Suite au débat "sac grande / petite capacité

Bah imaginons 2 corps sur les mêmes types de proportions, les cuissots / mollets etc de celui de 100kg seront en capacité d’encaisser le même type d’effort et de supporter l’équivalent par rapport au corps relié que les petits cuissots de celui de 50 kg par rapport à son corps, non ?

(Il n’est pas ici évoqué 50 kg de bedaine, je crois… Perso je fais bien la différence quand j’arrive à prendre 4-5 kg de muscles c’est clairement plus efficace que quand j’ai pris l’équivalent pendant la grossesse :wink: )
Bon, j’avoue, je triche parce que je porte quelques 2.5kg de bras en moins que vous…

Euh t’es sur des propositions différentes là, quel serait l’argument ?
Vaut mieux être lourd, ou vaut mieux être grand ?
Je crois que la légèreté peut être un atout dans le cas que tu évoques, la taille aussi. Bizarre de distinguer ainsi les 2, nan ?

Oui mais là où il a raison c’est qu’en terme d’énergie dépensée c’est pas la même.

J’essayais de donner un exemple où la taille est un atout. C’est peut-être pas le meilleur mais quand-même. Quand tu peux aller d’un bloc stable à un autre en une enjambée tu économises de l’énergie.

Je n’ai pas retrouvé les tables des besoins en fonction du poids mais page 16 du Manuel sur les besoins nutritionnels de l’OMS :

La masse corporelle et sa composition agissent sur la dépense énergétique :
a) par une action sur le métabolisme au repos
b) par le travail physique requis pour déplacer le corps en totalité ou en partie
c) par le travail nécessaire pour se tenir debout …

Comment pourrait-il en être autrement ?

Postulat de base : de toute façon, tu auras raison, non ?
Du coup, je n’ai franchement pas envie de batailler avec toi.
Je ne fais pas 50kg, je sais ce que je mange et je vois ce que mange mon homme qui doit faire 1,5 fois mon poids.
Mais

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Je te cite tout de même le Manuel sur les besoins nutritionnels de l’OMS :

La masse corporelle et sa composition agissent sur la dépense énergétique :
a) par une action sur le métabolisme au repos
b) par le travail physique requis pour déplacer le corps en totalité ou en partie
c) par le travail nécessaire pour se tenir debout …

.
Je vais tenter autre chose pour le seul métabolisme de base : Wikipedia

Homme de 1,70 m à 1,80 m :
120 kg Métabolisme de base = 2220 kcal
75 kg Métabolisme de base = 1772 kcal

Bien évidement que le métabolisme de base dépend d’autres paramètres et que ces chiffres « indicatifs » ne permettent pas de comparer directement 2 individus donnés. A fortiori de sexe différent puisqu’il y a également des différences homme versus femme, notamment en terme de compositions corporelles. Néanmoins, ça signifie que le métabolisme de base est en moyenne plus important quand le poids de corps augmente.

Une souris mange moins qu’une vache en terme de volume.

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Tu peux prendre une avalanche ou une chute en crevasse ou une chute de pierres tout aussi bien à la monté qu’à la descente. Je vois pas tellement pourquoi mettre son casque juste à la descente.
Quand je fais du vélo ou de l’escalade, je mets pas le casque juste quand ça descend.

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Tout ça pour rappeler que la taille minimum du sac peut également dépendre du gabarit du pratiquant et notamment de la taille de ses vêtements a mettre dans le sac mais également de ses besoins alimentaires.

Ah oui mais une souris n’est pas un herbivore !

Certes mais

Pas de la taille du chariot pour la semaine de courses…
J’ai plein de potes petits et menus qui bouffent des volumes impressionnants.
J’ai aussi le souvenir d’une nourrice qui croyait faire des bénéfices sur les repas avec moi quand j’étais gamine (en se disant vue sa taille, elle ne va rien manger) et qui a vite déchanté et se plaignait à ma mère…

Une personne de 50kg mangera certes moins mais pas moitié moins qu’une de 100kg. C’est ce que je voulais dire en évoquant le

Herbivores ou carnivores, il faudra plus d’énergie pour monter une vache au sommet d’une colline que pour monter une souris. C’est encore plus compliqué de comparer 2 espèces. Mais dans l’espèce humaine le métabolisme de base varie significativement avec le poids. Je ne connais pas le surcroît d’énergie nécessaire pour monter mais c’est tout aussi « obligatoire ». C’est de la physique de base : il faudra plus d’énergie pour monter un homme de 100 kg qu’un homme de 50kg et ça se rajoute au métabolisme de base.

Sur une journée et compte tenu des nombreuses réserves de la plupart des pratiquants, ça ne se perçoit pas nécessairement : la plupart des occidentaux mangent trop et sont gras (hormis sportifs affûtés). Mais un homme de 100kg a des besoins nutritionnelles significativement supérieurs à ceux d’un homme de 50 kg.
WP indique +450 kcal (+25%) rien que pour le métabolisme de base (cad au repos) pour un homme 120 kg par rapport à un homme de 75kg. Le métabolisme de base d’une femme sera également généralement plus faible que celui d’un homme de taille, poids, âge … comparable, et donc un besoin nutritionnel plus faible pour la femme.

Je n’ai pas vérifié mais ça semblerait logique que cela concerne également les besoins hydriques.

Ce n’est pas un soucis sur une journée. Mais c’est à prendre en compte sur une expé en autonomie pour définir les rations alimentaires.

:+1:
Définir les besoins alimentaires (de sportifs ou non) en se basant seulement sur un tableau universel de calories n’a aucun sens !
Sinon les sportifs de haut niveau n’auraient pas besoin de diététiciens.

Même sans être dans le haut niveau, en activité sportive nos organismes ne fonctionnent pas tous de la même façon, et certains auront une digestion plus efficace que d’autres. un métabolisme plus efficace que d’autres.
Cela dépend aussi de l’alimentation.
Et pour une même personne, cela peut varier dans le temps.

À cela s’ajoute la différence de l’effort à fournir, bien sûr qui varie en fonction du poids de la personne, de sa morphologie, mais aussi de plein d’autres facteurs.
Par rapport aux hommes, les femmes ont en % moins de fibres contractiles dans les muscles (et plus de graisse), les tubérosités et crêtes osseuses sur lesquelles s’insèrent les tendons sont moins développés, ce qui fait que les bras de levier des muscles sont moins efficaces.

Dans certains sports qui demandent plus de souplesse, mais pas trop de force, elles ne seront pas (ou pas beaucoup) désavantagées.
Par contre s’il faut beaucoup de force, ça sera plus difficile, comme le portage de charges lourdes.

Nous sommes tous différents, le tout est de se faire plaisir sans s’esquinter, et d’être bien dans ses pompes, et avec son (ses) sac(s) à dos. :slightly_smiling_face:

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Ca tombe bien puisque personne n’a écrit cela !

Par contre, accepter la réalité physique et les grands « règles » (cf extraits de l’OMS), ce serait pas mal. A nouveau, ces règles ne permettent pas de comparer 2 individus donnés car il y a beaucoup trop de paramètres. N’empêche que les plus grand et les plus lourd ont en MOYENNE un besoin nutritionnel supérieur.
Au delà de la moyenne, on se rappellera également qu’il y la largeur de la distribution qui permettra de souvent/tjrs trouvé un contre-exemple.

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Les fora sont géniaux… On parle du volume du sac a dos POUR UNE COURSE A LA JOURNEE, et on en est à gloser sur les besoins physiologiques d’une personne de 100 kilos vs 50.
Allez, je remets une pièce dans le nourin

Pas forcément. Si un basketteur pro de 2m10 et 100 kilos a moins de réserves de gras qu’un enfant de 1m20 et 50 kilos …
:slight_smile:

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Pour en revenir au sac, penses-tu que le gore-tex de ce basketteur pro prend la même place que celui de l’enfant ? Est ce que le basketteur pro pourra prendre la même taille de sac à dos que l’enfant ?

A nuancer, ouiki évoque ceci :

Mais c’est la formule de Black et al. (1996) qui est actuellement la référence, en particulier dans le cas des sujets en surpoids et des personnes âgées (de plus de 60 ans) :

  • hommes : MB = 1,083 ⋅ P^(0,48) ⋅ T^(0,50) ⋅ A^(−0,13)
  • femmes : MB = 0,963 ⋅P^(0,48) ⋅ T^(0,50) ⋅ A^(−0,13)

Soit un besoin métabolique de base TTEPA de 12% supérieur pour les bonzommes. Ca fait environ 10 tranches de sauc’ pour madame et 11 pour monsieur, ça reste quelque chose de peu influent sur le contenu du sac.

Sur le métabolisme des souris et des hommes, voir (enfin écouter) :

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A poids et tailles identiques. Compte tenu du dimorphisme sexuel, l’homme sera généralement plus grand et plus lourd, ce qui augmente d’autant les dépenses énergétiques.

Compte tenu des réserves de la plupart des personnes, l’organisme n’aura de toutes façons pas besoin de taper dans le saucisson mangé durant la course. Sur une journée, ce saucisson ne sert à rien d’un point de vue énergétique, hormis pour le plaisir gustatif.

Que dire!! je ne vais pas forcément te donner tort, je mets le casque à la descente en cas chute (tronche dans les cailloux, blocs de neige dure, skis dans la tronche, etc: etc:)
Pour la montée, si je passe dans un endroit exposé aux chutes de pierres ou glaçons, oui je vais le mettre, bien sûr; pour les crevasses, chez nous, on gère ça assez facilement et si une avalanche est la cause de ma disparition il y a tout de même peu de chance que ce soit du uniquement au non port du casque.
Pour le vélo il y a tout de même plein d’autres facteurs qui entre en ligne de compte.
Dans la vie de tous les jours il faudrait l’avoir en permanence sur la tête (voiture, escalier, branche ou tuiles qui tombent, un collègue de boulot me parler d’un ami à lui, qui c’est tué en vacance suite à la rupture du hamac dans lequel il faisait la sieste (mais pourquoi donc, n’avez-t-il pas son casque !!)

ah ouais, c’est pas de chance quand même…

Perso je prend des casques légers et confortables, du coup je l’ai toujours sur la tête c’est pas gênant.
S’il fait trop chaud je prends un casque d’alpi ça va très bien.

La prochaine fois, je demanderai ce que les gens amènent dans leurs vivres de course :innocent: :flushed:

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