Test : Piolets Simond Naja Light

Le dernier né de la gamme Simond est un petit piolet simple, sobre et abordable. Il est disponible en deux tailles, 54 et 60cm, et en deux versions : panne et marteau. Il dispose d’une lame « banane », conçu pour la neige mais également la glace occasionnellement. La lame n’est pas remplaçable, mais à ce tarif (80e), on ne peut pas trop en demander. La bonne idée, c’est cet « ergot » en bas du manche, qui permet de se servir du piolet en traction (le confort n’est pas optimal, mais ça dépanne). De plus, cette pièce plate ne gène pas la pénétration du manche dans la neige dure, parfait pour une utilisation en couloir de neige.

La panne est bien proportionnée, ni trop grande ni trop petite, et le marteau est tout à fait utilisable, d’une dimension correcte sans être trop lourd. Le manche légèrement incurvé est habillé d’un grip en bas pour éviter à la main de glisser. Ceci permet de contenir le prix et le poids du produit, mais c’est moins agréable qu’un revêtement caoutchouc. Au niveau du poids justement, on est dans la catégorie poids plume, avec 450g en 54cm en version marteau, et 420g en version panne.

La prise en main en piolet-canne est un peu gênée par la hauteur de la lame, mais rien de trop rébarbatif. On est quand même loin d’un Petzl Sum’Tec, plus agréable sur ce point. Cela limitera un peu l’usage de ces piolets en randonnée glaciaire pour les petites mains. Je n’ai pas encore pu beaucoup utiliser ces petits piolets, mais mes premières impressions sont plutôt positives. J’essayerais de mettre à jour un peu plus tard.

Ozz.

Les premiers flocons arrivent dans les Vosges, c’était donc le bon moment pour mettre en ligne un petit retour sur les Naja Light :