Oui !
Ces 6 h auraient pu être consacrées en partie à trouver un bon emplacement de bivouac pour s’enterrer et attendre que ca passe…
Pour moi on peut toujours s’en sortir en bivouaquant, à condition de prendre la décision qd on est encore assez en forme pour se faire un bivouac correct. Une fois crevé et trempé, on a + le courage de faire ce bivouac, et dc ca devient de + en + difficile…
TB docu TV sur la tragédie des Vignettes d'avril 2018
Pour moi l’idéal c’est quand tu peux combiner les deux sur le même écran (sur Oruxmaps, tu as un cône jaune sur le curseur qui peut faire office de boussole) Mais je n’ai jamais eu à m’en servir dans du très gros mauvais temps (neige/pluie et fort vent conjugués), ça doit avoir ses limites.
La grande difficulté quelle que soit l’outil c’est de progresser droit, la solution c’est de se faire corriger par quelqu’un derrière qui vérifie l’axe de progression (certains utilisent un sifflet pour dire à droite/gauche). Mais là aussi ça a ses limites dans le gros mauvais temps, quand tu ne peux plus communiquer à quelques mètres.
Dans le gros mauvais temps, quand on voit que ça commence à tourner au vinaigre, la meilleure solution est de s’enterrer avant la cata. On fait un trou (attention ! Ça ne se fait pas en 5mn, surtout dans le mauvais, c’est pour ça qu’il faut s’y prendre assez tôt), les skis par dessus etc. enfin la technique du trou traîne dans tout les bouquins. Avec une ou deux bougies, on peut avoir une température acceptable (c’est pas les plages des Bahamas non plus, hein…)
le soucis est que jusqu’à la fin, ils pensaient pouvoir atteindre le refuge, qui effectivement était vraiment pas loin.
Je suis d’accord avec le fait d’organiser un bivouac. Mais ca veut dire qu’il faut en prendre la decision quand les gens ont encore (beaucoup) de force. Avec un groupe comme ca, je pense que c’est tres difficile a envisager avant que les gens ne soient a bout (il faudrait le miracle d’une decision de l’ensemble du groupe ou une discussion très claire a ce sujet le jour d’avant).
Non. Les français ont eu la chance de trouver un endroit moins pire, mais ils n’ont pas réussi a se faire un abri digne de ce nom. Ils ont bivouaqué parce qu’ils ont suivi le groupe, mais ils ont eu la lucidité de chercher un meilleur endroit tout en restant très proche : ils n’ont pas « organisé » leur bivouac.
Non, elle est bloquée aussi (« dans votre pays » dixit youtube).
Mais ils l’ont cherché cet endroit et ils ont également creusé un peu et fait un petit muret de neige si j’ai bien compris. Ce qui a suffit pour qu’ils survivent.
Mais je pense effectivement que au moment où ils se sont arrêtés, le groupe du guide italien (et le guide lui même sans doute, peut-être était-il déjà aveugle?) était déjà trop épuisé pour simplement chercher un endroit moins venté.
P’tit’ étoile.
ha zut, je supprime le message
Oui, c’est bien ce que j’ai compris. Ce n’est pas ce à quoi je pense quand je parle « d’organiser un bivouac ». Eux non plus d’ailleurs : ils étaient lucides sur ce qu’ils auraient du faire, mais se sont retrouvé piégé par la situation.
Pour moi, choisir (pas subir) l’option bivouac, ca veut dire avoir une/des idée(s) de l’endroit sur la carte, chercher des endroits a mesure qu’on avance, s’arrêter au meilleur endroit et enfin passer une heure minimum pour preparer l’abri. La nuit sera inconfortable, mais personne ne devrait risquer sa vie.
Oui, mais il n’y avait aucune garantie.
J’ai reussi à avoir le doc en Fr. Un Ami me l’an envoyé. Je vais voir comment puis-je le mettre ici.
Arte a diffusé le reportage :
visible jusqu’au 10 Juin
Vu la semaine dernière sur YT. Très bon reportage, avec la dureté et l’émotions des faits. Ca permet de continuer à réfléchir sur notre pratique. J’en ai débriefé avec mon fils (le biais du leader)
Vu une partie. Intéressant en effet notamment su le fait qu’une tempête de foehn même si le gros était annoncé arriver à 14h un premier front costaud est arrivé dès 10h en altitude.
Super reportage a voir avant d’aller faire la haute route à skis
Et pas que la haute route…
A regarder « absolument » dans tous les clubs, par tous les pratiquants de la haute montagne, pas seulement à skis. C’est une chance pour nous d’avoir un documentaire si bien reconstitué, avec tant de (petits) détails qui ont aggravé la situation et tant d’aspects différents qui doivent nous faire réfléchir. On voit bien l’importance de la communication dans un groupe, qu’il y ait un leader ou non.
Clairement, ca met en exergue le biais du leader, d’autant plus quand c’est un guide que tu connais et respecte.
J’ai noté pour ma part que la réservations aux refuges (et leur annulation éventuelle) permet de faire passer des infos entre refuges (cas de la traverser de la Meije où le gardien du Promontoire peut renseigner celui de l’Aigle) : dans le cas présent cela aurait pu être un plus.
L’usage des moyens comme le GPS, pouvant parfois souffrir d’une défaillance, qui est utile aussi en prospective (le guide américain qui est monté la veille pour créer une trace, peut-être à faire partager ) ; le groupe de 4 qui usait de la boussole avait quant à lui repéré une anomalie dès l’arrivée à la Serpentine.
Sans trop se charger davantage, peut-être qu’un sursac de bivouac ou encore quelque chaufferettes auraient pu être utile sur un parcours de cette envergure.
Si bien compris, le guide victime n’avait pour tout GPS que son smartphone, avec pbs de givrage de l’écran qd on le sort ds la tempête, phénomène qui le rend intuilisable.
L’autre guide et les français avaient de « vrais » GPS, à boutons, qui fonctionnaient qqs soient les conditions.
Cette remarque vaut « d’une manière générale » ; aucun matériel n’est à l’abri d’une défaillance.
Ceci étant l’un des membres du groupe (Tommaso) propose à Mario d’utiliser son GPS pour confirmer la direction mais ce dernier refuse !
Les 4 français s’orientent bien à l’aide d’une boussole et d’une carte ( voir 42:59 --> 44:16 )