Posté en tant qu’invité par JCG:
qques remarques
EFFECTIVEMENT… mais cela pourrai compenser un peu les gaz a effet de serre que nous relachons… et la deforestation dans des zones equatoriales
La qualité des foêts équatoriales primaires, notamment en terme de biodiversité, est absolument incomparable avec celle d’une plantation, souvent monospécifique, en zone tempérée. De ce côté donc il n’y a aucune compensation à espérer.
Par ailleurs les forêts primaires, +/- en équilibre, ont un bilan O2/CO2 à peu près nul, de même que les forêts anciennes de chez nous.
- 1ha en zone tempérée est beaucoup moins efficace en terme d’absorbtion de CO2 qu’ 1ha en zone equatoriale
Ça dépend ce qui pousse sur cet hectare, mais si on compare deux jeunes plantations c’est tout à fait vrai, d’où les programmes de « puits de carbone » en régions tropicales comme en sponsorise par exemple Peugeot pour se donner bonne conscience.
suite aux incendies de forêts,ce sont des milliers d’hectares qui chaque année
s’envolent en fumée,si chacun d’entre nous replante un arbre dans ces zones sinistrées,n’est-ce pas un beau geste de citoyen?
Les forêts méditerranéennesqui brulent sont en général des garrigues de pins ou chênes verts, très peu productives (donc inefficaces vis à vis du CO2) et très pauvres sur le plan biologique. Les milieux ouverts qui leur font place après le feu sont potentiellement beacoup plus intéressantes surtout si on les entretient (pastoralisme par exemple).
Le feu chez nous est rarement un « désastre écologique » comme on nous le présente, certaines espèces végétales méditerranéennes sont même tributaires du feu.
Donc même si l’idée semble belle, la France n’a pas besoin de plantations, les milieux « boisables » abritent d’autres enjeu à prendre en compte et sont souvent plus menacés.
Au niveau global il est certain que c’est sur notre consommation qu’on peut s’interroger, et pour ce qui est de la déforestation tropicale, les causes correspondent souvent à nos « besoins » : bois tropicaux, défrichement pour élevage et fourrage (vaches « Mac do »), cultures oléagineuses (huile de palme présente dans une foule de produits tranformés), etc.
=> Privilégier le bois local, les équipements solides, les aliments les moins transformés, diminuer la conso de protéines végétales, et se déplacer un peu moins, voila de petites pistes moins poétiques mais qui peuvent contribuer à un utopique monde meilleur demain (c’est bô !)
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