Posté en tant qu’invité par Oncle Bill:
Hugues a écrit:
Peu importe pourquoi (ça devient assez scientifique), il suffit
de le savoir. Et savoir qu’un temps bien froid (comme
maintenant) implique nécessairement un gradient thermique car
dans la partie inférieure du manteau neigeux (au contact du sol
donc), la t° est proche de 0°C (c’est le sol qui « réchauffe la
neige »), et à la surface du manteau, la t° est proche de la
température de l’air.
Dans un manteau neigeux peu épais (30cm) de début de saison, le
gradient atteint facilement des valeurs élevées favorisant la
formation de gobelets:
G = (0-(-15))/0,3 = 50°/m
Dans un manteau neigeux épais (1m), pour un même écart de t°
entre la surface et le fond du manteau neigeux, le gradient est
beaucoup moins élevé:
G = (0-(-15))/1 = 15°/m
Le gradient de T°C étant souvent différent en surface et profondeur, on ne le calcule pas sur de telles épaisseurs mais sur des couches de 5 à 10 cm.
Il est tout à fait possible d’avoir un très fort gradient en surface avec un manteau neigeux épais : Il suffit d’avoir une neige sèche et froide en surface sur un manteau neigeux partiellement ou totalement humide (donc à 0°C).