Posté en tant qu’invité par sacado:
euh…
bonjour?
c’est par ici les refuges et l’architecture?
excusez moi de vous déranger. J’avoue ne pas connaître entièrement les alpes et n’avoir pas encore mis les skis et les crampons en suisse. J’exerce notre noble art dans les pyrenees! Mais permettez moi d’exprimer mon avis et tant pis si je passe pour un vieux con naïf.
mon type de refuge préféré, c’est… bin, ce sont de petites cabanes de préférence un peu tradi (en fait ce n’est pas le style qui m’interesse vraiment), en pierre, en béton ou en bois (j’aime bien le bois!), peu importe, mais surtout qui se trouvent un peu isolées au fond d’une vallée, un petit point sur la carte qui se mérite. La cabane qu’on espère plus quand il fait pourri et qu’on a eu la flemme de se trimballer la tente, ou qu’on a mal intuité avec son sursac, le projet d’igloo qui tombe à l’eau dans tous les sens du terme!
Point de chauffage, point de douche, point d’électricité, point de casserolle ni de gaz,… mais un endroit où s’abriter par grand froid ou mauvais temps, d’où le terme REFUGE… point de gardien non plus… je n’ai rien contre cette profession fort honorable, mais… j’avoue que c’est mon type de cabane préféré.
Bien sûr, les refuges modernes gardés sont bien pratiques pour accueillir du monde, pour partir plus léger et enchainer plus de courses sur ces satanés we de 2 jours. Ils permettent de faire vivre une économie locale (qui profite vraiment à qui… c’est un autre débat :-)). Je crois que nos refuges et leur architecture sont le reflet de notre approche de la montagne. Plus de monde dans les mêmes vallées, plus de confort et de sécurité pour une « clientèle » plus variée; c’est tellement tentant d’avoir l’occasion de se frotter à une voie un peu plus engagée, plus mythique et plus éloignée de we en we! à l’architecte de s’adapter et aux moyens modernes de s’imposer. c’est vrai que des efforts sont faits pour mieux intégrer le refuge dans le paysage.
Mais la pratique de la montagne perd un peu de son charme. Un mont blanc, par exemple :-), mérite peut-être plus de temps qu’un we? bon, je me rend compte que c’est un peu un retour en arrière que je prône. Mais les courses effectuées à partir de ses petites cabanes isolées ou de bivouacs à la belle ont un autre goût!