Posté en tant qu’invité par Alex:
Quelqu’un pourrait m’expliquer ce que cela signifie ? J’ai du mal à comprendre ce que ça veut dire…
http://www.meteofrance.com/FR/mameteo/bulAvalanche.jsp?LIEUID=DEPT74
bon ski
Alex
Posté en tant qu’invité par Alex:
Quelqu’un pourrait m’expliquer ce que cela signifie ? J’ai du mal à comprendre ce que ça veut dire…
http://www.meteofrance.com/FR/mameteo/bulAvalanche.jsp?LIEUID=DEPT74
bon ski
Alex
Posté en tant qu’invité par sylv1:
ben, c’est simplement une accumulation de neige qui provoque un départ spontané de l’avalanche.
Posté en tant qu’invité par Alex:
Je reformule ma question, ce risque peut-il être important ?
Le risque de déclenchement accidentel n’est-il pas prépondérent ? Quand un risque spontané se mêle à un risque accidentel (au même endroit et au même moment ?), le risque spontané n’est-il pas au second plan ?
Alex
sylv1 a écrit:
ben, c’est simplement une accumulation de neige qui provoque un
départ spontané de l’avalanche.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Alex a écrit:
Je reformule ma question, ce risque peut-il être important ?
Bien sûr
Le risque de déclenchement accidentel n’est-il pas prépondérent ?
C’est 90% des accidents
Quand un risque spontané se mêle à un risque accidentel (au
même endroit et au même moment ?), le risque spontané n’est-il
pas au second plan ?
Raisonnement curieux, ce n’est pas du tout comme ça que l’on estime un risque d’avalanche. Un risque ne remplace pas un autre, les risques s’additionnent. Sur une pente où il y a un risque d’avalanche spontanée le risque va être encore plus important si un randonneur y passe et encore plus si plusieurs randonneurs y passent en même temps.
Posté en tant qu’invité par Nicolas:
Alex a écrit:
Quand un risque spontané se mêle à un risque accidentel (au
même endroit et au même moment ?), le risque spontané n’est-il
pas au second plan ?
Ben tu ne gères pas les deux problèmes de la même façon : pour le risque spontané tu fais gaffe aux pentes au-dessus de toi, pour le risque accidentel tu fais plus gaffe à là où tu passes, pour schématiser violemment.
Donc, mieux vaut éviter les amalgames hâtifs!
Posté en tant qu’invité par Bubu:
Le risque d’avalanche due à une surcharge naturelle est mentionné dans les BRA lorsqu’il y a du transport de neige par le vent. Si une accumulation sera trop chargée par le vent au point de tomber toute seule (cassure de plaque visible les jours suivants), c’est le plus souvent au cours d’une période comme aujourd’hui (transport en cours). Comme par temps stable, une accumulation se stabilise le plus souvent, si elle n’est pas tombée durant la période ventée, il y a peu de chance qu’elle tombe toute seule plus tard. Donc mention spécifique dans le BRA avec une nivo-météo comme aujourd’hui.
Attention, même sans vent météo fort, les thermiques peuvent continuer à transporter assez de neige pour plaquer et accumuler (mais c’est beaucoup plus local). De nombreuses corniches sont entretenues de cette façon (la dimension de certaines corniches est inexpliquable si on ne tient compte que des périodes de vent avec ou sans chute de neige et dans le bon sens…).
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Bubu a écrit:
Le risque d’avalanche due à une surcharge naturelle est
mentionné dans les BRA lorsqu’il y a du transport de neige par
le vent.
Non, du moins pas seulement. Si le vent peut former des accumulations il n’est pas nécessaire pour avoir des surcharges.
Posté en tant qu’invité par Alex:
merci !
Nicolas, je pensais aussi à la même chose que toi, même si les déclenchements à distance sont possibles (j’en ai déjà vécu un)
merci Bubu, en effet la surcharge de plaques enfouies par de la neige récente peut entraîner des déclenchements spontanés, mais mon analyse du bulletin est que le risque principal sera quand même un déclenchement accidentel dans ce cas (ou bien à cause d’un redoux ou du soleil).
Disons que ma question était volontairement naïve, pleine d’amalgames et simplificatrice, pour susciter des réponses ;o))
bon ski
Alex
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Alex a écrit:
mon analyse du bulletin est que le risque principal
sera quand même un déclenchement accidentel dans ce cas (ou
bien à cause d’un redoux ou du soleil).
Il n’y a pas de risque principal et de risque secondaire mais des risques qui se cumulent. Pour une situation donnée le risque de déclenchement spontané peut être important (et en général signalé dans le BRA), le passage d’un randonneur augmente le risque d’un déclenchement. Le risque de déclenchement spontané veut tout simplement dire qu’il n’y a pas besoin du passage d’un randonneur pour que le risque de déclenchement soit significatif et qu’il faut donc non seulement se méfier des pentes où on passe mais également, et plus encore que d’habitude, se méfier des pentes sous lesquelles on passe.
Posté en tant qu’invité par Bubu:
Si le vent peut former des
accumulations il n’est pas nécessaire pour avoir des
surcharges.
Oui, il y a aussi des surcharges lorsqu’il neige. Mais dans les BRA, je n’ai vu le terme « surcharge naturelle » que lorsqu’il y a du transport (accompagné ou non de chutes de neige). J’ai peut être loupé les cas où il est utilisé pour d’autres conditions.
Lorsqu’il y a une grosse chute et que ça purge durant la chute, le BRA parle plutôt de départs naturels et d’avalanches spontannées.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Bubu a écrit:
Oui, il y a aussi des surcharges lorsqu’il neige. Mais dans les
BRA, je n’ai vu le terme « surcharge naturelle » que lorsqu’il y
a du transport (accompagné ou non de chutes de neige). J’ai
peut être loupé les cas où il est utilisé pour d’autres
conditions.
Lorsqu’il y a une grosse chute et que ça purge durant la chute,
le BRA parle plutôt de départs naturels et d’avalanches
spontannées.
Faut pas trop pinailler sur les mots, il y a deux types de déclenchement : naturel ou provoqué par le passage d’un randonneur (ou d’un animal, même si on peut dire qu’il s’agit d’un déclenchement naturel quand on parle d’évaluation du risque que ce soit un chamois ou un skieur ça ne change pas grand chose).
Le déclenchement naturel peut être provoqué par la surcharge du manteau (neige récente, vent, etc…) ou la température (coulées de printemps). Ca se produit dans des conditions bien décrites dans le BRA et ce qui est important de comprendre c’est que dans ces conditions on sait que ça peut partir spontanément sans que l’on provoque l’avalanche.
Posté en tant qu’invité par Phil:
J2LH a ecrit:
« …Faut pas trop pinailler sur les mots… »
parceque toi tu fais quoi???..sacré blaireau qui la ramène ,l’image type du cafiste avec sa pipe,son bouc,son pantalon en velours bleu marine,sa chemise à carreaux,son petit foulard,et ses discussions à la « jean la science »…
Posté en tant qu’invité par Xtian:
Les thermiques ? Ca m’étonnerait ! La brise de pente peut-être, et encore, le vent météo plus sûrement.
Posté en tant qu’invité par Alex:
< la température
(coulées de printemps).
plus précisément, je pense que c’est l’humidification du manteau due à la fusion de la neige (rayonnement, conduction et convection)
Posté en tant qu’invité par Bubu:
Les thermiques ? Ca m’étonnerait ! La brise de pente peut-être,
et encore, le vent météo plus sûrement.
Oui, c’est la brise de pente, j’m’y suis gouré !!
Mais en tant que pauvre terrestre à grands pieds, j’ai l’hbitude d’appeller thermique tous les vents locaux (à l’échelle d’une montagne) qui sont créés par le soleil et qui s’activent sur les différents versants selon l’évolution de l’ensoleillement au cours de la journée.
Des fois on est surpris par un fort vent à un col (40km/h) alors que la météo n’a rien annoncé, mais si on regarde bien, il est SE-NW et c’est 10h… Si on monte sur la crête issu du col, il y aura de moins en moins de vent, et si on repasse au col à 14h, il n’y aura presque plus de vent.
Posté en tant qu’invité par Robert:
Phil a écrit:
J2LH a ecrit:
« …Faut pas trop pinailler sur les mots… »
parce que toi tu fais quoi???..
Jusque là ça va, mais après c’est une agression gratuite sur ce pauvre J2LH qui semble faire des efforts. STOP aux insultes!
sacré blaireau qui la ramène
,l’image type du cafiste avec sa pipe,son bouc,son pantalon en
velours bleu marine,sa chemise à carreaux,son petit foulard,et
ses discussions à la « jean la science »…
Posté en tant qu’invité par Xtian:
Dans l’exemple que tu donnes, c’est probablement de la brise de pente. Ce pourrait être aussi du météo. L’air se déplace comme l’eau dans une rivière. Quand la masse d’air vient buter sur une montagne, comme l’au de la rivière qui vient bvuter contre des cailloux, le flux s’accélère en passant par dessus ou par les cotés. Dans ce dernier cas, il s’opère un effet « venturi » et un petit vent léger d’ouest par exemple, peut bien faire un 40 kmh ou plus avec une direction qui pourra être différente du courant principal.
Posté en tant qu’invité par Henry Kissinger:
Allez on se calme, faut pas s’énérver pour si peu. Aller les enfants on s’assoit, on ouvre son cahier de Météo et on note bien ce que Tonton Henry vous dit, petits garnements.
Les brises de pente sont aussi des vents thermiques
Pour faire des corniches ou accumulations vicieuses les vents modérés et continus sont les plus « efficaces ». Les vents trop forts vous cartonnent et soudent souvent à mort le manteau neigeux
Dans les BRA en général le terme SURCHARGE n’est employé que pour les contraintes imposées sur le manteau neigeux par les randonneurs. Peut-être que ce fut une exception cette surcharge dite naturelle. De fortes accumulations ou corniches pouvant céder à cause de leur propre poids eut été plus mieux.
le blaireau est un animal prtoégé sur lequel on ne peut tirer.
Maintenant récréation et pas de pinailleriesRobert a écrit:
Phil a écrit:
J2LH a ecrit:
« …Faut pas trop pinailler sur les mots… »
parce que toi tu fais quoi???..Jusque là ça va, mais après c’est une agression gratuite sur ce
pauvre J2LH qui semble faire des efforts. STOP aux insultes!sacré blaireau qui la ramène
,l’image type du cafiste avec sa pipe,son bouc,son pantalon
en
velours bleu marine,sa chemise à carreaux,son petit
foulard,et
ses discussions à la « jean la science »…