Ueli Steck récupère son record à l'Eiger (Nov 2015)

Posté en tant qu’invité par matt7:

A prévoir dans l’évolution de C2C : pouvoir créer des « segments » comme sur Strava où on peut se chronométrer pour être le « King of the Mountain » :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

Bon en tous cas, chapeau bas Mr Steck…

C’est sur, vu la teneur et le ton de certains commentaires, elle a encore de beaux jours devant elle…

je dirais plutôt que à l’inverse, l’alpinisme est par essence une activité de record et de compétition, avant d’etre une activité de loisir.
l’alpinisme de la " belle époque" en supposant que nous parlions de la même, c’était de la compétition acharnée.
Alors les 2h22 de US, nous montrent peut etre que la planète devient chaque jour un peu plus petite pour « l’homme » qui traverse les océans à la rame, les pôles à pieds, etc.

Posté en tant qu’invité par R2K2:

Je peux comprendre cette réflexion qui a toute sa place dans le débat sur les grands exploits en montagne.

Je me mets à la place un instant (très court hein) de ces recordmen de l’heure de l’alpinisme de haut niveau. Je ne vois pas quelle satisfaction personnelle un tel record peut procurer à son auteur qui pour le coup, est dans une démarche de course à la connaissance de ses pairs, hors de toute logique tendant à conserver à la montagne une image d’un lieu d’émerveillement et de réflexion. Les ouvreurs de ces itinéraires me font autrement rêver et m’inspirent davantage d’admiration que cette montagne-spectacle où tout est bon, même le plus grotesque, pour s’attirer les feux des projecteurs.

Posté en tant qu’invité par R2K2:

[quote=« R2K2, id: 1780056, post:24, topic:158314 »]

Je peux comprendre cette réflexion qui a toute sa place dans le débat sur les grands exploits en montagne.

Je me mets à la place un instant (très court hein) de ces recordmen de l’heure de l’alpinisme de haut niveau. Je ne vois pas quelle satisfaction personnelle un tel record peut procurer à son auteur qui pour le coup, est dans une démarche de course à la REconnaissance de ses pairs, hors de toute logique tendant à conserver à la montagne une image d’un lieu d’émerveillement et de réflexion. Les ouvreurs de ces itinéraires me font autrement rêver et m’inspirent davantage d’admiration que cette montagne-spectacle où tout est bon, même le plus grotesque, pour s’attirer les feux des projecteurs.[/quote]

En quoi serait ce plus logique que d’y jouer: les animaux jouent, l’homme joue, et depuis toujours… Quand à la question du feu des projecteurs les ouvreurs de ces itinéraires en bénéficiaient bien autant que Ueli Steck ou tous les alpinistes pros qui doivent se prêter au jeu de la médiatisation pour vivre de leur passion.

Mais bon si l’image de Steck remontant en courant le névé sommital de l’Eiger ne te fait pas rêver c’est ton droit, essaye juste de ne pas être de mauvaise fois: Steck n’a plus depuis un certain temps à courrir après la reconnaissance de ses pairs.

Posté en tant qu’invité par R2K2:

A mon sens, c’est pire que cela: la reconnaissance est une drogue qui se manifeste par la recherche du toujours-plus-spectaculaire.En effet, Steck n’avait pas besoin de cet exercice pour briller dans le milieu montagnard !

On lui dira !
Tu connais ses motivations, son besoin de reconnaissance ?
Il est peut-être payé pour ça, comme d’autres bossent dans un bureau ou ailleurs ?

Faut pas confondre avec ses propres pratiques…!

Posté en tant qu’invité par R2K2:

M’enfin…ça n’a plus de sens ce que tu écris là !

99,9% des individus qui font de la montagne en 2015 la pratiquent comme loisir !

je ne parlais pas " de faire de la montagne" en ce moment mais de l’essence de l’alpi et de " la belle époque"

Posté en tant qu’invité par WALL:

[quote=« R2K2, id: 1780068, post:27, topic:158314 »]

A mon sens, c’est pire que cela: la reconnaissance est une drogue qui se manifeste par la recherche du toujours-plus-spectaculaire.En effet, Steck n’avait pas besoin de cet exercice pour briller dans le milieu montagnard ![/quote]

Ueli grimpe pour lui , pas pour les autres. c’est ce qui le rend si performant en alpinisme. Il ne grimpe pas pour briller.

Posté en tant qu’invité par R2K2:

[quote=« Zian, id: 1780088, post:30, topic:158314 »]

je ne parlais pas " de faire de la montagne" en ce moment mais de l’essence de l’alpi et de " la belle époque"[/quote]

ok !

Posté en tant qu’invité par Mid:

[quote=« WALL, id: 1780095, post:31, topic:158314 »]…
Ueli grimpe pour lui , pas pour les autres. c’est ce qui le rend si performant en alpinisme. Il ne grimpe pas pour briller.[/quote]

Même si il grimpe peut-être avant tout pour lui, il grimpe quand même un peu, si ce n’est « pour briller », du moins pour paraître dans les médias. Sinon, il ne relayerait pas l’info sur les medias/réseaux sociaux et il ne ferait pas son petit selfie avec le chrono au sommet.

Sa motivation à faire ça, c’est peut-être juste de faire plaisir à ses sponsors, mais c’est peut-être aussi bien plus compliqué et liés à des raisons qui lui sont intimes. Quoiqu’il en soit, ça ne nous regarde pas vraiment et apprécions (ou pas) la réalisation. Les motivations des ténors de « la belle époque de l’alpinisme » étaient parfois un peu douteuses aussi… :wink:

Posté en tant qu’invité par Trailfox:

c’est une belle perf :wink:

Mais pour moi se genre d’action a plus de valeurs négative que positive,

Il envois une mauvaise vison de la haute montagne aux débutants et surtout aux trailleurs, Ils partent en montagne en solitaire, avec juste un maillot et une pair de basket, ils pensent pouvoir tous faire a la journéei… sans mesurer les risque qu’ils prennent, hop un petit selfie au sommet avec marquer un gros sur boobook le dénivelé et le chrono explosé…

Bref je suis pas contre l’alpin running mais il dois être entrepris par des personne qui ont déjà un très forte connaissance de la haute montagne comme se US

Chacun fait bien ce qui lui plaît à condition qu’il n’emm… pas les autres et qu’il laisse les lieux propres.

la vidéo:

Posté en tant qu’invité par Porte ouverte:

[quote=« R2K2, id: 1780056, post:24, topic:158314 »]

Je peux comprendre cette réflexion qui a toute sa place dans le débat sur les grands exploits en montagne.

Je me mets à la place un instant (très court hein) de ces recordmen de l’heure de l’alpinisme de haut niveau. Je ne vois pas quelle satisfaction personnelle un tel record peut procurer à son auteur qui pour le coup, est dans une démarche de course à la connaissance de ses pairs, hors de toute logique tendant à conserver à la montagne une image d’un lieu d’émerveillement et de réflexion. Les ouvreurs de ces itinéraires me font autrement rêver et m’inspirent davantage d’admiration que cette montagne-spectacle où tout est bon, même le plus grotesque, pour s’attirer les feux des projecteurs.[/quote]

C’est vrai que lors de la conquete de la face nord de l’Eiger, c’était autre chose quand même. On ne grimpait pas pour la gloire personnelle mais pour la grandeur de son pays
Y’a pas à chier, ça avait une autre gueule quand même.

Posté en tant qu’invité par destroit:

what

what the fuck une fois de plus!
L’alpinisme de la belle époque se résume à des compétitions entre une poignée d’hurluberlus sur lesquels un tas de bouquins ont été écrits. Y’avait des tas de gens qui allaient en montagne pour leur plaisir, ça a même toujours été la majorité. Seulement, on ne fait pas de bouquins sur ces gens-là.

Posté en tant qu’invité par destroit:

*ne se résume pas

Posté en tant qu’invité par tt:

merci pour la video !
très instructive :
-véritable tranchée dans les passages en neige, ce qui explique son temps

  • sacré allègement de ueli : plus de corde ! alors qu’il explique dans son bouquin son éthique : etre capable de s’en sortir tout seul en cas de souci… sacrée entorse cette fois

et puis mini sac, casque plus light, nouveau baudar light, on sent qu’vec lui pas de place à l’improvisation, c’est au millimètre
et il explique aussi qu’il en a moins chié que quand il avat du faire la trace en 2008