Rien de contradictoire, ma ligne pour la montagne est:
Heli-Secour et Heli-Ravitaillement: OUI
Heli-Loisir ou Heli-Ski: NON
Tout cela afin de limiter les nuisances sonores dans un massif.
Maintenant est-ce que l’Heli-Secour engendre une plus grande fréquentation du milieu alpin ?
Oui bien sur, c’est regrettable, mais on ne peut pas défendre juridiquement une « non-assistance a personne en danger »,
juste avec des arguments des nuisances sonores.
Les assurances et autres abonnements/dons ne couvrent pas toujours tous les frais. Mais là il faudrait demander à des gens qui savent exactement dans quels cas, et je n’en fais pas partie.
[quote=« ariane74, id: 1359143, post:21, topic:121380 »]Oui bien sur, c’est regrettable, mais on ne peut pas défendre juridiquement une « non-assistance a personne en danger »,
juste avec des arguments des nuisances sonores.[/quote]
Euh… Je ne vois pas bien pour la « non assistance à personne en danger », si y a pas de service de secours héliporté, juridiquement, on attaque qui ?
Sinon on attaque la société française parce que des gens meurrent par manque de place dans les hopitaux ? De logement d’où des morts de froid ?
En fait le problème me semble assez simple.
Tu l’as écrit toi-même, les nuisances de l’héliski sont mineures et la fréquentation par les randonneurs posent sûrement plus de problèmes, notamment du point de vue faunistique.
Alors de quoi se plaignent les anti-héliski ?
Essentiellement du bruit occasionné qui les dérange eux, dans leur activité et en pointillé, le fric pour certains.
La montagne doit être disponible et clean quand ils décident de s’y rendre.
Mais ils sont pour le secours aérien et souvent pour les refuges (construits et gérés grâce à l’hélico) alors que c’est une activité de loisir librement consentie, oui il y a une contradiction.
On peut être pur et dur mais il faut l’assumer totalement.
Alors là, pas sûr que ce soit la raison… Plutôt le fait que le Valais est le seul canton a avoir une loi cantonale propre pour l’organisation des secours. Du coup la REGA n’y met pas les pales, sauf cas spéciaux…
Les bases montagnes de la REGA semblent tout à fait compétentes, sinon on aurait qu’a mourir tout seul en cas d’accident à la Bernina par ex.
Par contre peut-être qu’ils n’ont pas les machines pr l’altitude des sommets du Mt-Rose (?)… mais vu que c’est au Sud du Valais, la REGA n’est pas concernée…
La REGA fête ses 60ans, donc qq années de spécialisation aussi, non ?
Pourquoi la Rega n’intervient-elle pas en Valais?
[i]La Rega assure le sauvetage aérien dans toute la Suisse, à l’exception du Valais. Les raisons de cette situation sont historiques. Ce canton a joué en effet un rôle de pionnier dans ce domaine, et le Valaisan Herman Geiger, l’un des premiers pilotes de sauvetage du pays, a effectué de nombreuses missions pour la Rega. A cette époque déjà, son canton commençait à mettre sur pied ses propres structures.
Les services de sauvetage valaisans sont chapeautés par une organisation cantonale de droit privé. Celle-ci dirige la centrale 144 et engage les moyens de secours pour toutes les urgences médicales, au sol et dans les airs.
La Centrale Rega (numéro d’appel 1414) transmet tous les appels d’urgence en provenance du Valais à la centrale 144 du canton, laquelle décide des moyens à engager (hélicoptère, CAS, ambulance etc.). Aujourd’hui encore, le sauvetage aérien est assuré principalement par les compagnies d’aviation Air Glaciers et Air Zermatt. Elles opèrent à partir de quatre bases situées à Sion, Zermatt, Raron et Collombey.[/i]
Les assurances et autres abonnements/dons ne couvrent pas toujours tous les frais. Mais là il faudrait demander à des gens qui savent exactement dans quels cas, et je n’en fais pas partie.[/quote]
Par ex. Mission d’évacuation préventive (pas blessé ni malade): pas couvert par les assurances accident ou maladie.
C’est un argumentaire totalement grotesque…
On peut être pour les zones piétonnes en ville et admettre qu’un ambulance vienne y chercher quelqu’un qui a fait un malaise cardiaque ou qu’un camion poubelle vienne ramasser les ordures. On peut être contre la vente libre des armes à feu et admettre que la police en possède. On peut être d’accord pour l’interdiction de la fréquentation des massifs méditerranéens lors des grands risques d’incendie mais admettre que les pompiers y circulent. Tu veux d’autres exemples ?
Je ne suis plus aussi catégoriquement contre l’héliski qu’avant mais alors prendre pour prétexte l’évacuation d’un blessé pour justifier cette pratique c’est ridicule.
On pourrait aussi bien prendre http://archives.24heures.ch/accident-helicoptere-diablerets-2011-02-17 pour affirmer qu’il faut absolument interdire cette pratique.
Cet évènement est un bel exemple de ce que désire ou ne désire pas les partisans de montagne sans hélicoptères. Il faut choisir si l’on veut des montagnes sans aucun hélicoptère ce qui est le cas de certains pays.
Ainsi l’engagement des courses retrouvera une plus juste valeur. Ici nous sommes en face d’un exemple flagrant d’une personne anti-hélicoptère qui souhaite malgré tout le sauvetage héliporté. Je ne trouve pas du tout cohérent. Je pratique la montagne depuis tout petit avec des courses engagées le plus souvent et la présence d’hélicoptères ne m’a jamais dérangé. Si quelques sommets sont désignés pour l’héliski, il suffit de choisir un sommet différent ou un itinéraire différent sur le même sommet si vous êtes vraiment allergique à l’héliski et ainsi vous serez tranquille. En ce qui me concerne je ne trouve pas pire l’héliski que la surfréquentation de certains sommets notamment l’hiver en randonnée par des personnes n’ayant aucune connaissance de la montagne.
N’oubliez pas que si vous désirez être secouru en montagne, que l’héliski permet un entraînement pour les équipages héliportés quotidien de vol en montagne tout comme le transport de matériel. Sans ces activités ils n’auraient pas pu développer les connaissances et les performances que l’on leur reconnaît. De plus elle permet de faire vivre passablement de guide de haute-montagne.
En conclusion, il s’agit d’une activité mineure qui ne nuit pas plus que la randonnée démesurée sur certains sommets ou que des compétitions organisées à travers nos montagnes. Il faudrait que les partisans de l’anti-héliski aient une éthique qui soit complète. L’héliski est un faux combat alors si des gens veulent perdre du temps avec des soucis aussi mineur, libre à eux.[/quote]
-être contre l’héliski ne veut pas dire être contre l’hélicoptère ,les mots ont un sens et il conviendrait de les utiliser pour ce qu’ils veulent dire.
-L’entrainement des secours héliportés n’ont rien à voir avec l’héliski .J’ai jamais vu la sécurité civile ou le pg amener des beaufs faire une descente à ski depuis un sommet(à part leur propre éléments) pour s’entrainer.
-Les guides de haute-montagne ,pour la plupart ,vivent de toutes les autres activités.Il existe d’ailleurs une liste des guides qui sont opposés à cette activité de beaufs.
Cet article n’a rien de choqant si ce n’est le fait que le service public soit assuré par une entreprise privée ,ce qui gonfle souvent.
Pour ce qui est du coût des secours en montagne par hélico,comparer l’équipe qu’il faut pour aller chercher un mec avec un genou pété ,à pied et l’équipe qu’il faut en hélico.
les secours pedestre nécéssite bien plus de monde pendant plus longtemps .En hélico besoin de moins de personnel qui interviennent sur plusieurs "chantiers"dans la même journée:
L’hélico: plus éfficace ,plus rapide prise en charge par le milieux médical,donc moins couteux au final.
Ne pensez-vous pas que , ce sont plus les héliskieurs qui posent problème aux randonneurs alpinistes par leur attitude (hurlements débiles au moindre saut , méconnaissance totale des lieux …) ou même par apriori (ce qui se comprend) plutôt que les hélicoptères. J’ai aussi l’impression qu’il y de véritables ballets d’hélicoptères, avions monomoteurs ou autres dans la vallée de Chamonix qui sont me semble-t-il tout autant bruyants et polluants le cas échéant et n’ont pas l’air d’être toujours en mission de sauvetage.
[quote=« Pïerre*, id: 1359242, post:27, topic:121380 »]est un argumentaire totalement grotesque…
On peut être pour les zones piétonnes en ville et admettre qu’un ambulance vienne y chercher quelqu’un qui a fait un malaise cardiaque…[/quote]
Tes comparaisons ne sont elles pas grotesques et hors propos ?
Je ne justifie pas l’héliski, mais il ne me dérange pas et je ne le pratique pas.
La question est: pourquoi est on contre ?
D’abord c’est le printemps et ensuite, vu que tous les sujets ont du être épuisés, il se crée un cycle !
Ensuite on passera aux refuges-hôtels…
[quote=« Olivier-C., id: 1359295, post:32, topic:121380 »]Je ne justifie pas l’héliski, mais il ne me dérange pas et je ne le pratique pas.
La question est: pourquoi est on contre ?
…
On peut être pur et dur mais il faut l’assumer totalement.[/quote]
Tu fais beaucoup plus que dire que l’héliski ne te dérange pas (objectivement moi non plus ça ne me dérange pas trop évitant les zones où ça se pratique). Tu lies de façon obligatoire (comme le guide valaisan de cet article) le fait d’accepter du secours en hélico à celui d’accepter ce même hélico pour des pratiques de loisir. C’est ça qui est ridicule et les comparaisons que j’ai faite sont tout à fait du même style.
[quote=« Olivier-C., id: 1359295, post:32, topic:121380 »]D’abord c’est le printemps et ensuite, vu que tous les sujets ont du être épuisés, il se crée un cycle !
Ensuite on passera aux refuges-hôtels…[/quote]
c’est l’occasion de ressortir les ca’huètes ! :lol:
bon c’est sûr qu’il ne faut pas tout mélanger et que le titre de l’article est malvenu mais c’est drôle quand même !
à la place de la secourue tu ne dois pas te sentir très à l’aise quand même
ce serait intéressant d’avoir son témoignage
Une nouvelle fois: contre l’héliski, pourquoi ?
Si c’est vraiment pour des raisons environnementales et polluantes et qu’on est convaincu que ça détruit la montagne, que c’est contraire à son éthique, OK mais dans ce cas il faut y interdire toute pratique aérienne même de secours, à fortiori en rapport avec une activité de loisir qu’on sait à risques.
Ceux qui prônent ce raisonnement et il y en a, évoquent également l’engagement, je les comprends parce qu’ils sont cohérents avec eux-mêmes même si je ne partage pas ce point de vue.
Mais évidemment, il est plus confortable de prendre ce qui est bon pour soi et de rejeter le reste, c’est un comportement égoïste.
En plus du symbole écologique (mais c’est important les symboles !) on peut par exemple être contre l’héliski parce qu’on pense que la montagne demande un minimum d’investissement personnel (comme dit plus haut)… Ce qui n’est pas vraiment l’image de l’héliski.
Sans chercher pour autant à y investir jusqu’à sa peau, ce qui fait très bien qu’on peut aussi être par ailleurs pour les secours en hélico…
(Franchement des mecs qui sont contre les secours hélico dans les Alpes, ça existe ?)
Je ne pense que ce soit une attitude égoïste. Mais si ça permet de rajouter encore une tartine de message sur les forums, c’est toujours ça…
@Olivier-C.: visiblement on ne se comprend pas
On peut être pour l’héliski, dire que les opposants sont des égoïstes, des incohérents, que l’activité ne génère que peu de nuisances, tout ce qu’on veut… Certains arguments sont tout à fait recevables.
Mais faire croire que les opposants à cette pratique de loisir n’ont aucune crédibilité parce qu’ils sont prêts à se faire héliporter en cas de blessure est de la plus parfaite mauvaise foi.
Moi, je fais du wélo. Si je me casse la figure en wélo, j’aimerais qu’on vienne me récupérer en ambulance-wélo. C’est un service qu’on devrait mettre sur pied (enfin, sur roue) pour les cyclistes. Et ça coûterait moins cher qu’une ambulance à pétrole.
Rien de contradictoire, ma ligne pour la montagne est:
Heli-Secour et Heli-Ravitaillement: OUI
Heli-Loisir ou Heli-Ski: NON[/quote]
Bizarre tout de même car l’Heli-Ravitaillement est à 90% pour qui et pour quoi ? Des gens qui vont en montagne pour leur loisir et qui n’ont pas envie de transporter leur bouffe et de redescendre leurs poubelles et qui souvent, râlent parce que ce n’est pas comme chez mamie dans les refuges
Ben non, ce n’est pas forcément tout noir ou tout blanc, on peut faire des compromis pour limiter les nuisances tout en profitant des avantages de l’hélico dans les opérations qui profitent au maximum de monde, comme aujourd’hui en France :
On interdit l’hélico pour les loisirs qui nécessitent un hélico pour être pratiqué.
On autorise l’hélico pour les services profitant à de nombreuses personnes : refuges, secours (même si en pratique une faible proportion des pratiquants bénéficient des secours, potentiellement tout le monde peut en bénéficier).
A savoir que la dépose est interdite mais pas le survol. Un dimanche de cette année entre Chamrousse et le Grand Pic de Belledonne, les centaines de randonneurs présents ont subit toute la journée les AR d’un hélico de tourisme qui remontait le vallon depuis Chamrousse et faisait le tour du Grand Pic. A la dernière rotation, il est même descendu à fond par le vallon à 50-100m du sol.
Voilà le genre d’activité qui gêne des centaines de personnes pour le plaisir de qquns.
Si tu ne vois pas la différence entre une rotation transportant 4 personnes et une rotation transportant la bouffe de refuge pour 50 ou 100 personnes x 15 ou 30j, on ne pourra jamais se comprendre.