[quote=« lologallo, id: 1830616, post:96, topic:164428 »]C’est bien pourquoi il est plus que necessaire de tenir compte du temoignage des medecins oeuvrant en 1986 -avant et les annees qui ont suivi- en Corse.
Ces personnes connaissent l’etat de sante de la population et sont a meme de reconnaitre les signes d’apparition d’un phenomene nouveau car elles sont competentes en la matiere.[/quote]
La par contre , tu me permettra d’être d’un avis différent. J’ai expliqué pourquoi un peu plus haut.
L’étude du Dr Vellutini illustre parfaitement mes propos. Pour moi, il ne fait aucun doute que ce monsieur est de bonne foi. Mais une étude épidémiologique n’a pas grand chose à voir avec le vécu d’un médecin de ville, ou même d’un praticien hospitalier, qui n’a pas les compétences pour faire le boulot sérieusement.
exact mais ma remarque visait plutot la meconnaissance des douze premieres annees en la matiere:
dans le cas corse, compte tenu des doses subies, on est sur quelques a quelques dizaines de cas qui vont d’autant plus se fondre
dans l’augmentation des pathologies thyroidiennes qui n’a rien a voir avec Tchernobyl.
Les cas éventuels dus à Tchernobyl s’il y en a, ne vont pas se concentrer dans les premières années après l’accident
Si tu jettes un coup d’oeil au lien que j’ai donné, tu verras qu’une analyse plus précoce n’aurait pas permis de mieux détecter les choses, au contraire. L’augmentation des cas de cancers dus à l’iode RA libérée lors de Tchernobyl (somme des 3 courbes pour avoir le maximum de sensibilité) débute 5 ans après l’accident environ, est progressive et se poursuit encore aujourd’hui. Compte tenu de cette cinétique, j’ai tendance à dire qu’on avait peu de chance de voir quelque chose avant 10 ans.
C’est un endocrinologue et il dit avoir eu peur pour sa carrière s’il divulguait ses observations, preuve que ce sujet est sensible…
De toute façon, en matière de nucléaire (et pas que…), c’est le pouvoir politique qui décide et non les scientifiques, qu’ils soient ou non épidémiologistes.
A ce propos: L’IRSN se refuse à fournir les estimations des quantités d’iode 131 qui se sont déposées dans l’environnement français à la suite de l’accident de Tchernobyl. Ces données, réclamées depuis 2009 par le directeur de recherche de l’INSERM de Villejuif, Florent de Valthaire, sont destinées à conduire une étude sur les cancers de la thyroïde
Est ce toujours vrai ?
Je comprends pas bien. Il les a divulgué il me semble ses observations. Et ce qu’il a divulgué ne vaut pas un clou.
[quote=« Olivier-C., id: 1830764, post:104, topic:164428 »]A ce propos:
L’IRSN se refuse à fournir les estimations des quantités d’iode 131 qui se sont déposées dans l’environnement français à la suite de l’accident de Tchernobyl. Ces données, réclamées depuis 2009 par le directeur de recherche de l’INSERM de Villejuif, Florent de Valthaire, sont destinées à conduire une étude sur les cancers de la thyroïde
Est ce toujours vrai ?[/quote]
Et a par contre accepté de fournir toutes les mesures concernant les autres isotopes radio-actifs:
Va comprendre.
Une petite remarque. Concernant l’iode 131, est ce que les mesures au sol peuvent être considérées comme fiables compte tenu de la durée de vie extrêmement courte et du fait qu’elles n’avaient pas pu être planifiées à l’avance. Est ce qu’il ne vaut pas mieux faire des estimations à partir des valeurs mesurées dans l’atmosphère et des valeurs au sol obtenues pour le cesium (ou d’autre isotopes présents dans le nuage).
Ce qui est encore plus curieux, c’est que dans le cadre d’une autre étude portant sur les retombées des essais nucléaire atmosphériques français en Polynésie, sujet sensible s’il en est, De Vathaire a pu avoir des informations suffisantes pour réaliser une étude qui a démontré une augmentation du risque de cancer de la thyroide
Jette un coup d’oeil sur les remerciements à la fin de ces articles, tu sera sans doute surpris.