Une année de répit pour les glaciers? (Alpes/Pyrénées)

#141

Bonjour. Tombé récemment sur ce post j’aimerais apporter un élément essentiel, qui, il me semble, n’a pas été du tout abordé : le tassement. Pour que de la glace se forme il faut plusieurs années d’enneigement continu. Cela signifie donc de la neige qui ne fond pas totalement en été, pendant plusieurs années consécutives. C’est à cette condition seulement que de la nouvelle glace peut se former, et impacter favorablement l’évolution du glacier.

Vous l’aurez compris il s’agit donc d’évolutions lentes, sur plusieurs années, voire décennies, et donc une année de relative accumulation au milieu de plusieurs années de fonte massive n’aura qu’un impact très limité, voire négligeable.

En tous cas à la lecture de ce fil et des différentes réponses je constate que bien souvent les journalistes écrivent sur les glaciers sans vraiment maîtriser le sujet. J’ai donc eu envie de rédiger un article au sujet des glaciers, afin de détailler et vulgariser leur fonctionnement : Les glaciers des alpes, sentinelles du climat - Aurélien Sanrey - randonnée et montagne

N’hésitez pas à le lire si ça vous intéresse, et à me faire part de vos retours/commentaires. Je suis preneur de tous avis pour compléter et améliorer cet article si nécessaire.

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#142

Oui bien sûr. Puis en plus ça n’a pas été le cas contrairement à ce que j’espérais.
Enfin quand-même je dirais qu’une année avec de la neige qui tient assez bas sur les glaciers ça peut faire une mini avancée (le glacier avance de toute façon) qui peut être totalement contrariée par la saison suivante bien sûr.

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#143

J’ai regardé vite fait en diagonale.
2-3 remarques:
Il y a toujours la petite confusion de dire que les glaciers reculent. Ils ne reculent pas, ils avancent toujours (quel que soit le bilan), c’est le front qui recule.
Tu parles d’une limite d’enneigement permanent entre 2500 m et 3000 m. Ben dans les Alpes c’est plutôt au-dessus de 3000 m.
Tu parles de glaciers noirs pour des glaciers « sales » (poussières, sable,…) mais en fait on appelle glaciers noirs les glaciers recouverts de blocs de pierres (plusieurs décimètres d’épaisseurs) et du coup ils sont protégé du Soleil et fondent moins vite.
Et la photo de la mer de glace je suis pas sûr que ce soit la bonne mais j’ai pas vérifié.

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#145

J’imagine donc que « avant » (disons en 1870) on ne voyait pas de glace vive au dessus de 2500-3000 même en fin de saison.

#146

Merci pour ta relecture et tes remarques. J’ai en effet re-précisé certaines sections pour apporter plus de clarté, selon tes commentaires :

La différence entre ces deux zones s’appelle le bilan de masse . Si l’accumulation dépasse l’ablation, le glacier gagne de la masse et son front avance. Si c’est l’inverse (le glacier fond plus vite qu’il n’avance), il perd de la masse et son front « recule ».

aussi supprimé la référence aux glaciers noirs, qui apporte en effet plus de complexité, et qui n’est pas indispensable à la compréhension.

Et enfin la photo effectivement c’est une photo de banque d’image qui était injustement tagguée comme « mer de glace » alors qu’elle correspond à un glacier suisse. Correction faite aussi !

Merci pour tes retours

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#147

Faudrait avoir des photos de l’époque, mais oui en gros ça doit être ça. Et même plus bas à la fin du moyen âge (période appelée « petit âge glaciaire ») ou, dans la vallée de chamonix, les glaciers descendaient jusqu’à quelques centaines de mètres des villages