Posté en tant qu’invité par strider:
on en voit sur cette image :

ces algues sont des indicateurs bioclimatiques des dernières tournures climatiques locales à échelle de temps réduite, c’est à dire le topoclimat évolutif du secteur en un lieux donné, sur une altitude donnée, versant donné …en 2003 du fait de la canicule (continuité de l’isolation) elles sont remontées jusqu’à plus 4000 m (j’en ai vu au sommet du Breithorn) …il semblerait qu’elles se développent aussi à l’aide de poussières minérales (ou ancien aérosol) déposées sur le manteau neigeux par les vents.
elles ne sont pas autant un signe généralisable de réchauffement puisque c’est le topoclimat qui les conditionne en partie (ce n’est pas le seul critère puisqu’il y a des facteurs internes à la montagne)…quand on sait que les topoclimats sont très évolutifs et qu’une saison estivale n’est pas linéaire…(peut être plus froide à la fin qu’au début voir même au coeur de la saison)
quand à un signe de pollution il y a très peu de chance en montagne, sauf pollutions très localisées d’industrie mais absolument pas généralisable : les gazs polluants sont le plus souvent lourds et vu la détente de la molécule d’air en altitude, ils restent en fond de vallée, car l’air en haut est trop léger et dilate les gazs en suspension. par contre il est fort possible que ces algues soient entretenues par un effet de serre : mais en montagne le principal effet de serre ce sont les vapeurs d’eau dans l’air et leur future condensation. Vapeurs d’eau entrenues par la fusion et sublimation nivale liées à l’insolation(UV).