Vidéos pente raide ThierryC

Merci beaucoup !
(J’ai eu beaucoup de plaisir à revenir à la Bérarde tout d’abord, à franchir ces ruelles pavées, puis suivre le petit sentier (le seul portage que j’adore, c’est celui-là :)) et effectivement, déjà à la montée voir apparaître le versant NW du Dôme, suivre la moraine, observer les courbes des dépressions à la surface du glacier de Bonnepierre (pas Belledonne ;))) et ce grand plaisir à la descente, nos courbes sur ces courbes… Alors j’ai aimé mettre tout ça dans ce petit film !)

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Oui très beau, ça me donne envie de refaire un tour dans ce coin (en moins raide quand même).
Impressionnant le sable qui apparait sous la neige !
Et il y avait les chamois dans les jardins ?

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Merci Catherine ! Super si ça donne envie !!!
Oui, il y avait des chamois. Quand on mangeait, un peu au-dessus de la passerelle, deux sont passés assez près de nous, et un autre paissait tranquillement dans les rhodos au-dessus :slight_smile:
(Pour le sable, c’était encore plus marquant sur notre sortie à la crête de Chaillol avec Patrick (cf vidéo ci-dessus, post 23, autour de 8’30/9’30))

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C’est effectivement très fréquent dans le coin, même en haute saison. J’ai l’impression qu’ils ont compris qu’ils étaient (plutôt) en sécurité, et ils sont conscients de leur supériorité en trail : 6000 m de D+ par heure ; même Jornett aura du mal à s’aligner.

Faut quand même qu’ils pensent à s’arrêter de monter avant d’avoir dépassé le sommet :slight_smile:

Je m’attends effectivement tout le temps à en voir à cette entrée du vallon de Bonnepierre, et ils sont généralement au rendez-vous ! :smiley:
J’avais cependant été surpris de ne pas en avoir vu au passage au petit matin, mais bon, il faut regarder où tu marches, d’autant que j’avais eu la mauvaise inspiration d’essayer de rester en rive G en shuntant la passerelle…

Dans les Écrins, ce sont des chamois andins qui ont été réintroduits. :wink:

Sinon, en 1 heure, ils font pas que monter. Ils peuvent descendre et remonter. Et cumuler la D+.

Sans doute une des dernières de la saison (bien remplie question ski, et films :slight_smile: ) avec un petit couloir sans doute inédit car jamais vu enneigé : le couloir occidental direct du grand panneau sous la crête occidentale du Pic Ouest de Combeynot. J’avais eu la chance et le plaisir d’y dénicher déjà deux itinéraires skiables au printemps dernier (le couloir en S, et la grande pente suspendue), en voici donc un de plus, rendu possible par l’enneigement exceptionnel de cette fin de saison 2024. Bon, ça vaut pas le Gravelotte, les Corridors, le Mont Blanc de Cheilon ou le col de Bonnepierre, mais c’était bien chouette et déjà bien technique !
Le CR ici, et la vidéo ci-dessous :

https://youtu.be/MiaLlKfIFrA

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Pas besoin d’aller forcément dans du 5.4 pour se faire plaisir, on y va d’ailleurs rarement ! La portion rectiligne de votre couloir donne bien envie aussi, surtout que vu le sluff la neige devait être exceptionnelle :star_struck:
Bonne fin de saison, à moins qu’on se laisse tenter par quelques sorties extra vu les conditions d’enneigement :thinking::grin:

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Bonjour, si c’est pas indiscret, quel est le matériel utilisé ? Les skis jaunes, ce sont des Black Crows ? Longueur ? Fixations rando classiques ?
Je n’ai pas encore visionné les vidéos précédentes.
Merci d’avance !

Bien sûr ! Tout à fait d’accord ! (et la proximité des limites peut même entamer sérieusement le plaisir)
Bonne suite et fin de saison également !! :heart_eyes:

Mes deux paires de skis de pente raide sont à ma taille (170/172), fix speed turn classiques,
Black Crows Orb Freebird ou Dynastar Vertical 82.
J’adore les Orb pour leur portance en poudre, leur tenue dans le raide, le plaisir et la facilité à les skier en toutes neiges. J’adore aussi mes Dynastar qui sont mes skis de pointe je dirais en pente raide, lorsqu’il y a du déniv (plus légers), lorsque la neige est plus tendue, lorsque c’est très technique (je les aurais bien pris en 88 mais c’est trop cher à mon goût pour aller taper les cailloux !). Et j’ai encore leurs prédécesseurs, des Dynastar Alti 80 qui avaient les mêmes qualités (mais portance un peu moindre) et que je trouvais parfaits pour le raide difficile.

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Merci beaucoup !

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Et tant qu’on est dans les questions… au vu des nombreuses sorties dans le raide ces derniers temps et du fort enneigement, je me demandais comment faire pour analyser le risque de plaque et décider d’y aller ou pas ?
En ski de rando « classique » on peut s’appuyer sur deux grandes familles de « méthodes » (ou « approches » plutôt, avec leur limites qui sont rapidement atteintes) pour estimer le niveau de risque dans lequel on se situe et on a plus de chance de s’en sortir si on a foiré (ou pas eu de chance).

Mais ces approches ne me semblent pas prévues pour le 45° et plus et les chances de survie sont minimes.
Il y a il me semble l’approche de Paul Bonhomme qui dit (en gros) ne skier qu’en neige béton
Mais comment font les autres ?

Pas toujours simple en effet…
Perso, j’essaie de n’aller dans le raide que par risque 2 maxi annoncé. Mais ça ne suffit pas : des risques sournois peuvent demeurer comme par ex dans cette sortie récente au col des Ecrins. L’important sera alors de savoir renoncer, ou prendre des mesures de sécurisation relative dès lors que l’on aura suspecté un risque, ou que l’on sait qu’il peut en exister un… Le choix de l’itinéraire en fonction de sa configuration et des facteurs aggravants du risque sera alors également primordial : par ex, éviter une face large avec un crux au sommet située sous le vent fort des jours précédents, préférer un petit couloir encaissé, ou renoncer aux derniers mètres, ou alors longer des rochers pour être au sommet de la plaque possible plutôt qu’en son milieu…

Paul a son approche effectivement et je la respecte. Pour ma part, un des fondements de l’activité pente raide est d’essayer d’être au bon endroit au bon moment, et la neige béton ne me paraît pas être le meilleur moment. Les conditions parfaites avec une poudre ou une transfo de rêve existent, et ce serait dommage de s’en priver. Je trouve également qu’une grande partie du « jeu » réside dans l’attente et la recherche de ce bon moment, par une analyse fine des différents paramètres et une pratique régulière permettant de comparer la réalité du terrain à ses estimations. J’ai pu attendre des années qu’un projet soit en conditions, et que ce soit le bon moment, mais quel plaisir alors que de faire aboutir l’idée en bonne neige et sans risque autre que celui lié à l’endroit où on évolue !

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Bon ben on se sera quand même fait plaisir dans ce 5.4 du col de l’Ange, j’avoue, moyennement dans le couloir supérieur très raide et durci par les passages de la veille, mais que dire des pentes juste au-dessous, offrant un ski merveilleux en poudre, parfois dans des espèces d’ice-flûtes incroyables !!
Le CR de la course ici

Et la vidéo ci-dessous (NB : il faut prévoir un peu de temps, elle dure 14 minutes, mais quand on aime, on ne compte pas, n’est-ce pas ?!!).

https://www.youtube.com/watch?v=MJJSsBaop5A

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Et avec la Cuban Rhapsody, ça passe crème ! (Étonnant cet Ukrainien… Il me fait penser aux parties guitare d’Alberto Iglesias - le « compositeur officiel » d’Almodovar…)

Bravo à vous, ça fait rêver… (Euh, à pieds, pour moi, avec le Pic Maître. J’ai beau avoir aussi des 0 G 95, je sais pas m’en servir comme vous :grin: ).

Merci pour cette vidéo, une nouvelle fois incroyable (sans oublier le CR bien bien bien !).

Super choix de musique ! Ça m’évoque l’instant de solitude au moment de déclencher le virage.
Et bravo pour le couloir, évidemment.

Ce morceau avait le tempo qu’il fallait pour suivre le rythme « endiablé » de mes partenaires durant l’approche !

Merci beaucoup pour tes commentaires :slight_smile:

Il y a plein de morceaux d’Estas Tonne qui accompagnent merveilleusement ces moments intenses. Chouette que tu aies pu ressentir encore plus cette intensité que j’ai toujours cherché à faire partager ou ressentir, dès le début dirais-je (je pense par ex. à la 1ère de couverture de mon premier livre, Moments à Part, où je cherchais une photo qui illustrait précisément cet « instant de solitude au moment de déclencher le virage », et où je l’ai trouvée avec Olivier en haut du couloir N occidental de la Somme)

PS : et puis, concernant l’illustration musicale du film, j’ai samplé plusieurs fois une portion du morceau original afin de faire coller les images finales au passage que je voulais entendre alors (je fais assez souvent ce genre de manip, c’est bien utile :slight_smile:)

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