Sujet tpe

Posté en tant qu’invité par kariboo:

Bonjour tout le monde,
Etant lycéenne en classe de premiere, je vais realiser des travaux personnels encadrés (exposé s’étendant sur une longue durée) avec mon groupe sur l’alpinisme. Précisement, son histoire basé sur la problématique générale " pourquoi l’alpinisme est il devenu un loisir ?". Je ne sais pas trop par ou commencer et ou trouver des liens utiles, si par hasard quelqu’un a une idée, même toute petite, n’hésitez pas merci beaucoup pour votre aide.

mod : j’ai remis ton sujet dans discussion là on s’attend à le voir

Posté en tant qu’invité par alain:

tu t’es attaquer à un sujet trés vaste. Selon ou tu es essaye un bureau des guides si tu as la chance de tomber sur un gars sympa ? ou un club (caf,ffme) bon courage

Posté en tant qu’invité par eude:

kariboo a écrit:

" pourquoi l’alpinisme est il devenu un loisir ?"

euh … tu est sur que ce n’était pas un loisir avant ?
je vois pas trop ce que tu veux dire en fait.

Posté en tant qu’invité par Ubu sur la butte:

Mon avis de prof : ta problématique est difficile.
L’alpinisme a sans doute toujours été un loisir sauf en de rares exceptions, un outil de conquête, une recherche de gloriole…

Posté en tant qu’invité par Pierrre:

Une piste : l’alpinisme est devenu un loisir à partir du moment où parmi ceux qui fréquentaient la haute montagne ( notion qu’il va te falloir définir ) sont apparus des hommes - et quelques femmes- qui ne cherchent plus à justifier leur pratique avec des arguments scientifiques ou économiques…
Tu peux chercher du coté de Leslie Stephen… et il existe quantité de livres d’histoire de l’alpinisme qui expliquent ce glissement d’un alpinisme " utile" à un alpinisme " plaisir".
Ca c’est pour la perspective historique.

Si ton sujet concerne les pratiques contemporaines de l’alpinisme, le forum grouille de gentils alpinistes prêts à t’expliquer pourquoi ils adorent dépenser leur temps, leur énergie et leur argent pour aller se geler les miches sur des cailloux pointus…

Question qui pourrait aider à t’aider : ton tpe, c’est de l’histoire, de l’éco… ou bien ?

Bon courage !

Posté en tant qu’invité par jc:

Assez d’accord avec Ubu. A l’origine, des gens ont souhaité gravir des montagnes, par défi, par orgueil, par curiosité, par avidité, par nationalisme, etc. Toutes sortes de raisons. Rarement par plaisir personnel ou par esprit sportif. Maintenant tout s’est quasiment banalisé. On s’est aperçu que cette activité (gravir des montagnes) peut engendrer du plaisir, susciter des passions, se transformer en activité sportive (même si l’aventure reste présente). Comme on dit, ça s’est démocratisé, généralisé. Les progrès dans l’équipement (du grimpeur, euh pardon de « l’alpiniste », pyrénéiste etc/ de la montagne: refuges, accès routier, téléphériques…), ces « progrès » ont contribué à transformer cette activité à l’origine plutôt rébarbative, dangereuse ou à tout le moins risquée, en activité de loisir « comme les autres » (ou presque, et sur ce « presque » on pourrait écrire des milliers de lignes, tant l’alpinisme est différent d’autres pratiques). A l’origine, on voulait vaincre des sommets, maintenant on fait une victoire sur soi-même(des fois sur les autres…).

Début de réponse, ou plutôt de réflexion.

Je te conseille le livre d’Yves Ballu: « les alpinistes », chez Glénat, qui fait un historique très documenté sur l’alpinisme et les alpinistes.

Bon courage.

Tu as choisi un sujet vaste, mais vraiment passionnant!

Posté en tant qu’invité par liliM:

l’appel des cimes date de la mythologie mt Olympe toutes les civilisations ont sacralisés la montagne
l’histoire du dépassement de soi est une quête personnelle delà à devenir un loisir ! le lieu sommet à une connotation de virginité de pureté
le mont aiguille a été gravi en 1600 quelque chose sorte de bastion infranchissable et à enfin dévoilé ses mystères ésoteriques
peu à peu les sommets à la fin du 19 ème furent gravis en europe de façon systématique par toutes les faces etc l’idée ancrée dans l’homme c’était d’inscrire une trace dans l’éternité de faire ce que personne avait déjà fait

des magellan , collomb des montagnes ont drainés peu à peu avec l’évolution du matériel ,du temps libre, des moyens de communications une foule de montagnards en herbe qui vient gouter aux joies sportives et régéneratrices de l’alpinisme en se démocratisant de plus en plus , laissant les vrais montagnards comme une espèce en voie de disparition
car eux vivaient pour la montagne avec la montagne avec les joies les peurs et les mystères tandis que dans le loisir on ne prend que le bon côté des choses

Posté en tant qu’invité par Ubu sur la butte:

liliM a écrit:

laissant les vrais
montagnards comme une espèce en voie de disparition
car eux vivaient pour la montagne avec la montagne avec les
joies les peurs et les mystères tandis que dans le loisir on ne
prend que le bon côté des choses

tu n’as jamais peur dans tes loisirs d’alpiniste ?

Posté en tant qu’invité par eude:

liliM a écrit:

tandis que dans le loisir on ne
prend que le bon côté des choses

Houla ! ça sent le débat qui tue ça.
Alors pour commencer, c’est quoi un loisir ?
Dans une grande course, quand tu souffre parce que le mauvais temps est plus mauvais que prévu, et que tes doigts restent insensibles au bivouac, pour moi ça reste un loisir.
Quand tu part en vacance et que ta voiture s’écrase contre un arbre, ça ne change en rien le fait que tu est pour le loisir.
Lorsque j’ai lu carnet du vertige ou les conquérants de l’inutile, Terray ou Lachenal partent vraiment pour le plaisir et l’ivresse qu’ils espère retirer de cette expérience.
Par contre, dans Annapurna 1er 8000, le plaisir est moins présent, c’est plus de la gloriole.
Wymper par contre s’inscrit vraiment dans une démarge de loisir plaisir (Il est riche il a du temps libre).
Mon avis, c’est que alpinisme loisir ou Alpinisme de conquette ou scientifique, ce n’est pas une question d’époque mais de personnage.
De tout temps, des gens ont du comprendre et connaitre le plaisir que procure une ascension facile ou incertaine.
Je me souvient très bien d’un épisode de Rahan où on le vois, admirant un coucher de soleil du haut d’une falaise où il n’avait aucune raison de monter.

Posté en tant qu’invité par liliM:

risques objectifs et subjectifs liés à la pratique de l’alpinisme
sujet déjà developpé
ce sont des peurs ancestrales vicérales véhiculées par les générations
on ne passait pas un malpass ( mauvais pas ) sans avoir en tête une foule d’histoires raconté par les anciens l’ ubac a toujours des noms mystérieux alors que l’adret rarement
les ravins étaient peuplés de bêtes étranges " la roumèque " sorte de bête du gévaudan ,en cévennes effrayait les enfants pour qu’ils ne s’aventurent pas dans les précipices

c’est comme si tu me disais " tu n’as jamais eu peur de te balader à pieds en ville avec toutes ces voitures on risque de se faire écraser par plein de chauffards"
et moi de te répondre " tu sais je prends mes précautions mais on n’est pas à l’abri d’un imprévu "

Posté en tant qu’invité par Ubu sur la butte:

liliM a écrit:

c’est comme si tu me disais " tu n’as jamais eu peur de te
balader à pieds en ville avec toutes ces voitures on risque de
se faire écraser par plein de chauffards"
et moi de te répondre " tu sais je prends mes précautions
mais on n’est pas à l’abri d’un imprévu "

Il me semble que ce n’est pas tout à fait la même chose d’aller en ville où il y a peu de risques que d’aller faire une course engagée. Personnellement, j’ai plus de peur dans une face nord ou une cascade que quand je fais mon shopping. Il y a évidemment plus de risques donc plus de peur.

Posté en tant qu’invité par liliM:

évidemment toi t’es sur ta butte tu vois mieux que quiconque … mais t’es pas buté
engagé ne veux pas dire expo ou objectivement dangereux mais potentiellement des impondérables peuvent se présenter
à toi de les évaluer de les anticiper voire de les préparer d’ou la nécessité de l’expérience
la peur ne doit pas être présente car elle gâche le plaisir mais rester concentrer sur sa course est une nécessité pour bien gérer chaque évènement les paramètres de sécurités chacun les évalue en fonction de son niveau la notion de loisir est quand même associée au plaisir sinon on parle d’autre chose

Posté en tant qu’invité par Ubu sur la butte:

liliM a écrit:

engagé ne veux pas dire expo ou objectivement dangereux

d’accord, mais ça se recoupe quand même très souvent, non ?

la peur ne doit pas être présente car elle gâche le plaisir

Pas du tout, la peur ou plutôt le stress lorsqu’il est maîtrisé est, à mons sens, tout à fait naturel en alpinisme et même nécessaire pour éviter de faire des sottises.

Posté en tant qu’invité par Folle touffe:

salut, je viens de passer une année de socio sur « le tourisme vet » tout un programme. Sur ton sujet précisément je ne peux pas te dire grand chose mais si tu veux il me reste des problématiques, de définitions sur
_ ce qu’est la nature, pour qui, pour quoi (si tu es en ES ça colle nickel)
_différence entre loisir et sport (règles, compétition…)

Sinon je dois avoir un questionnaire d’une 100 enes de questions sur -grossièrement, j’te fais ça de tête- « rapports aux sports de nature celon la CSP ». Biensur, tous les tris à plats sont faits et détaillés… de là a dire que c’est du travail tout fait…(j’ai eu 14 )
Si tu es interessée laisse moi ton mail (écrit le stp, j’ai un problème avec le lien… etmon adresse comprend mon nom et prénom… c’est pas que ça me fait chier de les laisser mes presque lol). A toi de jouer

Posté en tant qu’invité par Pierrre:

Qui sait si Antoine de Ville, gravissant le Mont Aiguille sur ordre de Charles VIII en 1492 n’a pas eprouvé un certain plaisir en arrivant au sommet… ou en revenant indemne sur le plancher des vaches ? Qui peut dire qu’Agassiz, Forbes et consorts ne tirent aucun plaisir d’ordre esthétique, sportif… ou autre, lors de leurs campagnes d’étude des glaciers ?

Le raisonnement vaut bien sur pour tous les himalayistes frigorifiés chargés , dans les années 50 / 70, d’aller planter un drapeau sur un huit mille… ou, aujourd’hui, d’y exhiber le nom de leurs sponsors .

Pour résumer, là où il y a du plaisir, y’ a pas forcément du loisir ! ( et lycée de Versailles)
Tout ça pour te rappeler l’importance de bien définir préalablement ce que tu entends par « loisir… »

D’autre part et sauf exceptions, les histoires de l’alpinisme se focalisent sur « l’élite » : si tu cherches des renseignements sur les motivations des pratiquants moyens- ce qui semble interessant vu ta problématique-, va plutôt chercher du coté de l’histoire des loisirs - si si, ça existe- en général.
Je suis un peu trop loin de ma bibliothèque pour te donner des références précises…

Re-bon courage.

Posté en tant qu’invité par fab’:

kariboo a écrit:

Précisement, son
histoire basé sur la problématique générale " pourquoi
l’alpinisme est il devenu un loisir ?".

moi je verrai bien ça en 3 parties (les profs adorent quand y’a 3 parties!..), en essayant plutôt de répondre à la question " Comment l’alpinisme est il devenu un loisir ?".

I: la génèse de l’alpinisme. (18-19ème siècle)

tu peux par exemple te pencher sur l’ascension du mont blanc, tu verras qu’à cette époque la motivation annoncée est plutôt d’ordre scientifique. 2 noms pour aiguiller tes recherches: Horace Bénédict de Saussure (naturaliste Genevois) et Joseph Vallot (météorologue).

II: l’alpinisme « de conquête ». (grosso modo jusqu’à la moitié du 20ème siècle)

la technique et le matériel se modernisent, des expéditions nationnales se montent pour partir à l’assaut des sommets les plus hauts. Le contexte politique est aussi très important. les noms et références ne manquent pas, il suffit de se pencher sur les récits des premières acsencions des 14 + de 8000m par exemple…

III: l’alpinisme moderne. (maintenant…)

tous les sommets ont été vaincus, mais la médiatisation des ascensions ont fait naitre de nombreuses vocations, et la pratique de l’alpinisme se scindent alors en 2 branches:

  • la recherche de la performance, avec la volonté d’ouvrir des voies toujours plus dures, engagées, en solo, sans oxygène, etc…
  • l’alpinisne de loisir (on y arrive enfin!), qui permet, grâce au développement des infrastructures (refuges, remontées mécaniques, secours en montagne, etc…), au quidam, citadin enfermé dans le quotidien de son existence monotone, de s’évader le temps d’un week end pour revivre l’exaltation des premiers « conquérants de l’inutile »…(woua je m’emporte un peu là!)

bref, voila pour les grandes lignes, j’ai pas envie de te macher le travail non plus, bon courage!

Posté en tant qu’invité par eude:

fab’ a écrit:

moi je verrai bien ça en 3 parties (les profs adorent quand y’a
3 parties!..), en essayant plutôt de répondre à la question
" Comment l’alpinisme est il devenu un loisir ?".

I: la génèse de l’alpinisme. (18-19ème siècle)
II: l’alpinisme « de conquête ». (grosso modo jusqu’à la moitié du 20ème siècle)
III: l’alpinisme moderne. (maintenant…)

Tes trois parties sont interressantes, mais je me pose des questions sur la pertinence de donner des dates.
Il existe encore des alpinistes scientifiques (notamment sur les grand glacier à propos du rechauffement)
L’alpinisme de conquete n’à pas encore perdu sa connotation nationale, il y a encore des équipes nationales en attente dans des camps de bases (parfois même au Mont Blanc cf: le bouquin d’anne Sauvy sur les secours)
L’alpinisme de loisir à toujours existé, il suffit de lire les bouquins de Wymper pour comprendre ça. Parce qu’un gars qui utilise son argent et ses temps libre pour gravir des montagnes sans sponsors, j’appelle ça du loisir.

Posté en tant qu’invité par flo:

On fait des trucs comme ça en première???
Etrange, quoique, n’y étant jamais arrivé à cause de ma trop faible moyenne de maths, je ne puis en juger convenablement. C’est cool de faire un exposé là-dessus!
L’alpinisme est peut-être devenu un loisir car après avoir gravi tous ces magnifiques sommets (on se souviendra de Gaspard à la Meije), l’homme a éprouvé le besoin d’avoir un nouveau moyen de se divertir, il a donc poussé les limites de l’alpi là où il pouvait les pousser et il s’est fabriqué un nouveau loisir, car en lui, fusionnait le plaisir de gravir un sommet, une casade ou de parcourir de vastes étendus sauvages au péril de sa vie. La montagne est devenue son terrain de jeu.
Voilà, c’est tout.
Bonne chance pour ton exposé!!

Posté en tant qu’invité par Folle touffe:

Si ça interesse voilà un de mes brouillons d’intro. Ok c’est sur la rando mais bon c’est la même…

La « nature » semble aujourd’hui en France parée de toutes les vertus. Lieu de « ressourcement » pour des citadins en mal de « racines », espace de préservation d’un environnement que l’on considère bien souvent comme menacé, elle devient une valeur positive dont la cote progresse sur le marché des biens tout court et sur celui des biens symboliques en particulier. Des constats objectifs d’un « retour » du rural (en terme de flux migratoires notamment) à la constitution d’une rhétorique de la ruralité renaissant, tel le phénix, des cendres d’un centralisme excessif et d’un productivisme agricole qui avait fini par sonner le glas de la « paysannerie », la décennie quatre-vingt-dix fut sans doute celle où un pas a été marqué dans la définition continue du sens (dans la double acception de direction et de signification) à attribuer à la ruralité.
Au cours de ce premier semestre, nous avons travaillé sur les différentes pratiques des sports de nature. Il ressort des différents exposés et entretiens que dans notre société actuelle, la nature et le sport sont deux notions « à la mode ». En effet, nous avons pu voir à quel point la nature, ce qu’elle représente d’espace libre, calme extérieur à la ville, été recherché notamment pour passer quelques jours de repos, une « mise au vert » avant de se replonger dans le tumulte de la vie intra urbaine. La nature apparaît donc comme un rempart au stress, et à la grisaille urbaine. Nous avons néanmoins rencontré quelques difficultés pour définir clairement la notion de Nature. En effet, nous avons constaté que la Nature faisait appel à l’imaginaire des gens. A ce titre, je pense qu’il serait intéressant de s’attarder sur ces différentes définitions, dans le but d’établir un rapport entre la représentation personnelle de la nature et la vie (professionnelle comme familiale), de la personne interrogée. Le sport rencontre le même succès. En ville d’abord ; les gymnase-club se multiplient et dans une société où l’apparence physique a une place prépondérante, les cours de fitness ou autre atelier abdo-fessiers se développent de façon exponentielle.
Le citadin, l’Homme des villes se doit d’être l’exemple parangon de la réussite dans tous les domaines. Il doit mener une vie professionnelle exemplaire, s’occuper de sa famille . Pourtant ni stress ni baisse de compétitivité ne seront tolérée ! Nature et sport n’apparaissent dès lors plus que comme des « moyens » d’accéder à cet « idéal ».
Les sports de nature ,et surtout la randonnée, sont très à la mode. Présentée comme un remède à tous les maux citadins, la randonnée apparaît comme le sport idéal, alliant contact avec la nature, calme, efforts physiques… Nous tenterons dans ce dossier d’établir un probable lien entre la taille de la ville (sa population) et le rapport à la nature et à la randonnée de ces citadins-randonneurs.

Hypothèses

Les habitants des villes à faible population, plus proche de la nature de part la faible étendue de la ville, pratiquent la randonnée de proximité. Ils ne recherchent sans doute pas les même besoins d’évasion que les randonneurs vivant dans de grandes agglomérations.
Les habitants des villes à forte population, expriment par la randonnée un besoin d’évasion, de « retour aux sources ».

Pour ce faire , il faudra étudier certains caractères du randonneur. Nous nous appuierons sur une enquête menée au prés d’un panel de prés de 300 individus.
Cette enquête suivra une démarche comparative entre des villes de différentes importance. A savoir : les villes a faible population (moins de 20 000 habitants) et les villes a forte population (plus de 500 000 habitants)