Bonjour à tous
même question pour un baudrier avec mousqueton et réverso et des chaussons.
Sur Air France.
ça passerait en bagage cabine ?
Ou au moins le baudrier ?
merci
Bonjour à tous
même question pour un baudrier avec mousqueton et réverso et des chaussons.
Sur Air France.
ça passerait en bagage cabine ?
Ou au moins le baudrier ?
merci
Si les compagnies aériennes ont une liste d’objets autorisés, en pratique la sécurité est assurée par l’aéroport. Ce qui passe ou ne passe pas dépend de l’aéroport; pas de la compagnie.
La liste officielle est disponible ici: Airbag - Direction Générale de l'Aviation Civile (à croiser avec la liste du TSA mais normalemet ce sont les mêmes).
En théorie tout le matos d’escalade est autorisé en cabine. N’essaie pas de deviner, la liste est surprenante.
Maintenant en pratique tu as les problèmes suivants:
Si tu es joueur ce que tu peux faire:
Il est difficile d’établir des règles, car c’est souvent du cas par cas. Les situations peuvent évoluer rapidement, même au sein d’une même compagnie ou d’un même aéroport.
Ca peut bloquer jusqu’au dernier moment. Il faut donc tenter mais en prenant quelques précautions :
Chausson et baudrier sans rien ne sont que des textiles de bases : ça devrait passer crème, sans même ressortir de trop sur le scan des bagages à mains. Mousquetons/reverso apparaitront sur le scan, et pourront donc être « bloqués ».
Oui c’est ce que je pense faire, juste chaussons / baudrier et le copain prêtera le métal.
Expérience personnelle lors d’un contrôle de sécurité militaire avec du matériel de travail en hauteur (harnais + longe). Lors du passage du contrôle avec tous les bagages, j’ai failli devoir laisser mon équipement professionnel, car ils refusaient les harnais, considérant qu’ils pouvaient servir à « attacher » ou « immobiliser » quelqu’un. Bref, c’est parfois compliqué… et ce, alors même que le matériel devait être placé en soute.
Ne pas oublier également qu’en dernier recours, le comandant de bord a un pouvoir absolu sur tout ce qui rentre dans son avion. Il a les Scan de tous les bagages et le fret, et peut refuser un bagage sans même se justifier. Je l’ai vécu à Quito où le comandant en personne est venu me voir pour que je démonte devant ses yeux le manche de mon piolet, qui était embarqué en soute et indémontable bien sûr, mais comme c’était un manche carbone (creux donc), ça lui posait problème. La discussion a été looooongue (je ne parle pas espagnol) !
Si les harnais sont uniquement en textile, sans boucles métalliques, sans mousquetons, ils ne vont pas trop se faire remarquer au scan. Si on a rien d’autres alertant le contrôle, ça peut éviter l’ouverture du sac qui révèlera la présence du harnais.
Je ne dis pas que cela marche à tous les coups. Mais le scan des bagages à mains est systématique. Il faut donc déjà passer le scan.
Vécu : un baudrier+ 2 mousquetons dans un sac 10L avec quasi rien d’autres dedans si ce n’est mes papiers.
Lyon-Nantes : Aucun problème.
Nantes-Lyon : impossible de passer la sécurité « vos mousquetons peuvent servir de poings américains » -> bagage en soute en urgence malgré explications, pleurs (aller retour à la journée pour des obsèques)
ça fait longtemps que les scan au rayons X permettent de discriminer les textiles, les composés organiques ou non organiques, de tte façon le problème n’est pas tant la détection du harnais qui est quasi certaine, que la décision du service de sécurité.
J’ai pris l’avion deux fois avec friends etc.
Une fois ça passait, une fois pas. Donc faut pas compter dessus.
Je n’ai jamais écrit que les scans ne permettent pas de voir les textiles. Bien évidement que c’est visible. Je dis seulement que c’est moins visible que la boucle métallique, mousqueton …
Ensuite, tu peux faire tout ton possible pour lui donner du boulot, l’obliger à réfléchir, à aller plus loin, ouvrir ton sac, ou pas.
Ce n’est pas binaire. Ca reste des hommes et des femmes, avec les faiblesses en conséquence. Ton look, ta gueule peuvent bien évidement également avoir une influence.
Je confirme que, dans la pratique et selon les aéroports, c’est très aléatoire.
A Noël, au passage du contrôle à Roissy, pas de souci. Au retour, à Pau, confiscation… d’un mousqueton porte-clés parce que, selon l’agent, susceptible de servir de « poing américain ».
Le risque, c’est quand même de se faire confisquer arbitrairement le matos à l’embarquement.
Question subsidiaire, que devient le matos confisqué ?
Bonne question … La seule chose que je puis dire, c’est qu’il n’est pas restitué.
Théoriquement c’est détruit, mais d’un endroit à l’autre, d’un pays à l’autre, ça doit bien être récupéré, voire « trafiqué ».
Il te l’envoie par avion. Ok je sors.
Le matériel n’est pas confisqué. On ne te permets juste pas de passer le contrôle avec. Ensuite, c’est à toi de voir ce que tu veux en faire. En étant à la bourre pour prendre un avion, et sans personne à qui le donner … tu le laisses au contrôle qui le détruira. Tu peux également ne pas prendre ton avion et rentrer chez toi pour y déposer l’objet.
Ben… quand l’agent de contrôle te place devant l’alternative de ne pas embarquer ou de lui laisser le mousquif, en disant qu’il ne peut pas être restitué à l’arrivée, il faudra me dire ce qu’il faut entendre par « absence de confiscation ».
Tu le ferais ? A 250 euros le billet ? Et compte tenu de la raison, parfois impérative, qui te conduit à prendre l’avion ?
Je suis totalement d’accord avec toi qu’on n’a pas trop le choix que de laisser l’objet au contrôle pour pouvoir prendre son avion. Mais stricto sensu, il n’est pas confisqué : c’est toi qui décide de passer le contrôle pour pendre ton avion et donc de laisser l’objet.
Quelque part, c’est également au voyageur de prendre ses précautions pour se genre de sujet. Nous savons que cela peut bloquer mais on essaie tout de même. Il faut donc bien assumer qd cela ne passe pas.
Pour ma part, j’avais tenté et réussi plusieurs fois de passer des petites cartouches de gaz en soute. Un jour, ce n’est pas passé. J’ai eut droit au sermon au pied de l’avion et ai failli raté l’avion. Depuis, j’ai arrêté de tenter le diable.
Il est confisqué à partir du moment où il n’est pas restitué. Un « dépôt », en droit, implique pour le gardien de la chose l’obligation de la restituer à l’issue du dépôt.
Sur les précautions, entièrement d’accord, mais il faudrait que les consignes soient claires.
En soute, pas trop de souci. Sauf pour les inflammables, évidemment.