Posté en tant qu’invité par Le P’tit Nico:
A l’ évocation de son nom, la foule des mono-neurones s’ ébroue, se dresse lourdement, gémit de peur, éructe quelques borborygmes intraduisibles, tourne son oeil torve vers lui : le P’tit Nico part à l’ assaut des super riders. Quoi? comment il ose ? lui ? remettre en cause la toute puissance des super-aventuriers qui n’ hésitent pas à défier les lois de l’ évidence, qui n’ ont pas peur de passer outre les recommandations des professionnels de la montagne ( qu’ est-ce que vous croyez ? ) Alors c’ est parti, on prèche la tolérence, ça c’ est nouveau, au pays de l’ urbanisation forcée des massifs pour le « plaisir des vrais amateurs d’ espaces vierges ». Evidemment, il faut bien quelqu’ un sur qui taper, le reste on s’ en fout, la montagne déteriorée definitivement, l’ extention terrifiante des méga-stations, l’ abandon des « espaces non rentables », squelettes d’ immeubles délabrés ( station de St Honré, Isère ), chicots de remontées, ferrailles tordues au centre du paysage ( Val Pelouse, Savoie ), déferlente de béton toujours plus haut ( la gare terminale de l’ Alpes d’ Huez se voit du Mt Blanc ), j’ en passe … Mais ça n’ a pas d’ importance, c’ est pas de leur faute, à nos pôv’ rider, y zi sont pour rien , eux , si on a tout bousillé en montagne. Eux, y zi vont le wk-end, y polluent pas, y bénéficient des infrastructures un peu comme le bousier, de la crotte que la bête sauvage daigne lui laisser. Ce qui l’ intéresse, le rider, c’ est d’ être « fun », de ‹ s › éclate à donf’dans la peuf,le reste… Alors, faut pas venir l’ embêter dans ses ( tu parles ) montagnes, sinon, il va se fâcher et p’t’être même qu’il va crier très fort… Sérieusement, un forum plus axé sur les idéaux politiques de chacun ( de chacune ) ça n’ arien à faire sur c2c, si vous n’ avez rien d’ autre à faire que ça, alors, allez donc rider sur Nintendo 64, et continuez à prendre vos leçons de politique chez les guignols de Canal+, ça, au moins, vous pigez, mais dégagez des espaces de montagnes, vous me faites trop peine, le vrai danger, en montagne , c’ est bien vous, Arvi.
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