Témoignage avalanche Coupa

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Signalé par Kairn, paru dans le Dauphiné Libéré.
Une histoire qui finit bien, pour finir l’année…
http://www.ledauphine.com/info/essentiels/hautesalpes/art_83314.php

D’où l’intérêt d’avoir son ARVA, même pour les solitaires.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

comme quoi, meme par risque 2…

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Lorsque on sort en montagne, il y a toujours un risque.

Petit rappel pour tous.

http://skirando.camptocamp.com/article751-20.html
Je ne sais toujours pas faire le lien.

Bonnes courses pour 200

Posté en tant qu’invité par alain:

J’ai vécu une mésavanture le 22 décembre dernier dans le Queyras en montant vers le col d’Urine. Mais heureusement beaucoup moins grave. J’étais seul et ça brassait pas mal déjà en montant dans la forêt pour faire la trace. Vers 2400 m, après la petite cabane j’ai voulu monté sur un gros talus au lieu de faire le tour. Il y avait du vent. En fait la neige s’était accumulée à cet endroit. Je suis monté 3 à 4 mètres et à un moment, alors que je forcais pour sortir mon ski à cause du brassage, la petite pente est partie. J’ai glissé sur à peine 5 mètres jusqu’au replat. C’est tout de même parti sur une longueur de 10 mètres environ et 5 à 6 mètres de hauteur. J’ai vu ensuite l’épaisseur des blocs de neige, environ 40 cm. J’avais les mollets pris. J’ai dégagé une jambe rapidement. Pour l’autre, j’ai creusé la neige. Mon ski était bien coincé. Cela m’a pris en tout une dizaine de minutes.
Alors, j’ai rebroussé chemin, très mécontent de moi d’avoir insisté sous le coup de l’énervement du au vent en pleine figure et à ce brassage. Je sais pourtant qu’il ne faut pas insister sur ce genre de terrain. J’ai eu l’onglée, en plus, et assez fort car j’ai dû enlever mes gants pour défaire mon sac, défaire les lanières et enlever les peaux.
Si j’étais resté coincé … J’aurais sans doute appelé les secours avec le portable.
J’ai pris ma voiture, depuis le Roux d’Abriès, et je suis allé au col de Longet après Fontguillarde, que j’avais d’ailleurs prévu de faire, et même pas jusqu’au bout, car je venais de me faire peur. C’était juste pour reprendre confiance et me faire plaisir dans une descente agréable. Il y avait une belle trace.
La veille, j’avais fait la Gardiole de l’Alpe. Pas de problème.
J’éviterai maintenant de partir seul, même si je dois demander à des groupe de les accompagner les jours où je suis seul.
Le peu que je connais de la montagne et du ski de randonnée en particulier, je le dois au Club Alpin (de Paris).
Bonne année et bon ski à tous.

Posté en tant qu’invité par giaco:

http://skirando.camptocamp.com/article751-20.html

Posté en tant qu’invité par Paul G:

alain : « Si j’étais resté coincé … J’aurais sans doute appelé les secours avec le portable. »

Il m’arrive de sortir seul, mais je crois que ds ce cas j’éviterai la poudreuse. Et même seul, j’ai toujours ARVA + pelle. La pelle sert dans des tas de situations : elle peut décoincer un ski, faire un abri, etc… C’est un élément indispensable.

Posté en tant qu’invité par PhR 05:

bonjour et bonne année !

moi aussi j’ai eu du pot un jour, le 1mai 86 à la tête de Vautisse,
suite à des itinéraires elastiques, je me suis retrouvé seul à descendre un vallon inconnu à 14 h avec 20 cm d’eau dans les plats.

Arrivé dans la forêt je me repose un peu dans un endroit à priori sûr, mais je ne voyai pas au dessus au delà d’une cassure.
Un bruit sourd, une (modeste) coulée de fond est partie, elle arrive à la cassure avec des petits arbres, des pierres, elle forme une langue de 15-25 m de large et m’entraine, heureusement DECHAUSSé !

je sais pas pourquoi j’arrive à rester en surface, comme sur un toile cirée de schuss (c’est peu connu mais ça a existé…)
j’ai rien , j’ai eu TRES peur, en 2 h je retrouve tout mon matos eparpillé, mais pas tout mes esprits
je pense que cette avalanche de fond n’était pas bien épaisse, mais qu’ elle avait de quoi faire tres mal …

Aussi je me contente de sorties solitaires relativement tres sûres et modestes : vallon de crachet par exemple
Mais dans un souci de securité, je propose de faire équipe, si entente bien sûr, dans notre région.

Philippe RAINAUT
05-Embrun