Suite à l’interrogation de @Damelko sur Bertagne voici un peit lexique français provençal sur quelques noms locaux.
Sainte-Baume < Santo-Baumo
Saint-Jean de Garguier < Sant-Jan de Garguié
Saint-Pilon < Sant Pieloun
Gémenos < Gèmo
Saint-Pons < Sant-Pouens
Aubagne < Aubagno
Le Fauge < lou Fauge
Les Tompines < Lei toumpino
Roquefourcade < Roco-fourcado
Bertagne (ou Bartagne)< Bartagno
Le Plan d’Aups < Plan d’Aup (Aup signifie Alpe)
La Glacière < la Glaciero
La Coutronno < Coutrono (avec un seul n)
La Brasque < la Brasco
Les Béguines < lei Beiguino
Giniez < Giniés
La Tourne < La Tourno
Les souces de l’Huveaune< lei sourso de l’Uvèuno
Auriol < Auruou
L’hôtellerie < l’oustalarié
Saint-Zacharie < Sant-Zacarié
Tourves < Tourve
Rougiers < Rougié
Saint-Maximin < Sant-Meissemin
Cuges < Cujo
Grotte sainte-Marie-Madeleine < la Madaleno
Je n’ai pas trouvé de trace du defens (qui désigne initialement un bois interdit d’accès mais ça a changé au fil du temps) qui a donné le mot devenson petit défens (qui bien sûr ne se prononce absolument pas Dévennsonn comme disent les parigots influencés par l’île au trésor, un parigot étant tout esquimau habitant au nord d’Avignon).
Fallen appelle la falaise dominant le Fauge et s’étendant depuis Saint-Pons vers Cuges lou Travès d’Aroun (le travers d’Aron) Il parle du baus traouca ou trou d’Aron qui pourrait bien être ce qui est appelé maintenant le trou du vent (en provençal ouro veut dire également vent, et de Aron à ouro il y a pu y avoir un glissement phonétique d’autant plus que ce trou peut très bien être le fruit d’une érosion éolienne) Et rien vu non plus sur le Gour de Brès, rebaptisé Gour de Brest ce qui est étonnant, le Finistère n’étant pas vraiment voisin (encore un coup des parigots ???)
Edit: sur les cartes IGN de 1950 il est noté Bertagne, sur la carte d’état major de 1820 c’est illisible.