Posté en tant qu’invité par Yvan:
Aurel a écrit:
Je suis militaire, chasseur alpin et responsable de 30 à 40
âmes. Je trouve votre raisonnement simpliste.
Content pour vous et merci.
Entraîner des militaires en montagne est VITAL, car un jour,
nos missions peuvent nous amener à intervenir en moyenne ou
haute montagne, avec de bonnes ou mauvaises conditions. La
Bosnie et l’Afghanistan montrent que ce n’est pas une illusion.
C’est pour cela que nous testons et forgeons les capacités
physiques et morales de nos troupes : apprivoiser un milieu
hostil à l’homme. Stationner et ce déplacer en montagne
s’apprend.
C’était une mission à la Jungfrau ? Secret défense ?
A cet effet, les cadres passent des stages à l’EMHM, et
chacun à son rôle : chef de détachement, conseiller technique,
chef de cordée, … Tous les moyens de sécurités son
systématiquement utilisés : ARVA-pelle-sonde, Traineau de
sauvetage, moyen GSM et radio, … De plus, à l’entraînement,
la sécurité prime toujours sur la sécurité, et il est du devoir
du chef de la troupe de prendre les bonnes décisions :
continuer, poser une corde, espacer les intervalles, … ou
renoncer.
Y’a de la contradiction dans l’air avec ce que vous écrivez ci-dessus !
En revanche, en opération, la mission est sacrée. En effet,
il peut être impératif de prendre une position alors que les
condition sont dangeureuses. On choisi alors l’itinéraire le
moins périeux (je parle de risques objectifs), on équipe si on
à le temps, et on y va, car c’est notre métier, c’est pour cela
qu’on est payé.
Tout à fait d’accord, rappelez-moi juste la date de la dernière mission ou de la dernière guerre qui justifie ce genre de mission en Suisse, j’ai un blanc ?
La chasse au responsable est indispensable, mais ne doit pas
se transformer en chasse aux sorcières. La justice est très à
même d’en juger, d’autant plus qu’elle est aidée d’experts
techniques.
Ok on verra bien.
Mais pitié, pas de généralité sur l’armée, surtout sur le
sujet de la montagne. On aime nos homme, et on ne risque pas
leur vie en entraînement. On est responsable devant nos hommes
et devant la loi, on le sait bien.
Je sais bien que l’entraînement est une chose et que la guerre en est une autre et bien entendu qu’à l’entraînement on fait gaffe à nos hommes !!! Mais dit-moi jamais le challenge ou le défi est passé avant la sécurité ?
Faut-il systématiquement
pointer du doit les militaires lorsqu’il y a un accident en
montagne ?
Non
Que dire les militaires de briançons qui sont morts
dans une avalanche il y a 2 ans, alors qu’il avaient pris
toutes les précautions?
Ils avaient pris quelle précautions exactement ? En gros 1/5 ou 5/5 de risque d’avalanche au départ ? Si 1/5 rien à dire bien entendu si ils étaient dans des pentes ou le risque était acceptable dans ce degré de danger, donc là c’est vraiment pas de chance. Je n’ai pas eu connaissance de cet accident, désolé et pensé au famille.
Que dire de plusieurs camarades décédés
en montagnes, alors quy’il faisaient attention, mais qu’ils
étaient malheureusement au mauvais endroit, au mauvais moment ?
Pas de chance malheureusement ça pourrais aussi m’arriver !
L’alpiniste diminue les risque objectif lorsqu’il arpente les
sommets. Mais parfois, il est sur le trajets d’une chute de
pierre, sur un crevasse imprévisible ou sur une pente
trompeusement sécurisante.
On prend des risque en fesant n’importe quel sport ! C’est complex, dès fois c’est pas de chance certe mais dès fois on est concient du risque suplémentaire que l’on prend a cause de tel ou tel facteur.
La justice a le rôle de rechercher les responsabilités. En
tant qu’alpinistes, nous devons essayer de compatir au
traumatisme vécu par les personnes présentent lors de ce
douloureux événement et par les familles de victimes.
Dans ce cas là, la justice devra les trouver à moins que c’était une mission secrète ! Bon week-end et bonne montagne si vous y montez.
Yvan
[%sig%]