bon , le topo ne s’affichant pas , je vous donne l’adresse
http://www.caranorte.com/foros/file.php?2,file=31
sans faire de lien cliquable sinon ils veulent pas afficher le topo !

Posté en tant qu’invité par Chewy:

buril : espece de vieu boulon tapé dans un trou ( à fuire)
parabolt : spit
cintos, clavos : pitons je crois, mais alors, lesquels, de toute façons tu as des topos en français pour te donner le matériel nécessaire.
reunion de renio : avec une chaine ? Ou en tout cas relais obligatoire et pas dans des zones ou tu peux tirer à corde tendue.

Perso ce topo trés détaillé me fait un peur, car je crois que cette année vu l’état du glacire l’attaque est complêtement différente, méfies toi

Ah un dernier point c’est la cuenta.

Posté en tant qu’invité par Charles:

Chewy a écrit:

buril : espece de vieu boulon tapé dans un trou ( à fuire)
parabolt : spit
cintos, clavos : pitons je crois, mais alors, lesquels, de
toute façons tu as des topos en français pour te donner le
matériel nécessaire.

Oui , ce n’est pas vraiment pour celà que je demandais , c’est pour comprendre la nature du matériel en place

reunion de renio : avec une chaine ? Ou en tout cas relais
obligatoire et pas dans des zones ou tu peux tirer à corde
tendue.

Perso ce topo trés détaillé me fait un peur, car je crois que
cette année vu l’état du glacire l’attaque est complêtement
différente, méfies toi

Bah , souvent je me fie à mon instinct , et je dois dire que jusqu’à présent , je m’en sors pas mal (avec quelques surprises parfois bien sûr!). Mais celà ne m’empêche pas pour autant de consulter différents topos afin de me faire une bonne idée de ce qui m’attend . L’ ascension date du 9/08/203 , année de la canicule , je ne suis donc pas sûr que les conditions aient changées profondément . Apparemment , il faut descendre en rappel dans la rimaye avant d’attaquer la face . (info site Rémi Thivel)

Ah un dernier point c’est la cuenta.

Oui : c’est pour ça que je préfère prendre mes jambes à mon cou ;-D
Merci à toi

Posté en tant qu’invité par Tonton Jules:

C’est pas de l’espagnol, c’est du catalan.

Posté en tant qu’invité par Charles:

Aieeee , la boulette ! Bon , toutes mes excuses à nos amis catalans pour cette grossière erreur . S’il y a alors un traducteur franco-catalan dans la salle …

Posté en tant qu’invité par Gaston:

c’est un mélange catalano-castillan.
mais j’aurais bien aimé avoir un topo aussi précis à l’époque (1979).

Posté en tant qu’invité par Francois:

Charles a écrit:

Bah , souvent je me fie à mon instinct , et je dois dire que
jusqu’à présent , je m’en sors pas mal (avec quelques surprises
parfois bien sûr!). Mais celà ne m’empêche pas pour autant de
consulter différents topos afin de me faire une bonne idée de
ce qui m’attend . L’ ascension date du 9/08/203 , année de la
canicule ,

Ben dis donc! C’est pas du neuf, tout ça… le réchauffement climatique ne date pas d’hier…

je ne suis donc pas sûr que les conditions aient

changées profondément .

Depuis le temps, ça a quand même du changer pas mal…

Apparemment , il faut descendre en

rappel dans la rimaye avant d’attaquer la face . (info site
Rémi Thivel)

Posté en tant qu’invité par Charles:

Zut , aurai-je dû préciser 203 avant JC ?

Posté en tant qu’invité par hector:

salut, je vais essayer de t’aider un peu, je suis d’amerique de sud…

(mon vocabulaire s’arrête à « una cervesa por favor » et « la quanta » et encore , quand je
^^^^^^^^^^^^^^^^^d’aboard una cerveza, et en fait c’est plus facile commander « dos cervezas por favor » d’un seul coup :slight_smile:

Une âme de bonne volonté aurait -elle l’obligeance de me le traduire et/ou me donner la translation en français des termes :
buril -
CHEPAS
xapas -
R: tu voudrais dire « chapas » = spit.
reunions de reunio (reunions = relais non ? mais une « reunion de reunio », ça donne quoi dans les faits?)
R : oui je suppose.
parabolt
R: spit
cintos
R: doit être degaines ou sanglets, cinta = sanglet
clavos
R : clou, probablement pitons.
expres (dégaines?)
R: oui

Dans l’autre sens , comment on dit coinceurs en espagnol et pitons , si par hasard ça ne fait pas partie des termes cités auparavant?
R: voir ci-dessus. sinon, « pitons » ils devront te comprendre. Pour coinceurs, chepas, mais si tu dis « stopper » (de BD) ou « dado » de dés peut etre ils vont te comprendre…

Si vous voyez d’autres termes que j’aurai omis de citer (pour l’assurage) peut être spécifiques à nos voisin espagnols , n’hésitez pas à m’en faire part .
Merci d’avance

sinon regarde :
http://www.tradgirl.com/climbing_faq/translations/
ils ont anglais-espagnol, et anglais-français… donc bon courage :slight_smile:

hector

Posté en tant qu’invité par Sofie:

En complément, j’ajouterai qu’il existe un livre assez pratique, réalisé de façon conjointe par l’ENSA, la FFME et l’UIAA : le « Lexique Multilingue », qui regroupe tous les termes ayant trait à l’alpinisme, l’escalade, le ski-alpinisme, la randonnée, la raquette et le canyonning dans les langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, italien et français. On peut se procurer ce livre en le commandant via la FFME.
Bon, pour les patois locaux, il faudra se débrouiller autrement… catalan, basque, corse, et autres dialectes ne figurant pas dans le livre.Mais ce dernier constitue tout de même une très bonne base…
Dommage, pas encore trouver l’équivalent pour les pays de l’Est (slovène, croate, etc !).
Bonnes traductions
Sofie

Posté en tant qu’invité par Phil:

Le catalan, le basque, des « patois locaux »… ma pauvre Sofie, tu veux te faire écharper ou quoi °-O

Posté en tant qu’invité par gaston:

Sofie a écrit:

Bon, pour les patois locaux, il faudra se débrouiller
autrement… catalan, basque, corse, et autres dialectes

Ils vont apprécier, les catalans et les basques, de savoir que leurs langues qui sont la fierté de leurs peuples, ne sont que des patois et des dialectes !

Sofie, t’as pas intérêt à aller grimper du coté de Montserrat, ou des Picos de Europa !!!

Quand aux corses et à Bavella, j connais pas, mais ils doivent surement être assez chatouilleux aussi.

Posté en tant qu’invité par jc:

gaston a écrit:

Ils vont apprécier, les catalans et les basques, de savoir que
leurs langues qui sont la fierté de leurs peuples, ne sont que
des patois et des dialectes !

Je vis au Pays Basque, et récemment j’ai côtoyé 2 jours deux Andorrans (parlant catalan) à la Meije: des gars super sympas parlant une langue très agréable, bref c’était un plaisir. Tout ça pour dire que la variété enrichit.

Posté en tant qu’invité par Sofie:

Merci JC surtout que je n’avais vraiment pas l’intention de traiter le basque, le catalan ou le corse de patois ou de dialecte puisque ce sont des langues à part entière ! J’aurais dû dire « et autres langues plus régionales »…
En espérant ne pas avoir vexé trop de gens …

Posté en tant qu’invité par Circus:

Chapas ou xapas = plaquette récupérable que tu enfiles sur la tige d’un buril
coinceurs = empotradores
parabolts=spit de 10 ou de 12
expres=dégaines
cintos=clavos= clous.

Posté en tant qu’invité par xabi:

dans la rubrique matériel,…

6 cintes largues: 6 dégaines longues
tascones: coinceurs (cablés)
friends mitjans: friends moyens
reunion de reunio: relais « conseille »
reunion de paso: relais « pas-obligatoire »
ensamble: corde tendue

et bon grimpe!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par gaston:

mon anciene pratique du catalan m’avait fait oublier que les « xapas » étaient les fameuses « plaquettes récupérables » qui s’enfilent sur les « pitonissas de buri ».

Que jamais l’uiaa ne vienne voir de quoi il s’agit, et encore moins la ffme ou le labo de l’ensa : normalisation impossible, résistance alléatoire, toute une ambiance.

Les « pitonissas de buri », ce sont de petits boulons de 6 mm de diam, 3 à 4 cm de long, et une tête ronde.

On forre un trou au tamponoir (buri) (un simple tamponnoir de maçon) de 6mm de diam, et on plante la « pitonissa » dedans, en force. Si la roche est dure, comme les galets de Montserrat ou des Riglos, ça tient. Qu’elle résistance ? Une certaine résistance. Si la roche est tendre, calcaire, ça tient moins bien, mais celà peut suffire. il vaut mieux ne pas tester car on pourrait tout arracher, et il faudrait recommencer.

Ensuite, sur la tête de la « pitonissa », on place la « plaquette récupérable », la « xapa » (merci circus).
C’est une pièce de métal courbée, avec un oeil de 12mm de diam suivi d’une fente de 7mm de large. On retourne la plaquette, et on mousquettonne l’oeil . La plaquette ne peut plus s’échapper de la pitonissa.

Le second de cordée récupère au passage les plaquettes.

Les premières fois, comme nous n’avions pas de « xapas » , nous mettions autour des pitonissas les cables des petits coinceurs, en faisant glisser le coinceur vers le haut, pour bloquer le cable autour de la tête de la pitonnissa.

je ne sais pas pourquoi, mais dans ces escalades je n’ai jamais pris un vol, grimpant avec en tête l’idée de m’accrocher avec les dents plutôt que de tester la quincaille du dessous.

Posté en tant qu’invité par Charles:

Merci à tous , pour toutes ces précisions . Pour les xapas , va falloir que j’aille voir de plus près de quoi il retourne , je ne me souviens pas avoir vu celà jusqu’à présent .

Charles

Posté en tant qu’invité par Circus:

Ouais, la méthode du coinceur cablé retourné en guise de chapa fonctionne très bien aussi. j’ai fait toute la longueur d’artif de Wild Planet, à la Roca del Arcs, comme ça. Le problème, ça marche très bien tant que tu restes en tension dessus, ensuite, les chances de voir le coinceur sauter de lui-même sont réelles… et on n’ est donc plus protégé… Donc je conseille à Charles de s’arrêter au premier magasin espagnol pour acheter un couple de « chapas ».

Autre problème, les plaquettes des buriles s’arrachent souvent (dans le topo y a alors marqué « Algunas chapas rotas » : quelques plaquettes brisées), ce qui peut compliquer la pose de la protection : il est donc utile d’avoir de la cordelette de 6mm pour cravater la place dispo entre le reste de la plaquette et le buril. Il m’est arrivé une fois de faire un pas d’artif comme ça, sans avoir même pu cravater la cordelette mais en l’ayant simplement coincée avec un noeud (le noeud était en bas et la cordelette faisait un tour mort autour). Il faut parfois réfléchir en artif espagnol… pour trouver le système qui tiendra… parce qu’après, un fois lancé dans le pas… faut plus réfléchir au système qu’on vient de trouver !!

Autre problème… Les chapas ne sont pas un outil nomalisé comme le mentionnait justement Gaston : certains diamètres de mousquif n’y passent pas dedans (donc retour à la cordelette et sa résistance moindre…). Il faut donc bien faire attention lors de l’achat à la taille de l’oeil.

Il va sans dire que le but n’est nullement de tester la résitance des buriles (mais quand vous arrivez au relais, qu’il y en a 8 et que tous sont triangulés par des sangles, on devine qu’elle est faible…). Toutefois, et Gaston en témoignera, c’est généralement dans ces voies qu’on se fait le plus grand plaisir et qu’on éprouve les vraies émotions du TA.

Bonnes grimpes Charles ;-))

ps : j’arrive toujours à savoir qu’elle est la voie que tu veux aller faire !