Beau spécimen, en effet !
Tiques
Se laver tous les soirs et bien vérifier (faire vérifier par sa femme/son mari) les zones habituelles (genoux, aisselles, entrejambe…).
Perso 80 % des tiques que je retire sont entre mi-cuisse et le nombril.
Mais les petits sont bien plus chiants, beaucoup plus difficile à distinguer.
… Peut-être une tique géante (Hyalomma marginatum), observée fréquemment sur le pourtour méditerranéen depuis quelques années, et sans doute présente également ailleurs…
Cette jolie bébête a la faculté de poursuivre sa proie sur une centaine de mètres au besoin… et peut éventuellement (incidence ?) être vectrice de la Fièvre hémorragique de Crimée-Congo…
Programme sympathique pour les prochaines décennies, avec un climat de plus en plus favorable au développement de l’espèce dans nos contrées !
Je pensais que les tiques de cette taille (3-4 mm) étaient des adultes, et les tiques de 1 mm étaient des jeunes.
L’avantage avec les grosses tiques est qu’on a plus de chance de les sentir quand elles courent sur la jambe, mais elles vont plus vite.
Et ne pas oublier d’éclater la tique, en l’écrasant avec les ongles ou autre ustensile. Le mieux pour s’assurer qu’elle est bien morte est d’en faire plusieurs morceaux. Parce que j’ai déjà écrasé une tique entre les ongles, pensant la tuer, mais elle était toujours en 1 morceau. Je la garde dans la main pour la regarder de près… et elle se remet à courir. Donc désormais je les réduis en poudre.
Le mieux c’est de les brûler. Un briquet bic tout con suffit.
Je ne sais pas si c’est la même espèce mais dans les Alpes dès février on trouve des machins de cette taille. Je ne sais pas si elles sont vraiment dangereuses comparées aux petites par contre elles sont super rapides (quasiment 2 cm par seconde).
Une autre chose intéressante c’est que certaines utilisent les branches pour tomber sur leur proie, j’en ai déjà vu tomber une sur une tête.
Le lin fait l’affaire. Très léger, laisse passer l’air, et souvent c’est une fabrication responsable voire locale. De toute façon il faut s’habituer à vivre dans le chaud.
… oui, par exemple un briquet Bic.
Mais attention à ne pas mettre le feu à la forêt.
On fait ça à la maison (ou au refuge), après la cueillette.
Ou sur une pierre.
Pas forcément.
Je m’inspecte rapidement après chaque traversée de zone à risque, et j’en trouve en train de monter sur la jambe. Pour éviter de la refiler à qqun d’autre je ne me contente pas de l’enlever, mais je la tue. Difficile de la bruler, j’ai de la sueur partout, il faudrait la poser sur une pierre pour ne pas se bruler soi-même, mais elle risque de se barrer ! Donc je l’écrase entre les ongles.
Oui, mais à la maison, on va inspecter tout de même.
merci pour le lien, je vais sérieusement réfléchir à cette histoire de vaccin contre l’encéphalite.
Les tiques semblent m’adorer. Au printemps, j’en ai très souvent, même sans faire de hors sentier.
J’ai attrapé la maladie de Lyme il y’a 12 ans après une morsure de tique en Chartreuse (secteur Chalais - c’était une toute petite, une nymphe. on croit parfois, à tort, que les nymphes ne refilent pas de maladie, mais c’est faux).
Ce weekend j’étais en rando dans les Bauges, j’en ai retiré 2 en rentrant + une en cours de rando
Coïncidence ?
J en ai choppé une aussi vers là bas en 2020, et j’ai eu une boursouflure pendant deux semaines au niveau de la morsure.
Mon médecin m avait donné des antibiotiques dans la foulée…
a l’époque il y’avait vers là-bas un élevage de daims, et j’ai appris ensuite que les daims sont de « bons réservoirs » pour la maladie de Lyme. Je ne crois pas que l’élevage existe encore, mais ils ont peut être laissé derrière eux tout un tas de tiques porteuses de la bactérie, qui l’ont transmise aux autres espèces, …
Surtout le lendemain, en particulier pour les nymphes qui ne se voient pas au début (et/ou qui ne se fixent pas tout de suite?) Cela m’est arrivé plusieurs fois de m’inspecter soigneusement le soir au retour d’escalade ou de VTT et de ne rien trouver et d’en trouver une le lendemain, accrochée à un endroit que j’avais pourtant soigneusement inspecté la veille !
(Par chez moi, elles sont vraiment toute petites).
Et dès le mois d’avril, j’utilise du répulsif pour le bas des jambes quand je grimpe.
Bonjour,
peux tu nous dire quel genre de répulsif tu utilises et est-ce vraiment efficace ?
J’ai déjà essayé avec un anti moustique sans certitude.
les répulsifs moustiques marchent aussi avec les tiques.
Que choisir en a testé.
Les principes actifs habituels fonctionnent bien, Icaridine, IR3535, ou bien 4-(2-Nitrophenyl)dibenzo[b,d]furan (extrait d’eucalyptus modifié) (sauf le DEET qui semble moins efficace).
Par exemple, Insect’écran familles, Moustifluid zones tropicales, ou bien Cinq sur Cinq actif d’origine végétale.
J’utilise actuellement celui « naturel » de décathlon. Il est très efficace contre les moustiques: j’ai grimpé un jour à Chamarande entourée d’un nuage de moustiques, dont beaucoup de moustiques tigres: pas une seule piqûre . Pour les tiques, je ne sais pas exactement car il n’y en a pas tant que cela dans les coins où je vais (ou c’est que je ne les attire pas spécialement
: ) en tout cas toutes les fois (assez rares tout de même: moins d’une fois par an) où j’ai retrouvé une tique sur moi, je n’avais pas mis de répulsif (c’est maintenant que j’en mets dès le mois d’avril, avant, j’oubliais, surtout quand il n’y avait pas de moustiques).
Il faut vraiment un spray préconisé pour les tiques. Certains font les deux.
Il y a du choix. Perso, j’ai l’Insect Ecran « vêtements » (Perméthrine, donc chimique, efficace mais à ne pas vaporiser sur les chaussons car la gomme devient glissante…) et le Pranarom anti-moustiques et tiques (à base de citriodiol, huilles essentielles de géranium, eucalyptus citronné).
A Chamarande, effectivement, il y a pas mal de moustiques costauds. Avec mon spray (efficace pour les tiques cela dit), les moustiques y venaient quand même piquer sur les zones « non vaporisées »…
C’est vrai qu’en utilisant un répulsif, on réduit fortement les risques. Attention aussi aux lendemains de pluie quand les températures sont douces (15-20 degrés) : là, les tiques sont vraiment de sortie. Quand il commence à faire vraiment chaud (au-dessus de 25-27°C, elles se font plus rares parce qu’elles rentrent dans le sol.
Ou les coller avec un bout de strappal.