1 couv de survie, 2 doliprane, 2 lingettes désinfectantes, du strap ou de la bande élastique collante suivant la sortie, dans un sachet plastique zip. Couteau toujours, tire tique en rando bivouac. Faudrait que je rajoute 2 compresses.
De mon point de vue une blessure plus grave nécessitera l’appel aux secours mais je peux comprendre qu’on souhaite emmener plus de matériel.
Trousse de secours
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Il faut penser que les secours ne peuvent parfois pas venir rapidement.
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En complément des liens cités par @Florence_B, le document de l’ENSA, qui inclus un modèle de pharmacie-pro constitue une référence exhaustive des possibles.
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Un petit conseil, préférer les couvertures de survie réutilisables. Elles sont plus solides.
J’ai attendu des secours avec une couverture d’un kit et elle s’est vite déchirée.
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Le probleme avec les couvertures de survie fines, c’est qu’on les oulblie en haut du sac pendant 3-5 ans ? et qu’après elles sont grillées.
Bivouac suite à blessure en ski à 3000, les plis collaient et s’arrachaient. Unitilisable.
Heureusement les copains en avaient de plus récentes
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On peut aussi préférer les pochettes en dyneema : ultra-légères.
https://www.etsy.com/fr/listing/1555547420/pochette-plate-ultra-legere-en-dyneema?gpla=1&gao=1&utm_source=connexity&utm_medium=cpc&utm_campaign=shopping_fr_google&utm_content=17540856212250039603718921123008005
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La plupart des couvertures réutilisables ne sont pas aussi efficaces qu’une « vraie » couverture de survie. Pour moins d’1€, il ne faut pas s’en priver et comme le mentionne @AJP13, il faut les renouveler régulièrement.
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J’ai pris cette de Décathlon https://www.decathlon.fr/p/couverture-de-survie-reutilisable/_/R-p-312111?mc=8572289
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Ça c’est pour quoi ? J’en avais un mais j’ai fini par me dire que ça ne faisait rien qu’un briquet classique ne pouvait pas faire. Et en beaucoup moins pratique.
Je reposte l’excellent référentiel de secours vertical. En bas de page, également un exemple de contenu de trousse de secours.
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Un briquet peut se casser tout simplement
Je ne sais pas si un briquet fonctionne encore lorsqu’il est mouillé
Les briquets perdent leur gaz, ou la partie molette-coupe vent se casse, … ça reste un outil très fiable surtout les BIC, mais si j’ai besoin d’un allume-feu je cherche plus robuste qu’un briquet. L’invonvénient du firesteel c’est que ça demande une petite préparation en plus que de rassembler du bois, ce n’est pas un gain de temps. C’est un choix avec ses compromis.
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Même si j’ai un briquet dans ma trousse de secours, il m’a servi essentiellement pour bruler les extrémités des ficelous. Pour le froid, plutôt qu’un briquet avec la faible possibilité de pouvoir faire un feu, j’ai des petites chaufferettes que je prends en ski de rando en + de la couverture de survie. Je me dis que mettre ça sous la veste d’un blessé doit bien aider à maintenir une température de corps correcte, mais je n’ai jamais testé.
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En canyon on a vu la réalisation d’un « point chaud » et clairement il faut du feu et une couverture de survie (ou même plusieurs !)
Il y a plusieurs méthodes pour le combustible, du plus simple (bougie chauffe plat) au plus complexe/volumineux mais il reste le point de départ : allumer le feu. Et pour ça, je ne mettrais pas ma vie en jeu sur le bon vouloir exclusif d’un briquet bic ou même Zippo
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Un briquet, une couverture de survie, est-ce que ce sont vraiment des éléments d’une trousse de survie ? Pour moi, c’est plutôt de l’ordre du matériel de base, au même titre qu’un coupe vent imperméable, une cagoule, une lampe ou une doudoune. Voir un sifflet ou une boussole …
Je raisonne plutôt en terme de « matériel de base/survie » (voir précédemment), et « pharmacie ». La pharmacie couvre bien sûr les soins pour d’éventuelles blessures, mais pas seulement. Ça permet de couvrir aussi les problèmes auxquels l’on peut avoir à faire face sur plusieurs jours. Ce sont évidement des choix personnels, mais, à mon sens, c’est aussi dans ce domaine qu’il faut anticiper.
Par exemple : Douleurs, diarrhées, crampes, allergies, eau non potable, insomnies, inflammations, etc, …
Pour moi, si je dois considérer la question selon le seul biais du kit de survie, je risque de laisser de coté des éléments qui paraissent évidents si je réfléchi plutôt en termes de Matériel de base + Pharmacie.
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J’ai trouvé cette thèse (faite par un étudiant en pharma) sur l’utilisation des trousses de secours par les guides et aspirants : [La trousse de secours des guides de haute montagne : contenu réel et usage] (La trousse de secours des guides de haute montagne : contenu réel et usage)
Elle reprend les reco de l’ENSA et les commente. La thèse est très axée sur la capacité légale d’un guide à faire de « l’automédication », mais la liste a le mérite d’être exhaustive tant dans les affections que l’on peut rencontrer en montagne que dans les médicaments à avoir en face (p47).
La trousse de secours fournie [par l’ENSA] contient :
- 1 x Couverture de survie 160 x 210cm
- 1 x Compresses gaze stériles 10 x 10 cm
- 1 x Bandage triangulaire blanc en gaze
- 1 x Bande extensible 6 cm x 4 m
- 1 x Rouleau de pansement adhésif 1,25 cm x 5 m
- 1 x Compresses gaze stériles
- 1 x Gant vinyle à usage unique
- 1 x Masque bouche à bouche
- 1 x Crayon et rapport d’accident
- 1 x Paire de petits ciseaux
- 1 x Jeu de pansements adhésifs
Etonné personnellement qu’il n’y ai aucun garrot tourniquet ou pansement compressif type pansement israélien
À noter que le bouche à bouche ne semble plus dans les reco, donc le Masque bouche à bouche n’est plus utile (un bon massage cardiaque même sans insufflation permet d’assurer un flux minimum d’air dans les poumons et dans tous les cas le massage + pose de DSA est toujours prioritaire).
Médicaments fournis (jusqu’en 2018) :
- Doliprane / Advil /Zamudol
- Profenid LP
- Allergies et Altitude : Aerius / Solupred / Adalate / Diamox
-Brulures gastriques : Inipomp
-Nausées : Vogalène
-Yeux : Pommade Vit A / Serum Phy (n.b. + nettoyage de plaie)
- Anticoagulant : Aspirine
- Asthme : Ventoline
A noter également que bon nombre des médicaments sont sur ordonnance et qu’il n’est utile de ne prendre que des médicaments que l’on connait et que nous avons coutume d’utiliser (ce n’est pas le moment de découvrir que l’on est allergique a une molécule en montagne !)
Globalement, retenir également qu’administrer un médicament à un tiers relève de la pratique Illégale de la médecine. Par contre, donner (au sens propre) un médicament à une personne pour qu’il le prenne s’il a l’habitude de l’utiliser ou, à défaut, appeler le 15 et leur demander leur avis permet de se décharger (s’il y a du réseau) et peut-être éviter une évacuation aérienne.
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