Une assurance, pour quoi faire...?

En France.
Il va donc falloir faire attention à ne pas pratiquer la montagne près des frontières. C’est tout de même ballot dans les Alpes, à fortiori dans le massif phare qu’est le Mont Blanc, mais également tout le long de la frontière depuis Nice jusqu’à Genève, où il y a « quelques » montagnes.

J’imagine bien sur l’Arête de Rochefort devoir choisir le coté où je tombe. :slight_smile: Je fais de l’humour.

ACTIVITÉS GARANTIES
Les garanties sont acquises au cours et à l’occasion de la pratique, à titre privé, des activités citées ci-après, à l’exclusion de toute autre :
badminton, boomerang, camping, canoë, canyoning, cerf-volant, chasse sous-marine, course à pied, escalade, golf, grimpe, gyropode,gyroroue, kayak, luge, montagne, natation, parapente (garanti si extension spécifique, et dans ce cas les garanties d’assurances RESPONSABILITÉ CIVILE et INDIVIDUELLE ACCIDENT DE VOYAGE restent toujours exclues), pêche, planche à voile, plongée sous-marine et en apnée, rafting, randonnée pédestre et aquatique, raquette à neige, roller, running, ski à roulettes, ski de piste, ski nautique, ski nordique et de randonnée, skate-board, snowboard, spéléologie, squash, surf d’eau, télémark, tennis, trottinette électrique, VTT et autres vélos ou voile.

La question est alors de savoir comment est considéré par exemple un secours déclenché par un refuge qui ne te voit pas revenir alors que tu as simplement explosé l’horaire mais sans te mettre plus que ça en danger…

Dans ce cas il faut refuser le secours (mais éventuellement accepter les croissants qu’ils t’apportent au bivouac improvisé) :slight_smile:

Définition de l’accident pour l’assurance de la ffcam :
《 Accident corporel. Tout événement soudain,
imprévu et extérieur à la victime ou à la chose
endommagée, constituant la cause du dom-
mage.
Les faits générateurs “assimilés” à l’accident
listés ci-après donnent droit aux garanties
suivantes : “Frais de recherche et/ou de se-
cours”, “Rapatriement médical”, “Visite d’un
proche”, “Rapatriement en cas de décès” et
“Assurance frais médicaux et chirurgicaux à
l’étranger”.
Sont assimilés à l’accident :
• le mal des montagnes,
• les conséquences d’asphyxie, de la noyade
ou de l’hydrocution,
• l’intoxication, l’empoisonnement ou les brû-
lures, causés par des gaz, vapeurs, ou subs-
tances vénéneuses ou corrosives, ou par des
aliments avariés, que leur absorption soit due
à une erreur ou à l’action d’autrui,
• l’asphyxie par immersion ou par dégage-
ment de gaz ou de vapeur,
• les morsures de serpents, les cas de rage
ou de charbon consécutifs à des morsures ou
des piqûres d’animaux,
• les actes d’agression contre la personne as-
surée (attentat, hold-up, prise d’otage, rapt),
• les atteintes corporelles occasionnées par
les brûlures, l’électrocution, la chute de la
foudre,
• les piqûres infectieuses et leurs consé-
quences,
• les entorses, les déchirures, les hernies, les
ruptures musculaires, tendineuses ou liga-
mentaires, les “tours de reins” et lumbagos
ayant une origine accidentelle,
• les dommages consécutifs à des actes de
terrorisme (piraterie aérienne, pris d’otages,
attentats), d’émeutes ou de mouvements
populaires, sauf participation volontaire de
l’assuré,
• les dommages accidentels survenus
au cours d’inondations, de tempêtes, de
cyclones, d’ouragans, d’avalanches, de
tremblements de terre et de catastrophes
naturelles,
• le décès d’un assuré, victime d’un malaise
accidentel au cours d’une activité sportive ou
de ses suites immédiates,
• la congestion accidentelle,
• l’insolation, l’œdème, les gelures, l’ophtal-
mie, la cécité, ayant une origine accidentelle,
• les conséquences d’intervention chirurgi-
cales jugées nécessaires et exécutées par le
médecin de l’expédition.》

???
Je ne trouve pas du tout cette liste sur la notice de l’assurance de la ffcam ! T’as été pêcher ça où au juste ?

Il est même bien spécifié l’exclusion de la plongée sous-marine, hormis pour la spéléo…

Edit : pardon, en fait c’est celle du vieux campeur que tu as citée, bien différente de celle du caf… un peu plus « fourre tout », comme celle de la maif.

en l’occurence, cette disctinction de la maif ne s’applique qu’au ski et pas à l’alpi.

secours en suisse ( EIGER), hélitreuillage… l’assurance FFCAM prend en charge
immédiatement sans avance de fond. La MAÏF qui avait reçu le même dossier ( PRAXIS) ne peut donner suite et répond finalement favorablement au bout de 6 mois. Assurance REGA pas opérationnelle ( je ne me rappelle plus le motif)

J’ai eu la flemme de tout lire, mais après une petite expérience d’accident au Maroc (donc hors Europe), j’peux vous dire qu’il n’y a pas forcément besoin de toutes ces assurances complémentaires…

Donc, pour répondre à la question du départ :

Je dirais que si tu as déjà une assurance bagnole (la moins chère pour moi, au tiers), voire une assurance CB, ça vaut le coup de voir si les garanties que tu cherches n’y sont pas…
C’est la 1ère (l’assurance bagnole, donc) qui a organisé mon transfert à Marrakech dans « Ze-clinique-qui déchire », et pris en charge mes premiers soins (radios, attelle, etc…), et la 2ème (l’assurance CB, donc) qui a essayé de m’rapatrier (mais comme suis une rebelle, me suis rapatriée toute seule, et j’ai râlé après :smirk:).

Tout ça pour dire qu’il ne me semble pas indispensable de multiplier les « prestataires ».
Parce qu’il me semble que les correspondants à l’étranger restant souvent les mêmes (inter-mutuelle-assistance and co)…

Le professionnalisme des uns et des autres et les failles du système étant ce qu’ils sont…
Faut avoir un peu d’énergie (et de temps, une jambe cassée c’est parfait pour ça :wink:) pour réclamer ce à quoi on a droit : en l’occurrence ils m’ont tout remboursé, et même davantage, au vu de leur incompétence manifeste…

Bonjour à tous.
Voici un lien vers un cas concret (et récent) de difficulté à faire prendre en charge les frais de secours par l’assurance du Vieux campeur (alors que pour le même secours, l’assurance FFCAM a pris en charge les frais sans problème):
http://www.skitour.fr/forum/read_320497.html
Je ne sais pas si le cas a été finalement résolu.
P’tit’ étoile.

Bonjour,
Le sujet des assurances en montagne est vaste et complexe.
1/Je vous site mon cas personnel :
Il y a 15 ans environs, je fait des manipes d’escalade de glace sur la glacier des Bossons. Je fais une chute, léger traumatisme crânien et fracture d’une malléole. Évacuation par l’hélicoptère du PGHM. J’étais assuré CAF.
Je reçois une facture de l’association la « Chamoniarde » : assurance décollage de l’hélicoptère de la DZ, du glacier des Bossons, de l’hôpital ! Facture pour un baudrier, 2 sangles et 2 mousquetons à vis ! L’assurance aux personnes est gratuites ! L’assurance du CAF a payé !
2/ Le secours aux personnes est gratuit ! C’est le maire qui est responsable des secours et ils sont à la charge des communes ! En raison des faibles ressources de certaines communes il y a une péréquation au niveau département. En fait dans chaque département le secours peut être organisé différemment ! Pendant plusieurs année la Savoie à fait intervenir un prestataire privé avec facturation au blessé.
3/ Si l’on prend les accidents sur neige il y 3 cas :
1/ Sur piste balisée : la commune facture le secours (Un hélicoptère peut intervenir) !
2/ Sur le domaine skiable, domaine accessible par gravité à partir du sommet des remontées mécaniques : la commune facture le secours ! Avec l’hélicoptère cela peut faire très cher !
3/ Hors domaine skiable, c’est en principe le secours gratuit !
Cas particulier : le cas des « naufragés » de la Vanoise (9 jours). Au bout de quelques jours, les 2 hélicoptères des services publique ne pouvaient plus intervenir, temps de vol dépassés ! Le maire, responsable des secours, à réquisitionné un hélicoptère privé, qui a évacué les skieurs !
La facture pour la commune était de 500 000€ environ! Le maire a examiné la cartographie de la définition du domaine skiable et a estimé, vu la définition sur la carte, que l’incident avait eu lieu sur la domaine skiable et à facturé le secours (sachant que les personnes en causes avait signé un bon contrat de droits d’auteurs !).
4/ Prenons le cas des Alpes Maritimes : Lorsque vous appelez le 112 vous tombez chez les pompiers. Ceux-ci envoie un véhicule de secours. Si l’accès ne leur permet pas d’intervenir, il préviennent l’hélicoptère des CRS. Conséquence, 1 à 2 heures de retard sur l’intervention des secours ! De plus, les CRS faisant moins d’heures de vol perdent leur qualification et son obligé de faire du vol à « blanc » pour garder leur qualification !
5/ Intervention de sauveteurs limitrophes, Suisse, Italien, Espagnol. Là encore une facturation !
6/ Les cas plus lointain, Himalaya, Etats Unis, etc. sont encore plus compliqué !
Conclusion : il est indispensable de très bien analyser les contrats de secours et les assurances corporelles (attention au Etats Unis !)
Cordialement