Par un bel après-midi d’automne, grimpe pépère pour deux cordées, 3 rappels et et et… un noeud qui coince…
Ils partirent, la fleur à la boutonnière.
Et dans le gai ronron des bruits de la cité, ils s’élevèrent.
Douce après-midi d’automne, couleurs rougeoyantes, vert chatoyant des buis.
Caresse du rocher.
Bavardages aux relais, les cordes s’enroulent et se déroulent.
Escalade ou promenade verticale ? Peu importe, bel après-midi entre amis !
Loïc, sourire aux lèvres : Blandine explique…
Les cordées se croisent et s’entrecroisent.
Suspendus hors du temps, Jean-Marc et Luc papotent et refont le monde à l’envers du décor.
Bruno, solitaire, ouvre la trace.
Descente excitante, enfin… le Vide nous attend !
Bercées dans leurs bras, les cordes s’élancent, volent et se tendent.
Funambules d’un jour, ils plongent vers la Terre.
Les rappels se font et se défont, maille à l’endroit, maille à l’envers.
Le fil du jour se tresse et dans un coin secret de l’après-midi,
La trame de l’aventure se construit.
Quand enfin nos amis tirent le dernier fil du bâti,
Le pitre, dans son habit de scène, entre dans l’arène !
Jurons, cris et quolibets, agitations et suspensions, désespoir pour n’avoir pas su défaire
Le dernier lien qui les mène à la bière !
Nœud gordien… que faire ?
Coup de théâtre !
Julio et Elie, saltimbanques d’un jour, entrent en piste et libèrent le lien, la belle affaire !
Dans un dernier délire le public applaudit
Et c’est à la nuit tombante que nos joyeux compères trinquèrent, à la corde du désir !