Victimes en avalanches

Posté en tant qu’invité par Tom:

UNe depeche pour info ci-dessous. Je n’en sais pas plus.

GRENOBLE (AP) - Une randonneuse âgée de 44 ans,
originaire d’Ecully (Rhône), a été emportée et
tuée mercredi en début d’après-midi, par une
avalanche de neige alors qu’elle redescendait
du Col de la Rouanette, au-dessus de la station
d’Orcières (Hautes-Alpes), a-t-on appris auprès
de la gendarmerie.

Ses deux compagnons, qui ont retrouvé la victime
restée ensevelie durant 15 minutes environ, sont
indemnes. La jeune femme dont l’identité n’a pas
été révélée a été transportée à l’hôpital où les
médecins n’ont pu que constater son décès.

Dans le département voisin de l’Isère, trois
randonneurs ont aussi été emportés par une coulée
alors qu’ils se trouvaient à environ 2.200 mètres
d’altitude, au-dessus de la station de Vaujagny.
Deux des marcheurs ont pu se dégager par leurs
propres moyens. Ils ont entrepris immédiatement
des recherches pour retrouver leur camarade resté
sous la neige.

Celui-ci a pu être localisé et dégagé au bout
de 20 minutes grâce à son ARVA (appareil de
recherche des victimes d’avalanches). Alertés par
des témoins, les CRS de montagne ont évacué par
hélicoptère le randonneur vers l’hôpital de Grenoble.
Ses jours ne sont pas en danger, ont indiqué les
sauveteurs. AP

Posté en tant qu’invité par Francois:

Moralité: dès les premières chutes de neige, même peu importantes, préoccupez-vous des risques d’avalanche et n’oubliez pas votre ARVA.

Posté en tant qu’invité par cedric:

Avalanche dans les Alpes: un skieur sauvé par son ARVA

GRENOBLE (AFP), le 30-10-2003
Trois randonneurs à skis, qui évoluaient au dessus de Vaujany (Isère) ont été emportés jeudi par une avalanche, deux réussissant à se dégager seuls puis à sauver leur camarade, localisé sous 1,60 m de neige.

Le skieur enseveli, qui a perdu connaissance, a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de la Tronche (Isère), ont indiqué les sauveteurs du peloton de gendarmerie de haute-montage de Grenoble.

Selon le gendarme Gérard Espitallier, « cet homme a été sauvé par son ARVA (Appareil de recherche des victimes d’avalanches), et grâce au fait que ses compagnons ait eu avec eux une sonde et une pelle pour le dégager. Il a eu aussi beaucoup de chance car au-delà de 20 minutes d’ensevelissement, les chances de retrouver les gens vivants baissent fortement ».

Le groupe skiait vers 14h00 en dessous de la Cote Belle (2.400 m) lorsqu’il a été surpris par une coulée de neige fraîche.

Les deux skieurs, qui se sont dégagés seuls, ont aussitôt composé le 112 alertant à la fois les gendarmes de Savoie et de l’Isère, qui ont dépêché sur place quatre sauveteurs avec un chien.

Les avalanches en France ont tué 26 personnes - randonneurs, alpinistes, skieurs ou surfeurs - au cours de la saison hivernale 2002-2003, selon l’Association nationale d’études de la neige et des avalanches (ANENA), dont le siège est à Grenoble.

Par ailleurs, une femme pratiquant la randonnée en raquette vers 2.200 m au-dessus d’Orcières-Merlette (Hautes-Alpes) a été ensevelie par une avalanche jeudi, puis dégagée par ses amis mais est morte à l’hôpital.

La victime, âgée de 44 ans, originaire de la région lyonnaise, était partie avec deux amis, tous équipés d’ARVA (Appareil de recherche des victimes d’avalanches) et de pelles à neige lorsqu’elle a été surprise par une plaque à vent et s’est retrouvée coincée sous 1,50 m de neige, selon les gendarmes.

Grâce à son ARVA, elle a été localisée rapidement et extraite de la neige au bout de 15 minutes. Médicalisée sur place, elle a été transportée par hélicoptère à l’hôpital où elle est morte peu après son arrivée.

Posté en tant qu’invité par Claude:

Autre moralité : l’ARVA n’est pas une protection absolue. Il faut savoir renoncer quand on a des doutes.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Autre moralité : l’ARVA n’est pas une protection absolue.

l’ARVA n’est pas une protection DU TOUT. C’est juste s’offrir une chance en plus si l’on se faire prendre (ou si l’un de ses compagnons se fait prendre). Le but du jeu etant de ne pas se faire prendre du tout.

Posté en tant qu’invité par Francois:

J’allais le dire. Voici un cas pédagogique.
Deux personnes qui sont retrouvées dans des conditions quasi identiques (ensevelies sous 1.5m de neige puis localisés et dégagées dans le 1/4 d’heure réglementaire par leurs camarades bien équipés de pelles et de sonde). L’une est morte, l’autre est vivante.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Donc, re-moralité: il faut apprendre à connaître la neige et les avalanches pour minimiser les risques de se faire prendre.

Posté en tant qu’invité par catherine:

Claude a écrit:

Autre moralité : l’ARVA n’est pas une protection absolue. Il
faut savoir renoncer quand on a des doutes.

Ce qui est terrible, c’est que ça peut être dangereux et qu’on ne s’en rend pas compte, et qu’on n’a « aucun doute » …

En tous cas, c’est terrible ces accidents, et triste triste pour cette femme, sa famille, ses amis …

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

pis, autant que je sache, y’a un nombre important de victime par traumatisme (je sais pas si c’est la bonne experession) meme quand on les retrouve rapidement.
Y’a pas de statistiques la-dessus?

Posté en tant qu’invité par Francois:

D’après les auteurs, il y aurait 25 à 30% de décès dès l’arrêt de l’avalanche.
C’est à dire que la courbe de Brugger doit s’interprêter avec précaution et qu’il faut bien lire les conditions dans lesquelles elle a été établie:
Il y est dit que les victimes toujours vivantes à l’arrêt de l’avalanche ont 92% de chance d’être retrouvées vivantes si on les dégage dans le 1/4 d’heure.
Ce qui réduit singulièrement les chances…

Posté en tant qu’invité par claude:

Je ne me rappelle plus trés bien mais je crois bien qu’environ un tiers des victimes DCD le sont par polytrauma. a confirmer.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ce qui fait que les chances réelles après 1/4 d’heure tournent en fait autour de 65%.

Posté en tant qu’invité par claude:

oui mais je ne sais plus s’il s’agit du pourcentage par rapport aux nombre total de personnes ensevelies ou aux personnes ensevelies encore vivantes aprés l’avalanche.
si qqun a des précisions.

Posté en tant qu’invité par Francois:

65% représente le pourcentage par rapport au nombre total de personnes ensevelies.92% représente le pourcentage par rapport au nombre de personnes encore vivantes à l’arrêt de l’avalanche.
Toujours dans le cas où les victimes sont retrouvées dans le 1/4 d’heure.
D’un point de vue plus global:
nombre de morts/nombre d’ensevelis=1/2

Posté en tant qu’invité par claude:

merci des précisions…
moralité…méfiance
A+

Posté en tant qu’invité par Ben38:

B’jour,

Mic’hel a écrit:

pis, autant que je sache, y’a un nombre important de victime
par traumatisme (je sais pas si c’est la bonne experession)
meme quand on les retrouve rapidement.
Y’a pas de statistiques la-dessus?

Si, si… Environ 1 personne sur dix decede malgre qu’elle ait ete retrouvee en moins d’1/4 d’heure, souvent par traumatisme. J’ai des graphiques sur ca, mais peut pas poster les images !

Tu peux voir la :
http://www.anena.org/avalanche/accidentologie/ava_accid_menu.html

Ben a Grenoble

Posté en tant qu’invité par Ben38:

Francois a écrit:

D’après les auteurs, il y aurait 25 à 30% de décès dès
l’arrêt de l’avalanche.

A vi, me suis trompe dans mon post au dessus, desole…

Ben a Grenoble

Posté en tant qu’invité par Francois:

Encore une petite précision: les victimes sont retrouvées vivantes. C’est tout. Ca ne préjuge pas de la suite. En fait, un certain nombre décèdent par la suite mais je n’ai pas de statistiques à ce sujet, et dans celles qui ne décèdent pas, je suppose qu’un certain nombre ont des séquelles plus ou moins importantes (je n’ai pas de chiffres non plus).
Tout ça pour dire « ne vous faites pas prendre », se faire prendre n’est pas un incident de parcours, c’est un véritable accident généralement grave.
Fin de la leçon de morale de la semaine.
Bon ouiquende.

Posté en tant qu’invité par Djé:

vu sur skipass :

Avalanche : cinq morts dans les Hautes-Alpes
Une avalanche a balayé , hier, en début d’après-midi , un groupe de sept skieurs de randonnée, sur la commune de Prapic, près d’Orcières Merlette (Hautes-Alpes), faisant cinq morts, un blessé grave et un blessé léger. Le groupe se trouvait vers 2.500 mètres d’altitude dans une pente raide. Il cheminait vers un col entre le Grand Pignier et le Petit Pignier, dans le massif des Ecrins.
Le groupe était composé de quatre hommes et de trois femmes, tous originaires de Gap et de la région et âgés de 20 à 50 ans. Quatre hommes et une femme ont perdu la vie.
Une autre femme a été grièvement blessée.

too bad …


Posté en tant qu’invité par Francois:

Tu es sûr de ça? Regarde la date mais il me semble bien que ça s’est passé l’an dernier…