Vous êtes quand même un rien réducteur là non ! Il faut maintenir l’article dans son contexte.
Il cite bien ce dont on discerte, mais il tempère aussi ses réflections…
Il cite aussi : Mais il y a aussi, parmi ces alpinistes, une belle proportion de sportifs expérimentés, entraînés et équipés. Le problème est que, pour eux comme pour les autres, renoncer au sommet convoité lorsque les circonstances l’exigent relève de l’exploit.
Et motive…
et aussi : Le célèbre alpiniste Jean Troillet n’est pas surpris par cette attitude: «Certains partent le vendredi soir d’Espagne ou de Pologne et roulent toute la nuit. Le lendemain ils montent au refuge et le surlendemain partent à l’assaut d’un sommet. Si la météo n’est pas favorable, c’est évidemment plus dur pour eux de rentrer que pour moi, qui peut revenir quelques jours plus tard.»
Le principal problème de ceux « qui viennent de loin » est bien là ! C’est râlant de renoncer après un long déplacement, et ça a parfois pour certains coûté très très cher, alors !?..
C’est un problème typiquement des pays dit « évolués ».
En dehors de toute considération économique, dans notre éducation, on nous apprend « qu’il faut mordre sur sa chique », insister, se battre, persévérer, pour réussir. On fait l’éloge de la réussite, mais apprendre à renoncer devrait être tout aussi important. Mais ça, ça ne fait pas partie malheureusement de notre phylosophie de vie et de notre apprentissage, et c’est pourtant tout aussi essentiel, et c’est bien dommage… Car dans ce cas précis, ça pourrait être justement notre plus grande réussite… celle de sauver notre vie …
N’est-on pas aussi fautif sur ce point ?