Vive le jeu!

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

http://skirando.camptocamp.com/guide.html?reason=sdetail&ids=28751
Super!
Alors lui il a failli se tuer, donc bien sur on y va! Mais pour moi c’est bien passé, mon pote lui a fait partir une belle coulée mais comme on est trop fort et bien même pas mal…
Franchement ça devient du n’importe quoi; ce commentaire je le place dans le top ten
Vivement les prochaines grosses chutes avec du vent, et un bon risque 4 qu’on puisse faire une nouvelle partie!

Posté en tant qu’invité par marmouset:

D’accord avec toi, cette banalisation du risque est assez ahurissante.

Posté en tant qu’invité par fred dj:

.Real Flo a écrit:

http://skirando.camptocamp.com/guide.html?reason=sdetail&ids=28751
Super!
Alors lui il a failli se tuer, donc bien sur on y va! Mais
pour moi c’est bien passé
Non tout simplement j’ai skié dans les traces donc il n’y avait casiment pas de risques

mon pote lui a fait partir une belle
coulée
le collègue derrière a fait partir une coulée en esseyant un peu a coté de la trace et comme je l’ai dit d’une plus grande ampleur mais pas une grosses avalanches non plus; il y avait 20 cm de neige sur un fond dur donc pas des plaques de 1m de haut non plus

mais comme on est trop fort et bien même pas mal.
Je suis quelqu’un d’extremement prudent mais vu que le gas devant avait purgé j’ai pensé que le mentaux était plus sur. J’ai hésité un moment mais j’y suis allé. Si on a peur du risque il faut rester à la maison faire du tricot et sérieusement arrèter la montagne.

Franchement ça devient du n’importe quoi; ce commentaire je le
place dans le top ten
Pourquoi-pas???
Vivement les prochaines grosses chutes avec du vent, et un bon
risque 4 qu’on puisse faire une nouvelle partie!
Tu viens avec nous??? je t’invite.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Je pense quand même que quelqu’un de très prudent ne serait pas descendu la en ayant l’analyse nivo que tu as faite (bonne) et vu un mec se faire trainer…
Allez chacun voit midi à sa porte, je trouvais juste ton commentaire un peu léger et surtout pas très pédagogique…
A+

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Moi, je dois être vraiment nul, parce que :

  • le fait de skier dans les traces ne me parait pas un gage de grande sécurité.
  • le fait qu’une plaque ne fasse que 20cm d’épaisseur me parait bien assez dangereux, et encore plus au dessus de barres. Je vous laisse calculer le volume en fonction de la surface…

Par contre, en voiture, qd il n’y a personne, je roule toujours à 180 en étant bourré. De toute façon, si on n’a peur du risque, il ne faut pas prendre sa voiture…

Posté en tant qu’invité par fred dj:

Real Flo a écrit:

Je pense quand même que quelqu’un de très prudent ne serait pas
descendu la en ayant l’analyse nivo que tu as faite (bonne)
Bonne??? voila ce que j’ai dis.Nivologie:
Pente supérieur:
Gros risque de coulée dans la pente du haut au dessus des barres quand le soleil a tapé dessus.(voir commentaire ci-dessous) Neige transformée voir molle sur fond verglacé (aucune tenue).

Allez chacun voit midi à sa porte, je trouvais juste ton
commentaire un peu léger et surtout pas très pédagogique…
Ce n’était pas le but, il ya des formations type CAF qui font ce style de pédagogie. Moi je venais juste dire qu’il fallait bien faire attention quand le soleil a tapé sur la face un moment. J’aurais pu aussi ne rien dire et laisser les suivant tester a leurs tours.
A+

Posté en tant qu’invité par fred dj:

Paul G a écrit:

Moi, je dois être vraiment nul, parce que :

  • le fait de skier dans les traces ne me parait pas un gage de
    grande sécurité.
    Tout a fait daccord mais dans ce cas il faut rester sur les domènes balisé et sécurisé ou le risque sera de zero. J’ai pris un nombre considérable de but cette année car je jugais les conditions limites que ce soit en alpi, cascade ou ski. Donc là effectivement j’ai pris un risque, c’est mon choix; seulement je préviens les suivants du risque.
  • le fait qu’une plaque ne fasse que 20cm d’épaisseur me parait
    bien assez dangereux, et encore plus au dessus de barres. Je
    vous laisse calculer le volume en fonction de la surface…
    Tout a fait daccord

Par contre, en voiture, qd il n’y a personne, je roule toujours
à 180 en étant bourré.
Si tu fais ça sur un circuit et que tu ne risque la vie de personnes d’autres ; tu as bien raison c’est ton choix.

De toute façon, si on n’a peur du

risque, il ne faut pas prendre sa voiture…
la voiture est une néssécité pas le ski de rando. Tu peus très bien rester sur les pistes de ski sécurisé.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par tetof:

De toute façon, si on n’a peur du risque, il ne faut pas prendre sa voiture…

Pour moi, la voiture est uniquement un moyen de locomotion me permettant de me rendre à un endroit dans un minimum de temps, un maximum de sécurité et un maximum de confort. Crois tu que c’est la même chose pour les gens qui vont à Dakar en rally? Pour aller à Dakar dans un minimum de temps, un maximum de sécurité et un maximum de confort, je prends l’avion et pas ma voiture.

C’est la même chose pour le ski. Ce we, j’ai loué des gros fat et j’ai essayé d’envoyé au Grands Montets. :-). Ces monstres me permettait de descendre en un minimum de temps mais certainement pas avec un maximum de sécurité et de confort.

Posté en tant qu’invité par Wild bear:

Un eternel debat…

Je pense que chacun à le droit de prendre le risque qu’il veut à partir du moment où il met pas la vie des autres en danger, c tout,…ça fait partie de la libertée.

Ensuite c très difficile de juger sans avoir vu…

WB

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pardonne moi, fred, j’ai réagis un peu vite. Mais je n’aime pas bcp les phrases du genre de la tienne : « Si on a peur du risque il faut rester à la maison faire du tricot et sérieusement arrèter la montagne. »
Elle me semble pouvoir servir à camoufler beaucoup d’excès.

Et plus sérieusement, je ne comprends pas une phrase en particulier dans ton premier post :
« j’ai skié dans les traces donc il n’y avait quasiment pas de risques »
Si j’ai bien compris, c’était des coulées de printemps, donc de neige fondante… En quoi le fait de skier sur les traces diminuent-il les risques ?

Posté en tant qu’invité par tetof:

Ce n’était pas le but, il ya des formations type CAF qui font ce style de pédagogie. Moi je venais juste dire qu’il fallait bien faire attention quand le soleil a tapé sur la face un moment. J’aurais pu aussi ne rien dire et laisser les suivant tester a leurs tours.

Merci Fred de rappeler que les écrits du net (et même d’alleurs) n’engagent que ceux qui y croient. La pédagogie c’est à l’école ou durant des stages mais certainement pas en lisant des commentaires de courses sur internet.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Paul G a écrit:

Moi, je dois être vraiment nul, parce que :

  • le fait de skier dans les traces ne me parait pas un gage de grande sécurité.

C’est une règle absolue ?
Ou y a-t-il des conditions de validité ?
Pour ma part, je n’applique cette règle que pour les risque de plaque de neige sèche.
Ici, ce n’est pas du tout le cas !
Il y avait 20cm de fraiche sur du dur. Le risque d’avalanche provenait seulement de ces 20cm de fraiche.
En s’humidifiant, l’adhérence de la fraiche sur le dur diminue, et on a plus de chance de déclencher des coulées (d’ailleurs il s’en déclenche spontanément). ces coulées emportent toute la fraiche, ou ne laise que 3-4cm de poudre humidifiée tassée sur le dur. Il n’y a donc aucun risque de déclencher quoi que ce soit en descendant dans la trace d’une coulée. Pour ce type de coulée, si qqun est descendu sans déclencher de coulée, toute la fraiche est restée en place, donc évidemment que le risque est le même dans la trace que 10m à côté.
Mais dans le cas de fred, il est descendu dans la trace de la coulée sans problème. Son pote est allé faire un virage hors de la trace de la coulée pour voir comment ça tenant : c’est tout partie sous ses ski, ben oui.
J’ai fait de nombreuse fois la même chose, en testant la fraiche humidifiée tout le long d’une trace de coulée (naturelle ou que j’avais déclenché tout en haut), ce qui m’a permis de tester le risque en fonction de la pente, de l’épaisseur de fraiche, de l’orientation, etc. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus serein lorsque je me trouve à devoir descendre dans une telle neige, pour revenir dans le bon vallon après avoir pris du retard par exemple : je ne renonce pas parce que c’es SE et que c’est midi, mais parce que je juge que c’est dangereux sur cette pente. Donc si je juge que ce n’est pas dangereux, je descends, même si c’est SE à midi, et ça se passe bien.
Des exemples concrets :

  • 25 juin 2001, Mont Turia. Montée par l’arête NE, traversée du sommet, et descente par la face N (ce devait être 11h ou midi, à cause d’un gros coulage de bielle sous le sommet). Nous avions renoncé à la face NE car il coulait de l’eau dans la rimaye à 5h30. J’étais le seul en ski, les autres sont descendus à pied par la voie normale. Je savais qu’il y avais 20cm de fraiche d’il y a 4 jours, humidifiée bien sûr. Arrivée dans la partie la plus raide, la fraiche glissait un peu à chaque virage et s’arrêtait. Pour éviter de me prendre une coulée sur le bas si jamais un bout ne s’était pas arrêté complètement et serait reparti une fois que je serais plus bas, j’ai décidé de tout purger. J’ai appuyé les virages, en me décalant de 5m à chaque fois. J’ai donc tout purgé sur 50m de large et 500m de haut. Bon, ensuite c’était tout goulotté sur le bas, mais je ne me suis jamais senti en danger, je savais que ce que j’avais laissé n’allait pas partir comme ça. Et puis c’était pas plus mal pour les suivants les jours prochains.

  • 13 mars 2005, Tour de la Grande Lance d’Allemont. Dans le mauvais sens, donc descente à 14h en SE. Pas de problème, à part certains passages exposée à des coulées naturelle, où nous sommes passés 1 par 1.
    Ce n’est pas en ne connaissant que la dure ou revenue sur 3mm à 8h30 que l’on peut appréhender correctement le danger dans ces conditions, c’est bien parce que je me suis déjà retrouvé dans de telles pentes avec ces conditions (mais avec une échappatoire facile) que j’ai pu juger que ça passait, au lieu de refaire les 3/4 du tour dans l’autre sens (seule autre possibilité ne comportant pas plus de risque).

  • le fait qu’une plaque ne fasse que 20cm d’épaisseur me parait
    bien assez dangereux, et encore plus au dessus de barres. Je
    vous laisse calculer le volume en fonction de la surface…

Tant que ce que tu déclenche part sous les skis, pas de problème que ça fasse 1 ou 1000t. Par contre il faut évidemment faire attention qu’il n’y ait personne dessous !

Posté en tant qu’invité par fred dj:

Paul G a écrit:

Et plus sérieusement, je ne comprends pas une phrase en
particulier dans ton premier post :
« j’ai skié dans les traces donc il n’y avait quasiment pas de
risques »
Si j’ai bien compris, c’était des coulées de printemps, donc de
neige fondante… En quoi le fait de skier sur les traces
diminuent-il les risques ?

et bien le surplus de neige les fameux 20 cm ont été nettoyé et le fond était très dur voir verglacé donc j’ai trouvé ne pas risquer grand chose. Ce fut le cas, aucune coulée même minime n’est partit.
Le gas devant moi a fait ça trace donc a décroché une plaque de neige lourde.

Ce que je risquais au pire c’était de faire partir des petites quantitées. J’aurais pus préciser cela dans le commentaire, mais après le compt-rendu devient un roman et les gens ne lise pas tout.Je suis resté à l’essentiel.

Posté en tant qu’invité par Bubu:

Fred a mis une photo en ligne, on devine les coulées.

Ma conclusion de cette discussion/malentendu : ça confirme une fois de plus qu’il est inutile de qualifier rapidement la taille d’une plaque par « petite », « moyenne », grande", car c’est trop subjectif.
Même pour ces coulées au comportement prévisible (ça part sous les skis sur 2-3m de large et ça s’élargit en descendant), juste la mention « 20cm x 3m x 200m » permet d’éviter que les lecteurs moins expérimentés se fassent des films :slight_smile:
C’est vrai que si on cherche à être précis dans tout son compte rendu pour éviter les malentendus, ça donne des romans à la sortie (et c’est assez chiant à écrire, car on voudrait raconter des blagues ou digressions tout le long, mais faut essayer de rester sérieux et réserver ça aux commentaires).
Mais il y a un juste milieu, et je conseille à ceux qui racontent leur déclenchement de plaque ou coulée d’au moins préciser un minimum la taille pour éviter de faire peur dans les chaumières :slight_smile:

Par contre, ce n’est pas parce que qqun a déclenché une coulée sans importance à un endroit, que l’on ne peut pas déclencher une coulée 10 fois plus grosse 100m plus loin le lendemain.

Posté en tant qu’invité par jack:

j’étais le compagnon de Fred ce jour là dans cette pente et j’approuve totalement le commentaire de Bubu de 14:07 . J’utilise souvent le virage trés appuyé dans ce genre de neige pour déclencher la coulée en ayant pris soin de vérifier l’absence de skieurs en dessous,ça évite de se retrouver dans la coulée et je surveille aprés chaque virage le comportement du manteau neigeux au dessus de moi. De fait nous étions les derniers à redescendre.Je trouve certains commentaires outranciers et les jugements sont hâtifs. Je n’ai pas le sentiment d’avoir pris des risques en descendant cette pente ni d’en avoir fait courir à quiconque. En redescendant, nous avons rejoint le skieur qui s’était fait embarqué dans l’autre coulée et il nous a expliqué que pris par la neige il a réussi à se remettre debout et à s’écarter de la coulée. Ce qui montre que la couche était vraiment peu épaisse. J’avais mesuré 15 cm.Voilà mon humble témoignage puisse-t-il servir à nos amis les skieus de randonnée. Pour ma part, ce sont les nombreux récits des uns et des autres qui m’ont permis de pouvoir continuer cette superbe activité. Bon ski et à bientôt dans les pentes poudreuses.

Posté en tant qu’invité par h2o:

ce sont des coulées superficielles d’une quinzaine de centimètres de neige fraiche tombée sur un fond très dur…courant , pas de quoi en faire une montagne…

Posté en tant qu’invité par Real Flo:

Après ces quelques débats j’en arrive à la même conclusion! Mais c’est vrai qu’a la lecture du post et des « coulées au dessus des barres », je pensais primo que ce n’était pas dans cette face de l’Ambrevet (mais dans la face Sud-Ouest, plus raide et expo) et que les coulées étaient de plus grande ampleur…
Allez fin des débats pour moi, vivement la neige!!

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Sur la photo, je vois de petites coulées de printemps sans importance. Ca ne me parait effectivement pas méchant, je vois mal qq un partir dans la pente, ou se faire enfouir par ce genre de chose.

Une bonne photo est plus efficace qu’un long discours.

Bon ski à tous.

Posté en tant qu’invité par balme:

samedi lors de la sortie portes des aravis rentrée sur le site http://skirando.camptocamp.com/sortie28699.html
la coulée de surface n’était pas si minime que cela ,peu être au départ mais elle a vite grossi et en étant juste en dessous on voyait mal l’endroit exact du départ , ce n’est que quand elle était vraiment à notre vue que nous avons effectué un demi tour rapide ,elle est passée à moins de 5 m de nos spatules , les 4 sont repartis pour faire la face sud qui paraissait en bonne condition poudre non ventée , on n’a pas entendu d’excuses de leur part ,on était très visibles quand ils ont coupé la pente au dessus de nous ,c’est le troisième qui a fait partir la coulée.

Posté en tant qu’invité par h2o:

tu as ecrit sur le descriptif de la rando « coulée de surface vraiment très minime »…alors pas si minime que cela finalement ?