Werner Munter

Posté en tant qu’invité par Yo:

Salut !
Je vais participer prochainement à un stage de nivologie et je compte préparer un petit topo sur les methodes de réduction du risque d’avalanche.
Je recherche en particulier toute info sur la méthode de W. Munter.

Quelqu’un aurait-il des exemples concrets ?
Je m’explique : je cherche des exemples de situation où l’utilisation de cette méthode a contribué à la prise de décision, et aussi les cas où elle n’a pas fait ses preuves…

C’est une méthode certes controversée, qui a ses limites et qu’il faut plus intégrer, il me semble dans le cadre d’un « enseignement ».
Merci de vos infos
Yo

Posté en tant qu’invité par catherine:

Salut, Lionel !
dis, c’est pour le niveau 3 avec JPZ ? supeeeer ! tu vas pouvoir nous donner un coup de main pour les stages l’an prochain :slight_smile:

Il y a eu quelques articles de cette méthode (et d’autres) sur les revues « La Montagne » du CAF et « Neige et Avalanches » de l’ANENA, avec présentation, commentaires, et si je me souviens des exemples où ça ne marchait pas du tout la réduc. de Munter.
Si tu n’as pas ces revues, je peux t’envoyer des photocops : dans ce cas, mailes-moi ton adresse.
A+

Posté en tant qu’invité par toni:

Il s’agit d’un calcul (reduction).

La methode qu’il utilise est 3x3 (nivologie classique, combine avec facteur humain) avec verification avec le cacul de reduction.

Tu ne peux jamais (selon Munter) appliquer la reduction seul. Il faut d’abord passer le « check » classique avant tu verifi avec le calcul de reduction. Si le teste classique ne passe pas (te dit « non »), tu n’as meme pas besoin de cacul.

C’est une méthode certes controversée
Oui, d’accord, mes elle a aussi ete critique parce que les gens ne connaissent pas la vue d’ensemble. En plus Munter n’est peut etre pas une personne agreable non plus…

Exemple: Dans la NZZ (Journal Suisse) l’annee passe il y a eu un article, ou l’auteur donnait l’exemple de calcul avec un danger marque (3) ou son calcul echouai. Mais l’auteur n’a pas pris la pente (+35°) en conte. Munter lui meme par contre, dans son livre dit qu’en danger marque, il faut utiliser un facteur de reduction type « pente » pour que le cacul soit valide.

Aiant entendu une tel critique devant Munter lui meme(que le CAS n’utilisait pas sa methode dans leurs cours) il a repondu que peut etre les gens ne pouvait l’enseigner…

Pour donner des cours, tu peux meme l’engager (ou quelqu’un d’autre du SLF) pour 500 chf ou commander son support de cours.

Je ne sais pas si aussi valable pour la France. Si tu trouve son adresse Mel, essaie de lui envoyer tes questions.

Salutations
/toni

Posté en tant qu’invité par Yo:

Merci catherine !
Mais j’ai prospecté et retrouver les articles.
C’est bien pour le stage N3 avec JPZ que je prépare ce petit topo…(Révisions qui ne me font pas de mal)
Au fait, j’ai entendu parler d’un truc , ça s’appelle la SnowCard, et visiblement c’est utilisé dans la partie germanique des Alpes. Tu connais ?
A très bientôt
Yo

Posté en tant qu’invité par Martin:

Si tu aimerais avoir des informations plus détaillées sur la « méthode de réduction », la « Snowcard » (et le check des facteurs) ou le « stop or go », envoie-moi un mail. Les deux derniers proviennent de la formation donnée par Munter, en Allemagne et en Autriche entre 1996 et 98.
Il me semble que lors d’un cours, on devrait avant tout présenter des méthodes qu’on a soi-même expérimentées, et non pas seulement répéter des articles qui ont parus dans la « presse spécialisée ». Je me pose vraiment des questions sur ce qui se passe au niveau formation avalanches en France…

Salutations,
Martin

Posté en tant qu’invité par ölivier:

Avant de te poser « des questions sur ce qui se passe au niveau formation avalanches en France… » tu devrais attentivement lire le contenu des messages.

Yo a écrit « Je vais participer prochainement à un stage de nivologie ».
Il va participer ce qui veut dire en bon Français qu’il sera participant et que ce n’est pas lui qui va assurer la formation.

OK? t’es rassuré maintenant?

olivier

Posté en tant qu’invité par catherine:

Martin a écrit:

Il me semble que lors d’un cours, on devrait avant tout
présenter des méthodes qu’on a soi-même expérimentées, et non
pas seulement répéter des articles qui ont parus dans la
« presse spécialisée ». Je me pose vraiment des questions sur
ce qui se passe au niveau formation avalanches en France…

Il n’y a pas de souci à se faire sur les formations avalanches en France : Les formateurs vont aussi sur le terrain et encadrent aussi des sorties, donc expérimentent eux-même ces méthodes !!! De plus ils « se mettent » à jour (et pas que en lisant la presse spécialisée) et ne se contentent pas d’une formation d’il y a 6 ou 7 ans !
Beaucoup de choses évoluent au niveau de la compréhension des phénomènes d’avalanches, il est important de s’informer et de se former en continu. En France, on est peut-être (trop ?) critiques (c’est dans notre culture) et ne te fais pas de souci, une critique c’est aussi constructif, et on ne critique pas QUE la méthode de réduction de Munter ! Le nivo test et d’autres y ont droit aussi !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Vu qu’il n’y a pas de méthode parfaite et fiable, il est bien évident que toutes les méthodes sont critiquables!
En sus des diverses méthodes utilisées et des stages de formation, il me semble que la meilleure garantie de sécurité est l’expérience accumulée au cours de longues années de pratique.

Posté en tant qu’invité par Yo:

Je vais effectivement être participant et non formateur !

Le but est d’intervenir sur un thème de son choix en rapport avec la neige et les avalanches, ce peut être aussi bien une présentation des outils d’aide à la décision qu’un rappel sur les méthodes d’investigation sur le terrain, ou bien d’autre choses encore, comme une histoire vécue d’avalanche…

L’objectif du stage en question est certes de dresser un tableau de tout ce qui existe (méthodes, articles, théories diverses…)mais aussi d’en fixer toutes les limites.
Il est clair qu’on ne prendra pas le Nivotest ou la méthode de Munter comme une science exacte, loin de là !!!, mais l’on va plutôt réflechir à la manière de les utiliser et de les appliquer dans le cadre d’une formation, comme un outil d’éducation.
Ceci dit, je ne connais absolument pas la « snowCard » ou le Stop and Go.
Je suis preneur pour toute information sur ce sujet.

Sinon, tu parle de méthodes « qu’on a soit même expérimenté »., ça m’interresse aussi !
Et ça peut apporter quelque chose à la communauté des pratiquants des sports de neige. Je crois qu’il n’existe pas de méthode miracle pour prévenir le risque d’avalanche, mais je pense qu’on peut le réduire en se posant les bonnes questions à un moment donné. C’est le but de ma réflexion.
Bonnes courses à tous
Yo