Posté en tant qu’invité par Alice:
Je ne veux pas relancer la discussion mais seuleæent envoyer un point de vue de l interieur; Merci donc de ne pas repondre a ce æessage et de laisser la vie des evettes suivre son cours.
Bonjour,
Je rentre de mon séjour d’un mois au refuge des Evettes, où j’ai travaillé aux côtés d’une gardienne formidable et de deux employées sympathiques. L’ambiance y était enjouée et c’est un peu comme en famille (oui car avec nous étaient les deux petites fillesde la gardienne, en tant que femme, on fait comme on peut pour allier sa vie professionnelle et les contraintes familiales). Malgré une saison difficile (météo et public pas toujours au rendez-vous),cette gardienne, que vous avez critiquée, pour la plupart, sans même être venu nous voir, s’est montrée, chaque matin (après ses cinq réveils par nuit pour s’occuper de bébé), enjouée et pleine d’énergie pour confectionner ses tartes maisons (jusqu’à la pâte brisée), et les fameux repas du soir… Menus variés (avec de la viande car je suis végétarienne et j’avais un menu spécial à cause de cela), en gérant les contraintes d’annulation de réservation ou les clients-surprises. Cette fameuse tartiflette, j’en ai moi même épluché les patates, avant de servir aux clients ce que vous qualifiez de bouillie. Cette tartiflette, la plupart des personnes la trouvent délicieuse (jusqu’au groupe qui revient après l’avoir réservée spécialement): elle contient des lardons et des oignons, que j’ai parfois fait griller dans la poêle pour tous ces messieurs dames. Il se trouve que ce fameux soir, Patrick et Fred (tel semble le nom de ce dernier d’après les messages) n étaient pas a la table prevue, puisque les autres personnes ne leur avait pas fait de place (18 sur une table de 22 et non l’inverse svp); ils ont eu le plat apres tout le monde, et bien sûr le gratin s’était volatilisé. C’est regrettable et j’en conviens, mais cela valait-il tant de pages mesquines et désagréables.
Pour ce qui est de la sécurité, j’aurais aimé un peu de fair-play, messieurs, dans vos remarques. Lorsqu’un client arrive aux evettes, nous lui demandons, d’abord, s’il est membre du caf, et ensuite, où il va le lendemain, afin de fixer une heure de petit déjeuner. Il est tout à fait impossible de sauter cette question sinon, nous ne pouvons tout bonnement pas faire fonctionner le refuge. Ces messieurs allaient donc à la pointe du Piatou, je m’en rappelle bien puisqu’ils voulaient un petit dej à 5h et non à 4h (un peu trop tot effectivement pour cette course). Patrick a d’ailleurs laissé un gentil mot dans notre livre d’or…Un peu de bonne foi svp, en ce qui concerne cette affaire; si notre cuisine ne vous a pas plu, ayez au moins l’hônneteté de reconnaitre que nous ne laissons partir personne en montagne sans savoir où ils vont (la base du gardiennage de refuge il me semble).
J’ai terminé ma saison aux Evettes, et je lis avec déception tout le mal qui en est dit; logique après s’être donné tant de mal à servir au mieux les personnes qui passaient , nettoyer au mieux dortoirs et sanitaires pour leur confort (limité il est vrai, mais c4est un refuge), et discuter avec eux, en leur indiquant leur itinéraire, les informant sur la vie du refuge, etc. Décue aussi, que ces deux personnes qui nous ont conté leur nuit aient influencé tant de monde et n’en aient même pas parlé aux principales intéressées (n’en parlons plu, m’avait dit Mr Prêle, alias Patrick, avant de quitter les lieux…et de retrouver son ordinateur pour médire en douceur…Ne parlons pas de son accolyte, qui n’a dit mot de tout son passage!)
Voilà, pour moi, l’été aux Evettes est terminé. Le travail n’était pas toujours facile, les nuits entre coupées parfois de deux petits dej, mais les collègues étaient super, et la patronne, irréprochable. Merci à elle. Merci à ceux qui n’ont pas pris part à ce mesquin débat. Merci à Christine, qui donne des points très concrets sur la tenue d’un refuge, Pour finir, il n’est pas évident d’avoir de la salade fraîche en refuge, et la tartiflette en etait accoæpagnee…Qd il y en a, évitons de critiquer la sauce, qui, je le jure, n’a jamais été coupée à l’eau.
Alice
[%sig%]