Triptyque DVA/pelle/sonde

Tjr fan des analyses fines de francois (tous sujets confondus )
J’approuve a cent pour cent pour le curling
:joy::joy:

Oui, je m’en souviens très bien. C’était au-dessus d’Embrun, un guide qui accompagnait un groupe d’enfants. Ils n’avaient pas de DVA. Vu que c’était des enfants, le guide a eu les pires emmerdes.

Avalanche des Orres en 1998.

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Bonjour,
Je suis étonné de ce propo et je serais intéressé par une source?

Je ne suis pas choqué de sortie raquettes sans tryptique si et uniquement si le terrain est hors de portée d’avalanche. C’est quand même pas impossible de trouver un itinéraire compatible (en tout cas dans les Pyrénées)
Étre compétent pour trouver cet itinéraire est une autre affaire. M’enfin, c’est quand même ce qu’on demande à l’encadrent ou au professionnel…

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Montagne hivernale : pour l’essentiel, oui, mais à se questionner dès lors qu’une partie du manteau neigeux peut se trouver déstabilisée (ex. au Mont Maudit été 2012 ou encore cette année au Mont Blanc du Tacul)

Avalanche , au Arcs 2000 , bord de piste je crois , sans Arva ! :pensive:

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Il n’y a pas d’obligation de sortir le triptyque lors d’une sortie raquettes. Et il y a de nombreuses balades en raquettes qui permettent de s’affranchir des risques avalancheux et donc de se passer du matos.

Pour autant de plus de plus de groupe/agence fournisse les dva ça qui permet d’équiper les gens même lorsqu’il n’y a pas de risque pour eux, ça les sensibilise et ça permet surtout d’être équipé si on était témoin à distance d’une coulée.

Encore un décès en avalanche en hors-piste sans dva :cry:

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Sujet connexe:

:interrobang:
Ah ouais super le recco :cry:

Avec un dva elle aurait été repérée bien avant le décollage de l’hélico.

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Ça fait pourtant des lustres que cette société est parvenue à faire croire aux pékins moyens (et surtout aux stations et à bon nombre de fabricants qui ont intégré cette balise à leurs vêtements/sacs/chaussures) que ce système était LA solution incontournable et indispensable pour évoluer en station et surtout hors pistes en faisant fi du risque d’avalanche. Sous-entendu dans bon nombre d’esprits : à quoi bon s’équiper d’un DVA ?
L’appareil de recherche que possèdent uniquement les professionnels (stations / organismes de secours) est d’une taille respectable, donc difficile à mettre en oeuvre.
A la lecture de cet article, on ne sera pas surpris d’apprendre que Recco permet surtout de récupérer des maccabées : « Il semblerait qu’il n’y ait eu qu’un ou deux cas de récupération de corps vivants grâce à RECCO. Ces cas se sont produits en Europe. À ma connaissance, il n’y a pas eu de récupération de corps vivants aux États-Unis ou au Canada. Des centaines de corps ont été récupérés grâce à RECCO dans le monde entier. ».
C’est un foutage de gueule du même ordre que la pseudo balise d’alerte Lynx qui implique que les potentiels sauveteurs en soient équipés aussi.

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2 messages ont été fusionnés à un sujet existant : Que faire, que dire,… pour qu’ils comprennent ?!

Ça ne va pas s’arranger. Les gens ne supportent plus qu’on puisse les contredire ou leur faire comprendre qu’il y a des choses qui s’apprennent, ou pire, qui résultent d’une vie entière d’expérience. Les enseignants sont de plus en plus contestés dans leurs cours et leurs pédagogie, par leurs élèves et surtout les parents (jusqu’à être assassinés). Difficile ensuite pour eux de s’abaisser à écouter un conseil, encore moins un reproche ou une injonction.

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Heu, quand ça va jusqu’à l’assassinat, c’est qu’on est au-delà de la notion de pédagogie et de sa contestation. Faut pas tout mélanger.

C’est loin d’être un mélange, même si c’est effectivement l’extrême et l’ultime d’une négation de ce peut dire et être un enseignant (accessoirement la suite de ma phrase que tu ne cites pas et qui t’a échappé a son importance). Et j’avais en outre pris soin de mettre entre parenthèse la formule qui t’a fait réagir.
N’hésite pas à lire les compte-rendus du procès des assassins de Samuel Paty dans Charlie. Parle aux pisteurs de n’importe quelle station quant à leurs interventions toutes pédagogiques auprès des skieurs, tu seras effaré par leurs anecdotes, jusqu’à être pris à partie physiquement pendant des opérations de secours !

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Et que se passe-t-il quand on ne peut pas suivre le plan A (blessure, fatigue, météo, …) et qu’on n’a pas d’autres choix que de basculer sur un plan B ou C qui n’est plus du tout « compatible no-DVA » ?

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On fait demi-tour. Parce-que quand on encadre on s’est évidemment arrangé pour trouver un itinéraire permettant de faire demi-tour à tout moment. Théoriquement.

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Désolé, je ne lis pas Charlie (mais j’ai suivi d’autres compte-rendus du procès).
Tu peux faire comparaison entre parents d’élèves et skieurs sur leur imperméabilité à la pédagogie, que ce soit des profs de leurs gosses ou des pisteurs de station: dans les deux cas ils réagissent avant tout comme des consommateurs, et en leur parlant pédagogie ou règles on met en cause leurs « droits », ou ceux de leurs enfants à s’exprimer, être nuls parce que fainéants, à ne pas faire leur boulot de parents (et donc à se sentir eux-mêmes mis en cause comme si les carences de leurs gosses les renvoyaient aux leurs), ou en station à leur loisir, leur neige, faire ce qu’ils veulent de leurs vacances et où ils veulent.
Mais on n’a encore pas vu -et heureusement !- un pisteur se faire assassiner par un skieur persuadé qu’il est l’incarnation du Mal en tant que pisteur en station parce qu’il essaye de t’apprendre les règles de la neige et de la montagne.

Un prof oui, mais pas par un parent qui se sent mis lui-même en cause dans l’éducation de son enfant, plutôt par un parent qui remet en cause le prof qui l’éduque pris comme le symbole du Mal.
Il y a des conflits voire des agressions quelquefois, mais pas pour la nature de ce qui est enseigné, plutôt pour l’exercice de l’autorité qui va avec, et qui est remise en cause.
Tu as lu les compte-rendus du procès, tu as vu que le parent mis en cause et l’agitateur qui a mis l’huile sur le feu, quand ils ont été reçus par la Principale, ont été absolument imperméables à la justification pédagogique de ce qu’a fait Paty et des moyens employés (les caricatures). Là on était passé dans autre chose, c’était le contenu-même du cours de Paty voire le simple fait de l’enseigner comme prof d’histoire qui était le point du conflit.
Et des conflits avec les parents d’élèves, j’en ai vus beaucoup, et j’en vois toujours plus (et même si pour Samuel Paty le réflexe a d’abord été le même que pour le reste: mon gosse revient de l’école (collège, lycée) en me racontant une histoire: c’est donc la vérité puisque c’est mon gosse, et je le soutiens donc contre vents et marées, y compris l’évidence).

Et si tu as fais 75% de la boucle mais que pour les 25% restant c’est plus expo ?

Évidemment il n’y a pas de bonne réponse théorique dans le canapé sur un itinéraire hypothétique avec un scénario catastrophe, mais se priver bêtement d’une alternative raisonnable pour éviter de porter un dva, ça me dépasse

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Ben si il y a une bonne réponse théorique derrière son canapé.
S’il y a le moindre risque, il faut être équipé et formé. J’ai comme un doute quand à la clientèle d’un AMM…

Quand je serai pro, je me balladerai sans tryptique « si et uniquement si le terrain est hors de portée d’avalanche », plan B, C et Z inclus.

Après, libre à chacun de transporter une corde de rappel de 200m en randonnée T1 dans l’Aubrac (au cas où). J’exagère volontairement mais c’est l’idée.

Bonne année !

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