Personnellement, très inspirant…
Veloski *bis*
Remettons les points sur les I, si certains ne se sentent pas de faire du 100% vélo + ski, rien n’empêche de faire un bout en transport en commun. L’idée première étant quand même de limiter les déplacements carbonés. On est d’accord qu’on n’est pas tous des champions de ski/de vélo, pourquoi voir tout blanc ou tout noir ?
Oui probablement.
Mais les 200km, c’est pour aller dans les Alpes suisses, le plus proche depuis chez moi. Et le train suisse, quand on n’est pas suisse, a un tarif assez dissuasif malheureusement.
Puis prendre le train avec toutes les affaires de ski plus un vélo, avec des correspondances, ne doit pas être bien pratique.
Mais par contre j’ai déjà fait des randos pédestres en partant en transport en commun. C’est plus facile car on a juste un sac, et on n’est pas obligé de partir la veille car il n’y a pas de contraintes de nivologie qui obligent à démarrer la rando super tôt.
Oui je m’y mets et c’est tout à fait faisable même si un peu plus contraignant évidemment.
Vive la montagne l’été.
Pour le TC-ski, l’offre sur la Savoie me semble de plus en plus adaptée avec des correspondances bien calées (utilisé sur 2 raids ces dernières années).
Le seul hic, c’est que les tarins ne savent toujours pas ce qui ce passe en maurienne et vice versa
Un frein au véloski?
Oui et non, parce que ça permet aussi de faire des traversées puisqu’on n’est pas obligé de revenir à son point de départ.
Disons que le véloski, c’est sans doute d’autant plus accessible qu’on habite dans les vallées en question ou pas loin. Exemple : un habitant de Briançon qui irait au Pont de l’Alpe, par exemple, pour skier dans les Cerces. Ou un jurassien qui partirait de Saint-Claude à vélo pour aller faire du ski de fond sur le plateau. Je sors : ce n’est pas mon cas.
Le véloski me parait très adapté aux VAE, sauf que souvent, pas moyen de sécuriser les vélos correctement au point de départ. Dommage, mais mettre des parkings vélo a minima sécurisés aux points de départ les plus populaires pourrait être une bonne idée.
A moins d’avoir une caisse d’enfer (comme certains) cette pratique ne semble pas très réaliste si on habite à plus de 25/30 km d’un départ de course. Réservé donc, en pratique courante, à ceux qui sont sur place.
Oui. Rien à voir avec le ski, mais à Bleau (au Rocher Canon ce WE, par exemple), des structures en bois permettant d’attacher les vélos ont été installées sur certains parkings. Cela peut se faire aussi au départ des itinéraires ski.
J’ai testé cet hiver et finalement, ce n’est pas la montagne que je m’étais imaginée (suis pas toute jeune et tout affutée, hein !). Certes, je n’ai pas fait une énorme sortie et je n’avais pas de contrainte de temps. Je n’ai pas réédité car j’ai ensuite utilisé les transports en commun, en grande partie pour éviter les voitures. Sur certaines approches, c’est vraiment une plaie.
Le vélo-ski, ce n’est pas que pour les gros mollets. C’est surtout une autre logique, une autre manière d’aborder la montagne et surtout de gérer son temps. C’est une des options, à allier avec les transports en commun.
Surement. J’imagine que ça implique de faire des sorties sensiblement plus courtes niveau ski.
J’ai fait un WE à 3500m de D+ pour la partie ski… donc non, c’est d’abord/surtout, comme le dit @alieska, une autre logistique
Avec un temps et et une forme physique égale, ça me parait incontestable qu’on fera plus de ski en venant en TC ou voiture. Ce qui n’est pas grave, comme tu dis, on change d’approche, et la sortie démarre au pas de la porte. Donc oui, des avantages aussi, et pas qu’au niveau écologique.
Pour quelqu’un habitué à faire des sorties à la journée, disons 1000m de deniv. maximum, ce qui représente un grande partie des pratiquants, même en partant de la cuvette Grenobloise, je ne vois pas comment on arrivera à faire une sortie de ski « raisonnable » si on doit ajouter 1000m (au moins) de montée en vélo.
Une évidence ! Valable également pour l’approche en TC ou pour toute alternative à la voiture (yc le VAE)
Pas forcement pour les TC, et même pour des sorties de proximité en VAE l’écart est quand-même moindre. En fait tout ce que je voulais dire c’est que pour ceux dont l’approche en vélo commence déjà à s’approcher de la charge physique maximale d’une journée, c’est pas donné.
Donc une évidence
Déjà dit mais si on aborde le véloski comme ça c’est mort… idem pour toute alternative à la voiture même si l’impact est moindre. A temps égale, on perd du temps sur les skis.
Il s’agit surtout d’adapter la logistique pour maximiser le temps sur les skis.
Donc comment faut-il aborder le vélo ski quand on a la forme du skieur de dimanche de la cuvette Grenobloise (disons 1200m de ski à journée max)?
La première chose c’est d’accepter qu’on ne fera pas la même chose qu’avec la voiture.
Du coup ça n’a pas forcement de sens de vouloir copier le même planning. Exit les sorties rapides avant/après le boulot ou les sorties à la journée si on n’a pas beaucoup d’entraînement.
Par contre on peut imaginer d’autres choses !
Comme possibilités :
- Partir sur plusieurs jours pour réduire la proportion de vélo comparé au ski (nuit en cabane, igloo, …). Au lieu d’un WE condensé de plein d’activités tu n’as plus que 2 activités qui remplissent les 2 jours, mais ça laissera peut-être plus de souvenirs. Tu passes plus de temps en montagne et moins dans les bouchons.
- Faire des sorties avec TC ou TC+vélo. Depuis Grenoble il y a de quoi faire et c2c pour trouver des idées. Il y a des cars qui vont dans les stations de ski, le car Grenoble-Briançon qui permet de se rapprocher des Écrins, le train qui permet de décaler un peu son départ vélo…
Puis qu’on parle de grenoblois, ce soir il y a un événement pour vous donner des idées. Il n’y a pas longtemps il y avait une soirée projection organisée par les Equipes Jeunes Alpinistes FFCAM de l’Isère et parmi les films présentés il y en avait plusieurs qui n’étaient pas l’œuvre de « brutes », juste de gens qui décident de partir en montagne autrement sans pour autant avoir un entraînement d’athlètes. Et ça marche !