Un copain, on lui a fais jeter à la poubelle les mousquetons, sur un vol vers l’Outre-mer, en 2021, car les mousqueton enfilée dans les doigt « pouvaient servir de poing américain »
https://www.maxiprotec.fr/infos/poing-americain-legislation/
Voyage en avion avec matos d'escalade
Pour ma part, baudrier+mousquetons en bagage cabine c’est passé à l’aller en partant de Lyon, mais pas au retour en partant de Nantes, le tout dans la même journée (c’était pour des obsèques) Et à Nantes ils ont rien voulu savoir, mon sac à fini dans la soute.
Et effectivement à Nantes ils m’ont rétorqué que ça pouvait servir de poing américain, comme dit dans les messages précédents.
Aïe… Je vais devoir optimiser le sac en soute alors ! merci
Merci, je ne vais pas tenter le diable et tout mettre en soute …
ah oui carrément !!
Bonjour à tous
même question pour un baudrier avec mousqueton et réverso et des chaussons.
Sur Air France.
ça passerait en bagage cabine ?
Ou au moins le baudrier ?
merci
Si les compagnies aériennes ont une liste d’objets autorisés, en pratique la sécurité est assurée par l’aéroport. Ce qui passe ou ne passe pas dépend de l’aéroport; pas de la compagnie.
La liste officielle est disponible ici: Airbag - Direction Générale de l'Aviation Civile (à croiser avec la liste du TSA mais normalemet ce sont les mêmes).
En théorie tout le matos d’escalade est autorisé en cabine. N’essaie pas de deviner, la liste est surprenante.
Maintenant en pratique tu as les problèmes suivants:
- Certain aéroports appliquent une liste plus restrictive que la liste officielle. Par exemple Nantes ne laisse rien passer. D’après l’agent de sécurité avec qui j’ai parlé cela serait bien une directive de l’aéroport. Bien sur la liste des restrictions n’est pas disponible.
- Tu peux toujours tomber sur un agent qui applique ses propres règles, est de mauvaise fois etc. Tu pourras lui opposer la réglementation à la fin c’est toi qui rate ton avion ou jette ton matos.
Si tu es joueur ce que tu peux faire:
- Proposer de mettre en soute ton bagage à main à l’enregistrement. Souvent les compagnies disent oui car il y a trop de bagages à main et cela ralenti l’embarquement. Des fois cela ne marche pas (l’aéroport facture la compagnie pour les bagages en soute; selon les indicateurs du moment ils peuvent être plus strict).
- Arrive avec beaucoup d’avance. Prévois que tu peux avoir à passer la sécurité 2x, revenir au comptoir pour mettre ton baguage en soute (re-attente et discussion). En négociant un peu, ils peuvent te le faire gratos « j’ai respecté la réglementation, il n’y a pas d’information sur les limitations locales, ce n’est pas de ma faute ».
Il est difficile d’établir des règles, car c’est souvent du cas par cas. Les situations peuvent évoluer rapidement, même au sein d’une même compagnie ou d’un même aéroport.
Ca peut bloquer jusqu’au dernier moment. Il faut donc tenter mais en prenant quelques précautions :
- Etre en avance pour avoir le temps de gérer.
- Anticiper la conduite à tenir si ça ne passe pas. Est ce que tu jettes à la poubelle ? Mettre en soute (avec quel sac ) ? Faut-il repasser à l’enregistrement ?
Chausson et baudrier sans rien ne sont que des textiles de bases : ça devrait passer crème, sans même ressortir de trop sur le scan des bagages à mains. Mousquetons/reverso apparaitront sur le scan, et pourront donc être « bloqués ».
Oui c’est ce que je pense faire, juste chaussons / baudrier et le copain prêtera le métal.
Expérience personnelle lors d’un contrôle de sécurité militaire avec du matériel de travail en hauteur (harnais + longe). Lors du passage du contrôle avec tous les bagages, j’ai failli devoir laisser mon équipement professionnel, car ils refusaient les harnais, considérant qu’ils pouvaient servir à « attacher » ou « immobiliser » quelqu’un. Bref, c’est parfois compliqué… et ce, alors même que le matériel devait être placé en soute.
Ne pas oublier également qu’en dernier recours, le comandant de bord a un pouvoir absolu sur tout ce qui rentre dans son avion. Il a les Scan de tous les bagages et le fret, et peut refuser un bagage sans même se justifier. Je l’ai vécu à Quito où le comandant en personne est venu me voir pour que je démonte devant ses yeux le manche de mon piolet, qui était embarqué en soute et indémontable bien sûr, mais comme c’était un manche carbone (creux donc), ça lui posait problème. La discussion a été looooongue (je ne parle pas espagnol) !
Si les harnais sont uniquement en textile, sans boucles métalliques, sans mousquetons, ils ne vont pas trop se faire remarquer au scan. Si on a rien d’autres alertant le contrôle, ça peut éviter l’ouverture du sac qui révèlera la présence du harnais.
Je ne dis pas que cela marche à tous les coups. Mais le scan des bagages à mains est systématique. Il faut donc déjà passer le scan.
Vécu : un baudrier+ 2 mousquetons dans un sac 10L avec quasi rien d’autres dedans si ce n’est mes papiers.
Lyon-Nantes : Aucun problème.
Nantes-Lyon : impossible de passer la sécurité « vos mousquetons peuvent servir de poings américains » -> bagage en soute en urgence malgré explications, pleurs (aller retour à la journée pour des obsèques)
ça fait longtemps que les scan au rayons X permettent de discriminer les textiles, les composés organiques ou non organiques, de tte façon le problème n’est pas tant la détection du harnais qui est quasi certaine, que la décision du service de sécurité.
J’ai pris l’avion deux fois avec friends etc.
Une fois ça passait, une fois pas. Donc faut pas compter dessus.
Je n’ai jamais écrit que les scans ne permettent pas de voir les textiles. Bien évidement que c’est visible. Je dis seulement que c’est moins visible que la boucle métallique, mousqueton …
Ensuite, tu peux faire tout ton possible pour lui donner du boulot, l’obliger à réfléchir, à aller plus loin, ouvrir ton sac, ou pas.
Ce n’est pas binaire. Ca reste des hommes et des femmes, avec les faiblesses en conséquence. Ton look, ta gueule peuvent bien évidement également avoir une influence.
Je confirme que, dans la pratique et selon les aéroports, c’est très aléatoire.
A Noël, au passage du contrôle à Roissy, pas de souci. Au retour, à Pau, confiscation… d’un mousqueton porte-clés parce que, selon l’agent, susceptible de servir de « poing américain ».
Le risque, c’est quand même de se faire confisquer arbitrairement le matos à l’embarquement.
Question subsidiaire, que devient le matos confisqué ?
Bonne question … La seule chose que je puis dire, c’est qu’il n’est pas restitué.
Théoriquement c’est détruit, mais d’un endroit à l’autre, d’un pays à l’autre, ça doit bien être récupéré, voire « trafiqué ».