Posté en tant qu’invité par twingo:
En 2014, nous sommes partis de Rotterdam et avons remonté le Rhin jusqu’à sa source, en Suisse.
Nous avions acheté la tente Fjell 3 au magasin le Vieux Campeur à Paris, et nous étions très impatients de tester notre nouvel achat, qui allait cette année pouvoir protéger nos sacoches.
Tout nous plaisait dans ce modèle. L’imperméabilité, le poids, le volume, l’abside pour les sacoches, la grande facilité de montage.
Dès notre départ – et nous en avons l’habitude – nous avons subi la pluie. C’était à la fin du mois de mai, et la température descendait parfois à 2° C la nuit.
Nous n’avons connu aucun problème pour ce qui est du montage de la tente sous la pluie, de ce côté là le modèle est très performant.
Cependant, c’est le matin que le modèle a montré son défaut majeur, la condensation. : 
La tente extérieure dégouttait de condensation, à tel point que nous devions faire très attention à ne pas faire toucher les deux toiles avec nos têtes, au risque de faire pénétrer l’eau dans la chambre.
Il pleuvait dehors, comme à l’intérieur.
Étant donné qu’il pleuvait sans cesse, nous ne pouvions la faire sécher par aération, il fallait donc éponger la toile à pourrir à chaque remontage et de plus supporter une humidité résiduelle constante. Nous avons donc veillé à bien laisser les deux ouvertures afin de laisser l’air circuler. Nous avons de ce fait reçu de l’eau aux pieds et souffert du froid, sans toutefois éliminer complètement les problèmes de condensation.
En Allemagne, le temps s’est amélioré et la condensation a perduré, sauf à laisser les ouvertures ouvertes.
En Suisse, mêmes problèmes, accentués avec l’air vif de la montagne.
Chaque matin, donc, le premier geste au réveil, était de toucher la toile pour vérifier l’état d’humidité.
Avec le modèle Fjell 3, il faut donc faire un choix entre avoir froid ou être mouillé alors qu’à l’achat de la tente, nous étions persuadés de ne connaître aucun problème.
De plus, et ce sera la conclusion, le produit imperméabilisant, qui enduit la toile extérieure, montre ses limites. À la fin de la randonnée, au matin, la toile était imbibée. Non pas qu’elle laissât passer l’eau, mais elle montrait des traces de détrempage.
Nous avons payé notre erreur 250€, auxquels il faut ajouter les frais de transport de Lille à Paris.
Aujourd’hui, nous en sommes à chercher un autre modèle, et on n’a plus vraiment confiance. 