Stop Heliski, aidez-moi à retrouver ces personnes!

Posté en tant qu’invité par Baptiste Gex:

Je vois mal en quoi Sébastien a tort, c’est une opinion tout a fait noble. Ils auraient pu lui dire leurs arguements mais sans le menacer y’a assez d violence comme ca!
Sur ce bon ride

ska-ride

Posté en tant qu’invité par malexx74:

je vais moi aussi certainement en enerver plus d’un seul, mais je reve de pouvoir me payer une depose en helico. Passionné de grosse poudre, pratiquant moi meme le ski de rando, rien ne peux remplacer un helico pour tracer avec des gros skis bien lourd qui vont bien!!
et vive le ski avec ou sans helico!

Posté en tant qu’invité par Marc (l’autre):

je reve de pouvoir me payer une depose en helico. Passionné de
grosse poudre, pratiquant moi meme le ski de rando, rien ne
peux remplacer un helico pour tracer avec des gros skis bien
lourd qui vont bien!!

Je comprend très bien ton point de vue, mais j’ai bien l’impression (les spécialistes me corrigeront) que la réalité de l’héliski est un peu moins rose: descentes hyper-tracées, du monde partout, le vacarme des autre hélicos (quand il fait beau, c’est un hélico toutes les 10 minutes). Bref je ne ne vois pas les avantages par rapport à une journée de hors-piste à Verbier (sans mauvaise foi, peut-être qu’un héliskieur peut nous éclairer ?)

En revanche cela engendre quelques nuisances, les plus importantes à mes yeux étant:

  • l’hélico déranges les gens qui viennent en montagne pour trouver le calme et le silence. Et pas seulement ceux qui se rendent au même sommet: le bruit de l’hélico s’entend dans toute la vallée.
  • Il fait peur à la faune, lorsqu’il y en a.
  • Il agace aussi la grande majorité des habitants des vallées survolées, qui ne retirent pas de bénéfice de l’héliski.

C’est un problème identique aux promeneurs qui se font bousculer par des moto-cross et des quads alors qu’ils vont observer la faune et respirer les p’tites fleurs. Tu comprends le genre de frustrations ? Sauf que dans le cas de l’héliski les réactions sont plus épidermiques (style proposition de poing dans la geule) car il y a de l’argent facile pour les guides et les compagnies d’hélico.

Bref, je ne veux pas interdir à quiconque d’utiliser un hélico pour se rendre en montagne, chacun son éthique. Mais cela doit être fait dans le respect des autre usagers ainsi que de la faune. Et c’est malheureusement inconciliable dans les Alpes.
Ceci n’est pas une incitation à foncer outre-mer pour héliskier aveuglément. Je sais que les mêmes conflits existent au moins à Portillo/Las Leñas, Vancouver et Manali. Mais je suis sûr qu’il existe des endroits suffisemment reculés pour ne déranger personne.

Marc, opposé au ski héliporté, mais ouvert à la discussion

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par arfi:

voilà enfin un point de vue qui a le mérite d’être intéressant:
le problème soulevé par Marc (l’autre), c’est de comprendre s’il y a un réel intérêt à pratiquer l’heliski ds certaines zones et son impact aussi bien économique qu’ environnemental.

"l’hélico déranges les gens qui viennent en montagne pour trouver le calme et le silence. Et pas seulement ceux qui se rendent au même sommet: le bruit de l’hélico s’entend dans toute la vallée.

  • Il fait peur à la faune, lorsqu’il y en a.
  • Il agace aussi la grande majorité des habitants des vallées survolées, qui ne retirent pas de bénéfice de l’héliski"

Pour éclaircir un peu ces propos, il faut d’abord distinguer ce qui se fait, comment et où?? La Suisse pour le moment ne peut se prévaloir de faire bonne école ds ce domaine car l’heliski y est relativement sauvage d’où la volonté de l’OFAC de revoir les places autorisées. Ensuite comment se fait-il que chaque hélico immatriculé en Suisse (qu’il soit privé ou commercial) puisse se poser sur ces sites?`Qui contrôle quoi? Il est évident qu’avec autant d’incertitudes, tout se fait n’importe comment et faut pas s’étonner d’arriver à des situations plus que conflictuelles… La seule issue pour contenter tt le monde (et oui, je pense que chacun a droit à son espace) c’est de cadrer ce genre d’activité pour éviter justement des prises de position extremes d’un côté comme de l’autre.
Pourquoi ne pas faire comme au Canada, ou tt le système héliski est géré par une association contrôlée par les pouvoirs publics et qui remet chaque année en cause certaines zones en fonction des migrations d’espèces… Ou faire comme nos voisins italiens qui ont légiféré sur le statut de l’héliski en 86 et dont l’autorité forestière (la Forestale) contrôle jour après jour les conditions de vol, de dépose et les horaires. Très peu d’infractions depuis cette loi et surtout des zones spécifiquement désignées avec un contrat d’exploitation qui se paie très cher et dont l’avantage est de n’avoir qu’un seul hélico pour 8 à 10 sommets (de mi-janvier à début mai et seulement le matin) alors que chez nous c’est plutôt 8 à 10 hélicos pour un sommet! Par expérience et parce qu’il m’est arrivé aussi de pratiquer l’héliski (et oui les jours de grosses conditions, c’est qd même top), je sais que les italiens sont très satisfaits de leur système car les habitants des vallées y participent directement (hotels, guides, compagnies) mais aussi parce que ces helicos qui transportent des skieurs ont quelquefois permis de rendre service à des randonneurs.
De toute façon ds les Alpes en général, il y a globalement très peu de zones heliski pour le nombre de possibilités laissées à la randonnée. Ensuite c’est un peu chacun son envie…
Moi je dis oui ss certaines conditions et Stop à la connerie extrémiste, avec un peu de concertation le monde irait ss doute un peu mieux…