Une chaufferette, commet ca marche?

Posté en tant qu’invité par Julien R:

Bonjour à tous?

Je m’emerveillais encore hier soir sur ces magnifiques chaufferettes dont on clippe une petite pastille en métal et le liquide qui y est contenu se cristallise par réaction en chaîne, c’est beau mais, mais comment ca marche? Surtout quel est le phènomène qui enclenche la réaction? Savez quel produit est contenu dedans?

Merci de m’élcairer.

Posté en tant qu’invité par Milou:

c’est des réactions chimiques exothermiques, comme quand tu mets de la soude dans de l’eau, ça chauffe.

Posté en tant qu’invité par Julien R:

C’est entendu, mais qu’est ce qui déclenche la réaction?

Posté en tant qu’invité par Bubu:

C’est une solution saturé d’acétate de sodium.
Une fois liquéfiée par chauffage et revenue à température ambiante, la solution est en surfusion, situation instable mais un peu stable quand même.
En tordant la pastille, on crée un choc qui entraine la solidification de la solution, qui dégage alors sa chaleur latente.
Si on tape ou triture la chaufferette, on doit pouvoir déclencher la réaction de la même façon.
Pour la recharger, il suffit de la liquéfier par chauffage: ce n’est pas instantanée, car elle doit reprendre sa chaleur latente.

Posté en tant qu’invité par typloum:

sinon on voit P Berhault dans « sur le fil… » mettre un morceau de charbon de bois dans un machin… mais que fait-il donc le garçon?

Posté en tant qu’invité par p’tetbenquoui:

ça c’est une chaufferette de pêcheur ou de chasseur : moins sofistiqué mais ça tiens plus chaud : c’est une petite boite moletonnée, tu met un morceau de charbon allongé et incandescend qui va se consummer petit à petit tout en distillant une douce chaleur…
que du bonheur !!

Posté en tant qu’invité par Moi.:

Bonjour, ce que je voudrais savoir, c’est que la pastille, quand elle est éclatée en 2 parties, elle se recolle ??? Enfin bref, je n’ai pas tout compris… :confused:
Merci, cordialement, Moi.

En fait, tu ne l’éclate pas : c’est une bout de « métal » convexe(?) que tu plie dans son sens opposé. Et c’est cette action qui déclenche la réaction.
Et après, tu peut le refaire, et le re-refaire… et le re-re-faire :stuck_out_tongue:

(Bon, entre les deux faut rechauffer le bidule ^^)

Moi j’ai ça : http://www.pearl.fr/plein-air/camping-randonnee/les-indispensables/chaufferette-de-poche-firebag_SD66.html
C’est pas mal, ça réchauffe un peu :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Vivien:

pour finir d’apporter des précisions, au cas où ce n’était pas clair, voila:

le liquide contenu dans la chauferette est en fait normalement un solide lorsqu’il est à température ambiante (24° env). Cependant, lorsqu’on le chauffe, il se liquéfie. En se refroidissant lentement (lorsqu’on le sort du bain marie), au lieu de se resolidifier, il reste liquide, dans cet état de « surfusion » que Bubu a céit au dessus. Cet état est instable: normalement la solution devrait être solide à cette temprérature (24°). Cette propriété existe pour toutes les matières mais est plus ou moins prononcée (par exemple, il est possible d’avoir de l’eau liquide à des températures négatives. il faut pour cela refroidir lentement de l’eau très pure et ne pas créer de vibration, sinon cela crée une sorte de rupture d’équilibre et l’eau se solidifie en glace.)

Pour la solution dont nous parlons, cette propriété est très forte. sont état « instable » est donc relativement stable en définitive. Pour provoquer la rupture d’équilibre qui la fera passer à l’état solide (état « naturel » à température ambiante), on « craque » la pastille de métal à l’intérieur. Cela provoque une perturbation assez forte pour rompre l’équilibre et que le liquide cristalise par réaction de proche en proche.

Cette réaction est exothemique (pour liquiéfier la solution il faut lui apporter de la chaleur (le bain marie) et donc lorsqu’elle se solidifie, elle la restitue).

Pour la capsule, comme l’a dit J’veuxunchaton, c’est simplement un rondelle de métal convexe que tu « retourne » (comme lorsque tu « clique » le couvercle d’un pot de confiture en appuyant dessus). Elle ne se casse pas.

en espérant avoir été clair et exhaustif.

Vivien

Posté en tant qu’invité par bibounet:

Pour répondre à Julien il y a plusieurs types de chaufferettes. D’abord savoir quel usage on veut en faire et connaître les avantages et inconvénients de chacune et voir les situations d’utilisation.
Et les prix ! L’électrique : se recharge sur port USB ou le secteur. Gadget cher !
Celle à l’essence A (droguerie) : économique, efficace 50° pendant 6 à 7 heures mais petite odeur.
Celle avec le bâton de charbon comme dit Typloum : plus honéreuse, et très efficace mais parfois difficile à allumer mais c’est celle que je préfère 7 à 8 h à 50°. Une dans chaque poche quand je grimpe l’hiver. A tenir dans les mains un moment entre chaque voies ou à mettre dans les chaussons !ou une seule en pendentif autour du cou posé sur le plexus en rando. Se trouve dans les armureries. chaufferette + recharges. Plus facile à utiliser en rando que de manipuler de l’essence.
La chimique, simple d’emploi, réaction au contact de l’air après avoir été secouée, usage unique, durée : quelques heures et à jeter. En vente dans les mags de sport.
La mécanique (sujet de la discussion) : durée limité à 1 h, 1h30. Chauffe en 1 min à 45°. Pratique en cas d’urgence. Réutilisable (indéfiniment ?) après cuisson au bain marie. Pas très pratique partout.
Bien expliqué par Vivien.
cordialement.

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Intéressant. Et ça pèse combien ? C’est quoi l’avantage par rapport à emporter plus d’isolation thermique ? On a besoin d’une source de chaleur extérieure si on a froid, je suppose ?

Posté en tant qu’invité par bibounet:

1 chaufferette + 1 recharge + 1 briquet = 110 gr. Grimper avec une polaire + une goretex en falaise c’est pas top. En rando aussi. En haute montagne je dis pas. Quel le poids d’une bonne polaire et/ou d’une veste duvet ? Si tu as trop chaud (50 °) tu éteins la chaufferette, la polaire ou la veste tu l’enlèves et tu la portes dans le sac toute la journée.

400g pour une doudoune light de qualité, permettant de tenir par -5°C sans bouger.
Pas sûr que la chauferette suffise pour maintenir au chaud le « noyau central » (le buste).
Par contre c’est très utile pour ceux qui sont sujet au syndrome de Raynaud, ou en cas d’urgence si on a très froid aux mains et qu’on est proche de la gelure (ce qui ne devrait pas arriver si on prépare et gère correctement sa sortie, mais on n’est pas parfait).

Salut à tous,

Je sais que le sujet est vieux, mais je me permet d’alimenter pour les futurs internautes. J’ai rédigé un article à ce sujet, sur les chaufferettes jetables. Le lien est accessible ici: https://univers-du-chaud.fr/fonctionnement-chaufferette-jetable/

J’espère que cet article vous aidera un peu.

A bientôt.