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Je me demande si un nouveau sujet ayant pour titre quelque chose du genre « Vos plus belles chutes » pourrait être sympa
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Je me demande si un nouveau sujet ayant pour titre quelque chose du genre « Vos plus belles chutes » pourrait être sympa
En douleur, en terreur ou en hauteur ?
Merci pour ton témoignage !
EDIT : le sujet ayant été créé à part entière sur le forum multiactivité (merci), j’en profite pour remodifier ce message.
C’est peut-être grâce à mon manque d’ambition (muscles) que j’ai eu la chance de n’avoir fait aucune chute vraiment haute, terrifiante ou douloureuse. Mais il y a tout de même, tout relativement, les chutes « mémorables », comme celles que je fis dans mon enfance à Bleau (Roche Hercule, pieds à presque 7 m, pas de crashpad à l’époque, heureusement (!) en grosses) ou au Saussois (1971, daubé en sortie de L’échelle) avec une sangle comme baudard, et le premier choc au niveau des dents (corde dans le bec).
Sinon, plus récemment (2005), ma première chute en cascade de glace, une douzaine de mètres semi-paraboliques - où on se rend bien compte que le matériau est plus mou que le rocher. Réception latérale, rien de grave (côte félée).
Celle qui m’a le plus terrifiée (en y pensant après coup) c’est quand, au Travnik, j’ai décollé un frigo (ex vire). En soi, c’est pas trop un problème puisqu’un roc chute plus vite qu’un bonhomme. Mais au relais, il y avait le fiston (16 ans) - heureusement donc que le relais était décalé.
Ah et celles où on se retrouve la tête en bas, comme à la Rjavina, avec un presque retour sur vire après une douzaine de mètres semi-paraboliques + demi tour complet (rien, contusion bénigne).
Tu joue petit bras :
« Le record (français) de chute en couloir avec la vie au bout, revient au grand grimpeur, guide et professeur à l’Ensa Patrick Berhault. En 1978, avec son compagnon de cordée Pierre Brizzi, Ils se trouvent au sommet d’un couloir, aux trois Dents du Pelvoux. Et puis sous eux, une corniche qui cède sous leur poids. Ils dévalent alors le couloir sur… 814 mètres ! Par un second miracle, une cordée d’alpinistes bivouaquant à proximité, les a vus ramper vers les pentes d’herbe, dans un état de semi-conscience. C’est ainsi que ces “recordmen de chute” en couloir ont pu être pris en charge par les secours. »
Bon là on dit rien parce que ton message se retrouve ici par suite à la scission d’un sujet, mais en fait ton post c’est plutôt du journalisme.
Ici on pensait à du vécu.
(merci quand même. hein)
Ça fait penser que j’ai un cr a mettre sur serac depuis 2 ans …
J’ai pas trop de souvenirs de chute…
Enfin si mais rien de transcendant. Une marrante que j’ai déjà racontée.
Approche d’un site d’escalade sauf qu’on avait mal lu le topo on y était pas du tout mais on grimpe dans la garrigue moi le topo dans une main.
Un moment petit ressaut rocheux de deux mètres facile sans les mains ou juste une en appui j’arrive en haut et le pied rippe. Retour 2 m plus bas immédiat.
Terre assez meuble en réception j’atterris debout l’air de rien pas de gros bobo juste un peu râpé.
Le pote devant avait rien remarqué j’ai fait ça en silence. Tout dans l’feutré
Sans parler des rimaye, crevasse ou corniche qui, quand la corde est tendue, ne sont pas des chutes à proprement parler. Certes, tu as le temps d’avoir un peu peur mais c’est si court que tu n’as pas le temps de te battre et surtout, si tout était bien fait (ce qui était notre cas), tu remontes, tu sors selon le cas et c’est fini.
La plus belle chute que je me suis pris donc, c’était juste à coté de chez moi, au Ventoux !
On méprise toujours trop les petites collines …
Plaque à vent en sortie de Fontfiole, cordée « initiation » de 6 … le but était d’amener des randonneurs à l’alpinisme … belle réussite : dans les 400m de chute avec la plaque
Sur les 2 cordées présentes, 1 poignet, une cheville, 1 genou et une taille machée par la corde, plus qqes traumatismes dans la tête … pas vraiment une réussite !
Un des épisodes dont je suis le moins fier de ma « carrière » !
Ha oui sinon, plus drole (parce que l’avalanche a pas vraiment fait rire) : descente de la Meije après le Gravelotte.
Je me paie une crevasse dans du relativement raide qd même mais je réussis à me bloquer quasi à plat.
Les crampons d’un coté et le casque et les épaules de l’autre. Pas confortable mais pas de chute dans le trou noir …
Bien sûr je gueule mais dans mon trou personne ne m’entends …
Du coup, en l’absence de choc (et heureusement, vu la pente, pas sûr qu’ils aient tenu) les deux autres continuent d’avancer !!!
Et au lieu de me prendre, je vois la corde qui continue d’arriver …
Bon, ça m’a semblé long avant qu’ils se rendent compte que j’avais disparu mais ça n’a pas durer des heures non plus … mais voir cette corde arriver quand tu tiens par rien, ça marque !
Bonjour, 15/11/12, dièdre en 5+ de la Dalle Bleue aux Grandes Suites ; chute d’environ 5m, l’instant d’après un demi pamplemousse à la place de la cheville droite.
Évacuation en hélicoptère, je faisais pas le malin suspendu sous l’hélico avant que le treuil nous remonte.
Ce jour là j’ai amorti mes impôts payés et après coup cela fait un bon souvenir avec l’hélico même si je m’en serais bien passé !
Perso, une chute inattendue et rigolote ( mais avec le recul)
Il y a environ 15 ans, je me rancarde sur ce forum pour trouver un ou une partenaire de grimpe dans les environs de Toulon…
Rendez vous est pris avec une dénommée Catherine qui me dit être dans le 6A en tête, mon niveau de l’époque
Nous voilà donc partis pour conquérir les nouvelles moulinettes du Baou …
Je lui propose de commencer à grimper en tête dans un petit 5C en dalle. Je me souviens de l’assurage pas facile parce que le chemin au pied était en graviers et tout de travers …
Au bout de 2 mousquetonnages totalement au taquet, elle redescend sur le second point…
Je prends la relève en tête et je grimpe rapidement et facilement au second point ou elle à buté …
En dessus, rien de compliqué mais ça demande un peu plus d’attention aussi je lui demande de bien me suivre et bien se caler… Je continue à grimper et tout d’un coup j’entend crier « merde » et je me sens tiré vers le bas dans l’obligation de lâcher les micros prises que je serraient 2 M au dessus du dernier point … Elle a tout simplement glissé m’entrainant dans sa chute !
Du coup je tombe de 5/6 m avec l’élasticité de cet ensemble d’assurage hétéroclite !
J’ai évité le retour au sol et je suis content de ne pas m’être fait mal
Je suis sur le point de l’engueuler quand j’entend :
"tu vois, je t’avais prévenu que c’est pas facile " Que dire de plus ?
Je tiens â préciser que je ne suis pas la « Catherine » de cette aventure
Peut-être mais ça me fait penser dans l’autre sens à un de tes récits hilarant et angoissant à la fois qui est quelque part dans les articles et dont tu ferais bien de mettre le lien ici (dans les aiguilles rouges)
Edit : comme ta modestie t’empêchera de le faire je mets le lien
https://www.camptocamp.org/articles/132449/fr/la-petite-annonce-au-caf
Ça se lit comme du petit lait.
Tu peux le prouver ?
Je n’ai jamais revu cette Catherine, inutile de préciser
Je viens de lire ton aventure avec JC et là j’ai presque honte d’avoir voulu faire rire la communauté …
Tu pourrais prendre la suite d’ Angelique Prick "Vice et Versant "
Mais ces 2 histoires sont réelles et ça c’est le plus important …
Il faut rappeler qu’à une époque plusieurs c2c-istes nous pondaient des récits bien sympas de leurs aventures montagnardes, ce serait bien qu’ils reprennent leur belle plume
(hein @Francois par exemple)
Toujours autant de plaisir à relire une nouvelle fois ce récit de Catherine…
Super bonne idée, peut être ouvrir un sujet spécifique parce que des histoires vécues et comiques en montagne, on a tous des wagons !
Oulala… vous z’êtes tous trop gentils !
D’autres ici écrivent bien mieux que moi !
Sans te demander de faire de la délation, des noms, des noms ?
le truc c’est qu’une si belle plume peut démotiver les autres de narrer leurs (més)aventures n’ayant pas le brio et le verbe aussi incisif et précis !
mais loin de moi l’idée de privilégier un nivellement par le bas… juste que je vais attendre avant de partager !