Posté en tant qu’invité par gloub:
c’est simple :
D’abord il faut etre stable et tasser un petit emplacement horizontal, suffisamment long et large pour y placer les 2 skis cote à cote, presque confortablement. On peut utiliser le piolet et la pelle à neige pour cela. Mais il faut alors oter son sac, donc tasser une petit emplacement suffisamment long et large pour y placer le sac. Celui ci ne peut materiellement etre fait qu’avec le seul outil possible à ce niveau ; les skis. Il faut donc les oter, et pour ce faire, tasser un petit emplacement suffisamment long et large pour y placer ses pieds; utiliser les mains pour cela. Les pieds etant placés, tasser l’emplacement du sac avec les skis, poser le sac, prendre la pelle a neige pour tasser l’emplacement des skis et les positionner horizontalement comme ils étaient au debut, mais de facon beaucoup plus stable.
De chagrins esprits chafoins pourraient envisager dès lors de les placer à 180 ° du sens initial afin d’effectuer le virage. Là, je dis : ‹ halte ›, car ce n’est pas ainsi qu’on realise une conversion selon les règles.
Tout ceci etant fait, rechausser donc les skis desormais stables dans le sens initial, planter le baton aval loin vers l’arriere et le bamont aton, pardon le baton amont, loin vers l’avant, tout en les gardant en main bien sur.
Dans ce qui suit, on supposera la montée à main gauche.
Poids sur le ski amont, planter la spatule arriere du ski aval (droite) à une ‹ certaine distance › avant la fin de la spatule avant du ski amont (gauche) et à sa droite. En raison du poids du ski et de l’élasticité musculo-articulaire, laisser aller (presque naturellement) la spatule avant du ski aval là où elle veut.
Normalement, ici, le ski se coince dans le baton aval arriere qu’on a planté trop près, (mais qui est totalement indispensable à un bon equilibre), au début, se laisser tomber dans la pente, en choisissant bien l’emplacement en fonction des dangers objectifs du dessous, de la dureté de la neige et autres contingences bassement matérielles (qui ne modifient en rien le principe de l’action). Après quelques essais malheureux et un peu de chance, faire au mieux car il est à peu près impossible de revenir en arrière.
NB : La notion de ‹ certaine distance › est particulièrement importante. Elle est facile à définir : C’est la seule qui permet de ne pas tomber avant d’entamer la suite.
A ce niveau on a les jambes en losange, les genoux semi démis, l’axe des épaules parallele à la courbe de niveau, les bras écartelés dans le meme axe, et le corps irrésistiblement emmené vers l’avant.
Au début, se laisser tomber dans la pente en choisissant bien l’emplacement en fonction des dangers objectifs du dessous, de la dureté de la neige et autres contingences bassement matérielles (qui ne modifient en rien le principe de l’action).
Après quelques essais malheureux et un peu de chance, on obtient une amélioration de l’équilibre avant-arriere, dos à la pente, et on peut envisager un mouvement du 2eme ski, celui qui est encore amont, mais plus pour longtemps.
Passer alors le poids sur le ski aval (celui qu’on vient de retourner). C’est en général à ce moment qu’on s’apercoit que celui ci n’est pas horizontal et qu’on est irrémédiablement entrainé vers le bas, en avant ou (mieux) en arriere. Dans ce cas, au début, se laisser tomber dans la pente en choisissant bien l’emplacement en fonction des dangers objectifs du dessous, de la dureté de la neige et autres contingences bassement matérielles (qui ne modifient en rien le principe de l’action). Après quelques essais malheureux et un peu de chance, faire au mieux car il est à peu près impossible de revenir en arrière.
Puis, tirer la jambe amont dans l’axe du ski amont pour dégager celui ci (les jambes forment alors un espece de trapèze, presque plat puisqu’on est pas loin du grand écart).
Par un mouvement tournant vaguement semi circulaire, ramener l’ex ski amont parallele à l’ex ski aval (celui qu’on a retourné au début). Là où ca se complique c’est que le ski amont devient donc l’aval et l’aval l’amont. (Oui, c’est dur à avaler).
A ce monent précis, la spatule arriere de l’ex ski amont, futur ski aval se coince dans la pente et on est donc bloqué avec les pieds à 120 ° un ski à peu pres stable, et l’autre dont les 4 / 5 emes partent à l’horizontale dans un vide alpin insondable attirant irrésistiblement le converseur. Au début, se laisser tomber dans la pente en choisissant bien l’emplacement en fonction des dangers objectifs du dessous, de la dureté de la neige et autres contingences bassement matérielles (qui ne modifient en rien le principe de l’action). Après quelques essais malheureux et un peu de chance, on obtient une amélioration du retour du 2eme ski qui est devenu définitivement le ski aval, jusqu’au prochain virage.
Reste à ranger la pelle, remettre le sac, effacer toutes les traces éventuelles du drame qui vient de se dérouler (la peur peut etre génératrice de secretions diverses), et continuer la montée.
Pour les virages pente à main droite, on procede de meme, mais en inversant aval et gauche, arriere et haut, droite et avant, amont et bas.
Bonne course !
PS : La prochaine fois, nous étudierons la sexualité du lievre variable durant l’hibernation.
bon, c’est du francois rechauffé mais tant pis